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Penser l’espace avec le cinéma et la littérature

de Ludovic Cortade (Éditeur de volume) Guillaume Soulez (Éditeur de volume)
©2021 Monographies XIV, 314 Pages
Série: Film Cultures, Volume 10

Résumé

Les co-éditeurs de cet ouvrage, Ludovic Cortade (New York University) et Guillaume Soulez (Sorbonne Nouvelle Paris 3), rassemblent un ensemble de contributions rédigées par des spécialistes de l’écrit et de l’écran permettant de penser l’écosystème formé par l’espace, le cinéma et la littérature. A partir des oeuvres d’écrivains et réalisateurs, parmi lesquels Emile Zola, Alfred Jarry, Julien Gracq, Jacques Demy, Agnès Varda, Marguerite Duras, Ousmane Sembène ou Edouard Glissant, les problématiques abordées dans ce volume inscrivent l’esthétique de la forme et de la réception dans une stratigraphie de méthodes et de concepts associant la géocritique, la poétique, l’esthétique et la géopolitique. Les auteurs analysent l’espace et les métafi ctions géographiques, le transhumanisme, la critique de l’espace anthropocentré, la dimension scalaire de la réception et la signifi cation politique et mémorielle des limites de la représentation de l’espace dans le cinéma et la littérature. Ils interrogent également l’espace à travers le prisme de l’hybridité transculturelle des formes, des récits et de l’esthétique de la réception, participant à la recherche de l’éthique du lieu commun par la parole et l’image partagées à l’ère de l’Anthropocène.
Cet ouvrage paraît en complément de Littérature et cinéma : la culture visuelle en partage (co-édité par les mêmes auteurs). Les deux volumes s’inscrivent dans la nouvelle série « Studies in Film & Literature Cultures » consacrée à l’étude des rapports entre le cinéma et la littérature au sein de la collection Film Cultures de Peter Lang.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Sommaire
  • Liste des illustrations
  • Remerciements
  • Introduction. Penser l’espace avec la littérature et le cinéma. Réflexions sur le limes et le limen (Ludovic Cortade & Guillaume Soulez)
  • Première partie: Géographies critiques du texte et de l’image
  • 1. Écrire au futur et filmer au passé: la Lune à proximité (Emmanuelle André)
  • 2. Geographic Metafiction. Parodying the Spatial Archive in Speculative Literature and Film (Antje Ziethen)
  • 3. Espace et posthumanisme: Le Monde sur le fil de R. W. Fassbinder et La Possibilité d’une île de Michel Houellebecq (Carlos Tello)
  • 4. For a Spatial Poetics of Ethics (Robert Harvey)
  • 5. The Crisis of Anthropocentric Space. Thinking the Politics of the Zone with Andrey Tarkovsky’s Stalker (Jeanne Etelain)
  • Deuxième partie: Stratigraphies en mouvement: lacunes et métamorphoses
  • 6. One Down, One Up: Narrativity and Scalar Value (Derek Schilling)
  • 7. Du théâtre à la télévision: Alfred Jarry, Jean-Christophe Averty et la (dé)spatialisation du monde (Barbara Laborde)
  • 8. The Spatiality of Film and Literature: L’Eden et après and Topologie d’une cité fantôme by Alain Robbe-Grillet (Julia Dettke)
  • 9. L’espace de la lecture. Reading and Meaning (Guillaume Soulez)
  • 10. Passages de la poésie et du cinéma: pour une perspective géomédiatique à l’ère du numérique (Mathias Kusnierz)
  • 11. Entre cercle et boîte: les voyages immobiles d’Olivier Smolders (Philippe Met)
  • 12. Espace à conquérir: approches de la rue Vilin par Robert Bober et Georges Perec (Maylis Laureti)
  • Troisième partie: Géographies de contact
  • 13. La ville intermédiaire: Nantes, Julien Gracq et Jacques Demy (Marc Cerisuelo)
  • 14. Landscape Theory in Post-War Japanese Cinema: Fūkeiron in Adachi Masao’s A. K. A. Serial Killer (Becca Voelcker)
  • 15. Une relecture transculturelle de l’espace du roman: de Thérèse Raquin d’Émile Zola à In Secret de Charlie Stratton (Élise Cantiran)
  • 16. Politique de la surface: La Noire de … d’Ousmane Sembène (Nicolas Estournel)
  • 17. Cartographies du théâtre comme lieu commun: Wajdi Mouawad et Edouard Glissant (Aurélie Chatton)
  • 18. De pages en plages: Agnès Varda, Gaston Bachelard et le paysage marin (Nathalie Mauffrey)
  • Biographies des contributeurs et éditeurs
  • Index
  • Titres de la collection

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Liste des illustrations

Fig. 4.1:Georges Lacombe: La Zone (1928). Public domain.

Fig. 4.2:Eugène Atget: Zoniers (1912). Porte d’Italie, Paris. Public domain.

Fig. 4.3:Eli Lotar: Aubervilliers (1946). Author’s screenshot.

Fig. 6.1:The train wreck. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.2:The foundling. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.3:Home between the tracks. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.4:Barroom brawlers. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.5:A spectator sport. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.6:Gazing from above. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.7:In the melee. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.8:Trapped in the roundhouse. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.9:The end of the line. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

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Fig. 6.10:Openings and backdrops. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.11:Fight to the death. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.12:Blindness and insight. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.13:The dance circle. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 6.14:Pulling back. Abel Gance: La Roue (1923). Courtesy Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

Fig. 9.1:Lire-prononcer. Courtesy Guillaume Soulez.

