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La mission dans tous ses états (XIXe-XXIe siècle)

Circulations et réseaux transnationaux

de Catherine Foisy (Éditeur de volume) Bruno Dumons (Éditeur de volume) Christian Sorrel (Éditeur de volume)
©2021 Collections 268 Pages

Résumé

Cet ouvrage propose une approche transnationale de l’étude des circulations et des réseaux missionnaires élaborés depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, en se focalisant sur l’analyse des parcours des actrices et des acteurs de la mission et ce, selon diverses échelles. Il tient compte des transformations socio-ecclésiales majeures parcourues au cours du siècle dernier, portant une attention particulière à la manière dont l’aggiornamento catholique, la Guerre froide, l’émergence de théologies contextuelles, puis l’avènement d’un monde multipolaire et globalisé, ont transformé les espaces et les réseaux missionnaires de manière pérenne. Que ce soit par l’analyse de revues missionnaires, de journaux intimes, de documents d’archives écrites et sonores ou d’entrevues menées avec des missionnaires, les contributions réunies dans cet ouvrage offrent un panorama riche et vaste des principales tendances à l’œuvre au cours de la période visée.
Par ailleurs, cet ouvrage collectif laisse transparaître un parti pris pour une approche multidisciplinaire telle que la commande l’objet même de la mission. De plus, il porte une attention particulière aux effets des échanges entre actrices et acteurs de la mission, installés sur les cinq continents, explorant des circulations et des réseaux qui ne se limitent pas à des dynamiques Nord-Sud, mais qui prennent en considération le dynamisme des liens entre pays du Sud. Enfin, il nous semble très important de souligner que cet ouvrage permet d’identifier de nouvelles pistes de recherche dans le domaine de la mission, par l’analyse de tendances actuelles telles que la mission inversée, la force de certaines Églises du Sud global ainsi que l’action d’organisations non gouvernementales catholiques, dans des contextes de transformations de politiques publiques, notamment.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Préface (Bruno Dumons)
  • Remerciements (Catherine Foisy)
  • Introduction – Entre circulations et réseaux. Plaidoyer pour un renouvellement des études contemporaines de la mission (Catherine Foisy)
  • Partie I Entre adaptation, acculturation et indigénisation
  • Un impératif liturgique : « C’est à la Chine de se faire latine ». Catholicisme romain et catholicisme a-national aux XIXe–XXe siècles (Vincent Petit)
  • La Corée : espace de mission, espace missionnaire (Olivier Sibre)
  • Thérèse de Lisieux et Thérèse des Andes : Carmel et mission au Chili au début du XXe siècle (Alexandrine de La Taille-Trétinville)
  • Universalisation culturelle et mode d’endoctrinement : deux publications des missionnaires de Notre-Dame de La Salette (Paula Leonardi)
  • Partie II De nouvelles formes de coopération missionnaire
  • Entre direction centralisée et coopération entre les Églises : les initiatives diocésaines en Amérique latine (Gilles Routhier)
  • Rationaliser et développer des circulations missionnaires de prêtres séculiers français par-delà l’Atlantique : aux origines du Comité épiscopal France-Amérique latine (1961–1963) (Olivier Chatelan)
  • La coopération épiscopale européenne d’aide à l’Église d’Amérique latine (1965–1980) : tentatives et doutes autour d’un projet (Caroline Sappia)
  • Suppléance ou mission inversée ? Les prêtres « venus d’ailleurs » dans les diocèses catholiques français au début du XXIe siècle (Christian Sorrel)
  • Partie III Vers des formes d’inculturation ?
  • Économie et Humanisme, militantisme de l’Église catholique dans le monde politique en Amérique du Sud (Agueda Bittencourt)
  • Transgresser l’ordre : l’action missionnaire des Sœurs blanches à travers La Ruche de Kabylie (1938–1972) (Catherine Foisy)
  • La défense des droits humains au cœur de la mission en Amérique latine (Maurice Demers)
  • L’ONG-isation des missions catholiques : catholicisme néolibéral ou ré-évangélisation ? L’exemple des Clercs de Saint-Viateur au Burkina Faso (Louis Audet-Gosselin)
  • Conclusion – Nouvel âge de la mission, nouvel âge de l’historiographie (Christian Sorrel)
  • Liste des auteurs
  • Titres de la collection

Préface

Bruno Dumons

Depuis longtemps déjà, l’histoire contemporaine des missions a été un champ fécond et dynamique de l’histoire religieuse et en particulier de l’histoire du catholicisme au XXe siècle. La part importante que la France et ses missionnaires ont apportée à ce processus de diffusion de la foi catholique dans le monde a conduit à la production d’une historiographie française et francophone de premier plan. La fondation du CREDIC à Lyon en 1979, sa pérennisation jusqu’à aujourd’hui et le lancement de la revue Histoire et Missions Chrétiennes en 2007 (devenue Histoire, Monde et Cultures Religieuses en 2012) prouvent la vitalité de l’histoire des missions dans l’aire francophone.

Or ce livre sur la mission, principalement sur le XXe siècle, relève d’une autre perspective historiographique, celle d’une histoire transnationale du catholicisme contemporain. Il s’attache surtout à mettre en exergue les circulations et les connexions transnationales qui ont animé les réseaux missionnaires au Nord comme au Sud, qu’il s’agisse de théologiens et d’experts, de prêtres et de religieuses, de congrégations ou d’associations humanitaires. Fruit d’un colloque tenu en juin 2016 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au Canada, il constitue la première des trois étapes que s’est fixées un récent groupe de recherche en histoire transnationale du catholicisme contemporain (Transcath), fédéré par des chercheurs de divers pays francophones (Belgique, France, Québec et Suisse). Inauguré en mai 2015 à Bruxelles, Transcath s’est proposé de coordonner des rencontres, privilégiant à chaque fois une thématique différente, susceptible de mettre l’accent sur les circulations et les connexions transnationales dans l’espace catholique. Rien n’est alors plus transnational que les missions, les congrès internationaux, les dévotions et les spiritualités, trois thématiques abordées successivement à Montréal en 2016, à Fribourg en 2017 et à Lyon prochainement.←11 | 12→

Issu de la première rencontre organisée par Catherine Foisy à Montréal, ce livre souhaite interroger à nouveaux frais ce processus d’inculturation inscrit au cœur même de la foi chrétienne : la mission. Cet objet se prête donc aisément à une analyse transnationale des dynamiques contemporaines du catholicisme romain. À travers différents jeux d’échelle, les problématiques de la coopération interdiocésaine et des enjeux de la globalisation ont été abordées ainsi que la circulation des idées et des acteurs missionnaires. Si les continents africains et asiatiques ont été des terrains d’investigation, celui de l’Amérique latine a retenu particulièrement l’attention.

Au bout du compte, ce livre invite à un décloisonnement historiographique de l’objet missionnaire, trop souvent appréhendé à partir des centres romains ou européens de la catholicité. Il suggère de faire appel aux autres traditions historiographiques des « pays de mission », notamment latino-américaines, pour saisir l’ensemble des circulations et des connexions engendrées par l’inculturation de la foi chrétienne, via ici le catholicisme romain. Le thème de « la mission dans tous ses états » constitue un des axes d’observation sur lesquels Transcath propose de mobiliser des approches nouvelles, en lien avec les recherches de l’historiographie anglo-saxonne et nord-américaine dont se font écho la revue Social Science and Missions et le Cushwa Center for the Study of American Catholicism (University of Notre Dame). Cet ouvrage témoigne d’une volonté commune, par-delà les frontières et les continents, de collaborer à une vaste entreprise de rénovation historiographique du catholicisme contemporain, objet par excellence de globalisation et d’universalisme.

Remerciements

Catherine Foisy

Le présent livre étant une œuvre collective, je ne peux passer sous silence la contribution des artisanes et artisans ayant une part ou l’autre dans l’avènement de ce projet de longue haleine.

Je tiens d’abord à exprimer ma plus vive gratitude à l’endroit de mes coauteurs, Bruno Dumons et Christian Sorrel, qui ont su, en ces temps de pandémie, relever un défi aussi inattendu qu’improbable. Il ne fait aucun doute à mon esprit que cet ouvrage ne serait pas le même sans la contribution des auteur(e)s ayant accepté d’y partager leur expertise et leur compétence relatives à la question missionnaire. Je les remercie particulièrement pour la qualité de leurs analyses, leur sens de la collégialité et leur patience.

En ce qui a trait à la maison qui publie cet ouvrage, mes remerciements vont à M. Thierry Waser, responsable éditorial chez Peter Lang pour l’intérêt qu’il a manifesté, dès nos premiers échanges, au sujet de ce projet d’ouvrage collectif ainsi que pour son professionnalisme. Que les codirecteurs de la collection « Dieux, hommes et religions », Alberto Ambrosio et Elisabeth Diamantopoulou, soient également remerciés d’avoir accueilli cet ouvrage dans leur collection. Par ailleurs, je ne saurais trop souligner la pertinence et la justesse de plusieurs des commentaires fournis suite au rapport d’expertise du manuscrit que j’avais soumis initialement. Ils m’ont été précieux dans l’élaboration de la version finale de l’ouvrage.

Enfin, les contributions financières de plusieurs instances universitaires québécoises et françaises se doivent d’être soulignées : le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie de l’Université du Québec à Montréal (CRIDAQ – UQAM), le ←13 | 14→Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes de l’Université de Lyon (LARHRA), la Faculté des sciences humaines de l’UQAM et le Département de sciences des religions de l’UQAM. Cet ouvrage a aussi bénéficié de l’appui du Fonds de recherche Québec Société et culture (FRQSC). Sans ces appuis, cet ouvrage n’aurait pu voir le jour.

Introduction – Entre circulations et réseaux. Plaidoyer pour un renouvellement des études contemporaines de la mission

Catherine Foisy

La mission comme terrain d’étude des enjeux posés par la rencontre interculturelle et interreligieuse se prête aisément à une analyse transnationale des dynamiques contemporaines du catholicisme1. Or il se trouve que la plupart des travaux réalisés sur la mission au XXe siècle s’arrêtent fréquemment à l’orée des grands changements effectués depuis les années 1960 ou s’y plongent pour une bien courte période2. À partir d’approches disciplinaires, méthodologiques et théoriques variées, cet ouvrage souhaite contribuer à prendre la mesure des transformations culturelles, politiques et socio-ecclésiales advenues depuis le dernier tiers du XIXe siècle, puis tout au long du XXe siècle, ainsi qu’en ce début de XXIe siècle, sur l’action des missionnaires catholiques issus du monde francophone.

Ce collectif est le fruit des versions bonifiées des communications présentées dans le cadre d’un colloque organisé par le Groupe de recherche en histoire transnationale du catholicisme (TransCath) intitulé « La mission dans tous ses états (XXe et XXIe siècles) : circulations, rencontres, échanges et hybridités » tenu les 9 et 10 juin 2016 à ←15 | 16→l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il cherche à appréhender le cadre globalisé et diversifié dans lequel s’insère l’histoire missionnaire contemporaine3. Il identifie les connexions transnationales existant entre divers réseaux, organisations et institutions, actifs tant au Nord qu’au Sud, parmi lesquels circulent les acteurs et les actrices de la mission. Il va sans dire que les échelles d’analyse proposées visent, selon les contextes, des acteurs tantôt individuels, tantôt institutionnels, de même que leurs interactions qui sont même porteuses, dans certains cas, d’innovations dans le champ missionnaire4. Prenant au sérieux le défi identifié par TransCath, soit de proposer une analyse de la question missionnaire dans une perspective globale faisant la part large aux trajectoires d’individus, d’instituts et d’organisations missionnaires, les auteur(e)s de cet ouvrage collectif proposent de revisiter à la fois les échelles d’analyse, les cadres analytiques et interprétatifs du phénomène missionnaire contemporain. Les lieux et milieux de mission visés sont ceux du monde entier, incluant des espaces culturels et religieux comme le Nord de l’Afrique, où les populations se sont très peu converties au catholicisme5. Un accent particulier est donné, dans les études de cas proposées, à l’espace latino-américain, autant du point de vue des circulations de missionnaires belges, français et québécois que des formes qu’a pu prendre la coopération entre les différentes parties prenantes des Églises nationales que sont les conférences épiscopales, les diocèses et les ←16 | 17→instituts missionnaires. Cela est une résultante de la proximité, avec cet espace culturel, des chercheuses et des chercheurs qui ont participé au colloque, plusieurs d’entre eux provenant des Amériques, une situation due au premier chef à la tenue du colloque à Montréal.

Afin d’atteindre ces quelques objectifs, les objets d’études analysés sont nombreux et variés : liturgie, revues missionnaires, coopération entre Églises locales, notamment les diocèses et les Églises nationales, par l’entremise des conférences épiscopales, trajectoires de missionnaires individuels (femmes et hommes), organisations du Nord implantées au Sud, perspectives théologiques et pratiques développées au Sud et transférées au Nord, transformations et innovations dans le champ missionnaire ainsi que le retour des ONG religieuses en général et catholiques en particulier dans le champ de l’action humanitaire. Comme nous pouvions nous y attendre, les enjeux ainsi soulevés se croisent plus souvent qu’autrement.

C’est à travers l’analyse de certains grands documents missionnaires (déclarations, encycliques, lettres), tant du point de leur contenu que de leur réception dans les milieux missionnaires, que les thèmes récurrents de l’indigénisation des Églises locales du Sud, du développement d’un laïcat missionnaire, de la prise en considération de la culture locale et de l’appui des acteurs et des actrices de la mission à l’autodétermination politique des peuples ainsi qu’à la formation d’élites catholiques sont traités. Plusieurs des chapitres publiés ici illustrent comment les autorités religieuses n’ont eu de cesse de défendre une conception supranationale des missions. Les rapports entre centre romain et périphéries missionnaires de même qu’entre les différentes confessions chrétiennes ont d’ailleurs fait l’objet de constantes reconfigurations, s’aménageant au gré des diverses alliances diplomatiques, mais aussi de l’évolution de la pensée ecclésiologique. En ce sens, être Québécois, Français, Suisse ou Belge dans un pays d’Afrique sous contrôle impérial n’implique-t-il pas, suivant les diverses époques du XXe siècle, des attitudes, des actions et des pratiques missionnaires différentes ?

Par ailleurs, les enjeux relatifs au renouveau des hautes études missionnaires puis l’essor de la missiologie qui s’ensuit au cours des années 1930 sont pris en considération dans plusieurs des chapitres présentés dans cet ouvrage. De nombreux auteurs abordent aussi la fondation et le développement d’instituts de formation dès les années d’après-guerre tels que l’Institut œcuménique pour le développement des peuples – INODEP de Paris, le Centre Lebret – Institut international de recherche ←17 | 18→et de formation en éducation et développement, IRFED de Paris, le Centre tricontinental – CETRI de Louvain, l’Entraide missionnaire de Montréal, le Centro intercultural de documentación – CIDOC de Cuernavaca. Ces lieux et milieux, investis de manière importante par les missionnaires, représentent aussi des espaces où s’amorcent, se construisent, se négocient et se consolident les transformations qui s’opèrent, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, dans le champ missionnaire catholique.

Cet ouvrage cherche aussi à mettre en exergue des relations entre individus et groupes en situation de mission ainsi que l’émergence de nouvelles circulations des personnes et des pratiques, qui ne se font non plus uniquement selon un mode Nord-Sud, mais désormais selon des axes Sud-Nord et Sud-Sud6. Les réseaux missionnaires implantés en Occident contribuent donc aussi à la circulation des théologien(ne)s de la libération et de leur pensée vers les chrétiens des pays du Nord. Entre autres, l’accueil de réfugiés politiques (Algériens, Chiliens, Vietnamiens) dans les pays occidentaux illustre la manière dont les flux de populations influencent aussi la mission.

Enfin, depuis cinquante ans, l’Église catholique a vu naître de nouvelles communautés religieuses, spécialement encouragées sous le pontificat de Jean Paul II, alors que la « nouvelle évangélisation » vise ni plus ni moins qu’à rechristianiser la culture contemporaine sécularisée, pour une vaste part, en Occident. Cette globalisation qui affecte le catholicisme permet aussi d’entrevoir de nouvelles pistes de recherche, notamment dans les intersections et les interactions entre croyants et Églises des pays du Sud et ceux de l’Occident, de même qu’avec les religions concurrentes (évangélismes, néo-pentecôtisme et Islam, principalement), également en croissance. Par ailleurs, assiste-t-on à une mission inversée7, où le Sud ré-évangélise le Nord ? Quels en sont les principaux défis et contraintes, notamment du point de vue culturel, ecclésial, politique et social ? De plus, on peut identifier et analyser certains des effets de la globalisation néolibérale sur la manière dont se déploient autant les missionnaires ←18 | 19→issus des pays du Sud au Nord que sur les nouvelles méthodes d’action missionnaire des congrégations du Sud vers le Nord.

Bien que les contributions abordées sous un angle historique ou historiographique soient majoritaires dans le présent ouvrage, il reste qu’une place non négligeable a été faite aux outils issus de la sociologie, des sciences des religions et de la théologie pour cerner convenablement les enjeux, les analyser et les interpréter de manière tout à fait pertinente.

État de la question missionnaire

Si, avec le pape François, les croyants sont appelés à se déplacer aux périphéries afin d’évangéliser, cette perspective serait impensable sans les transformations opérées dans le champ missionnaire au cours du XXe siècle. En ce sens, l’intérêt de ce texte introductif est aussi de proposer des clés de lecture pour appréhender et saisir les contours de la conception missionnaire telle qu’elle se fait jour en cette première moitié du XXIe siècle. Il va sans dire que l’action missionnaire catholique en occident a vécu, notamment à travers divers processus de sécularisation8, des déplacements nombreux et structurants. Une partie de ces transformations trouvent leurs fondements dans certaines orientations des documents magistériels qui ont jalonné le siècle précédent. Comme l’affirme Claude Prudhomme : « D’un emploi biblique et théologique, essentiellement spéculatif, la mission a progressivement glissé vers une acception fonctionnelle et juridique qui implique le recours à l’autorité, en l’occurrence la papauté, pour décider l’envoi de missionnaires et planifier l’action9. » Cet extrait nous rappelle la dimension institutionnelle fondatrice de toute action missionnaire.

Résumé des informations

Pages
268
Année
2021
ISBN (PDF)
9782807613447
ISBN (ePUB)
9782807613454
ISBN (MOBI)
9782807613461
ISBN (Broché)
9782807613430
DOI
10.3726/b18368
Langue
français
Date de parution
2021 (Juillet)
Published
Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2021. 268 p., 2 ill. n/b, 1 tabl.

Notes biographiques

Catherine Foisy (Éditeur de volume) Bruno Dumons (Éditeur de volume) Christian Sorrel (Éditeur de volume)

Catherine Foisy est professeure agrégée au Département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal où elle se spécialise dans l’étude du christianisme au Québec et dans le monde contemporain. Bruno Dumons est chargé de recherches au CNRS, rattaché au Laboratoire Rhône- Alpes de Recherches Historiques (UMR 5190), spécialisé dans les domaines de l’histoire sociale du politique et du religieux de la France contemporaine. Christian Sorrel est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lyon II. Ses travaux portent sur deux grands objets d’étude qui, parfois, se confondent : l’histoire religieuse contemporaine et l’histoire de Savoie.

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