Fig. 9.2:Lire-établir et Lire-fixer. Courtesy Guillaume Soulez.

Fig. 10.1:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.2:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.3:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.4:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.5:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.6:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.7:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 10.8:bpNichol: First Screening: Computer Poems (1984). Courtesy Eleanor Nichol and the Estate of bpNichol.

Fig. 18.1:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

Fig. 18.2:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

Fig. 18.3:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

Fig. 18.4:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

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Fig. 18.5:Agnès Varda: Ulysse (1982) © ciné-tamaris.

Fig. 18.6:Agnès Varda: Ulysse (1982) © ciné-tamaris.

Fig. 18.7:Agnès Varda: La Pointe courte (1954) © ciné-tamaris.

Fig. 18.8:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

Fig. 18.9:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

Fig. 18.10:Agnès Varda: Les Plages d’Agnès (2008) © ciné-tamaris.

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Remerciements

Ce volume rassemble les communications présentées lors du colloque international qui s’est tenu aux Etats-Unis, à La Maison française de New York University (NYU) du 7 au 9 mars 2019. Le colloque, qui fut co-organisé par Ludovic Cortade (NYU) et Guillaume Soulez (Université Sorbonne Nouvelle–Paris 3), a bénéficié du soutien des personnes et institutions suivantes au sein de New York University (par ordre alphabétique) : Carolyn Dinshaw (Dean for the Humanities, Graduate School of Arts and Science) ; Alexander Galloway (Department of Media, Culture and Communication) ; Linda Mills (Vice Chancellor and Senior Vice Provost for Global Programs and University Life) ; Nancy Morrison (Vice President for Global Programs) ; Phillip J. Usher (Chair of the Department of French Literature, Thought and Culture).

L’organisation du colloque a également été rendue possible par les services suivants de l’Université Sorbonne Nouvelle–Paris 3 : le service des Relations internationales, la Commission de la Recherche, l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV - EA 185), le Centre de Recherche sur les Poétiques du 19e siècle (EA 3423), ainsi que l’unité mixte de recherche THALIM 7172 associant le Centre national de la recherche scientifique, l’Ecole normale supérieure de Paris et l’Université Sorbonne Nouvelle–Paris 3. Le colloque a également bénéficié du soutien du Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires de l’UFR Lettres, Arts, Cinéma de l’Université de Paris (EA 4410).

Les organisateurs du colloque remercient également les personnes suivantes pour leur participation et l’aide logistique apportée à l’organisation du colloque et à la réalisation du présent volume: Michel Collot, Tom Conley, Francine Goldenhar, Emmanuelle Hernandez, Philippe Met, Eugène Nicole, Sacha Peluchon, Indigo Rancourt, Meagan Simpson, Ryan Shaller.

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Introduction

Penser l’espace avec la littérature et le cinéma: réflexions sur le limes et le limen

Ludovic Cortade & Guillaume Soulez

L’opération qui consiste à assigner au cinéma et à la littérature des propriétés inhérentes, voire une ontologie, est une opération spatiale: il s’agit bien de distinguer, et souvent, d’opposer, le mot et l’image, à la façon de Lessing qui s’attache à démontrer dans son Laocoon la prégnance des limites respectives de la poésie et de la peinture. Pourtant, penser la spécificité de la littérature et du cinéma à l’aune de la notion de « limite » séparant ces modes d’expression aboutit à une impasse, tant l’image – et plus tard le cinéma – habite le processus même de la création littéraire. Les relations entre la littérature, le cinéma et l’espace se pensent sur le mode, non de la frontière, mais du seuil. Le limes tranche l’espace et pose la limite séparant la civilisation et les territoires ennemis. Par contraste, le limen désigne le pivot permettant l’hospitalité, les échanges et le dialogue. Le limes et le limen permettent de penser les rapports de l’espace, de la littérature et du cinéma selon trois perspectives: la poétique, l’esthétique et la géopolitique.

La poétique: les espaces de la création

La poétique, considérée comme la théorie de la création littéraire et cinématographique, est éminemment spatialisée. Comme l’a montré Gérard Genette, la lecture, de prime abord linéaire et temporelle, s’inscrit dans une spatialité du signifiant: la mise en page du texte écrit offre au lecteur une « simultanéité » spatiale, et non une linéarité temporelle (45). Le récit suppose quant à lui la mise en relation d’épisodes qui se dérobent à la continuité linéaire, ←1 | 2→tandis que la polysémie, permettant l’effet de sens de l’image, repose sur un interstice (46–47). La question de la poétique revêt par ailleurs une dimension historique soulevée par le développement de la culture visuelle. Or, la création littéraire porte au fil de son histoire la marque d’un rapport au monde médiatisé par les appareillages et les instruments d’observation, ainsi que par les mutations du rapport sensible au temps et à l’espace. Le XIXe siècle est proto-cinématographique: l’industrialisation, l’accélération de la perception du mouvement par la révolution des transports, puis la fragmentation de l’espace et du temps par la division du travail, ne sont pas sans effets sur les récits. En rompant l’unité de lieu chère à la tragédie classique, le drame romantique reflète ces mutations et peut être considéré comme un ancêtre lointain du montage. Lorsqu’il écrit: « Le roman: c’est un miroir qu’on promène le long d’un “chemin” » dans l’épigraphe de l’un des chapitres de Le Rouge et le Noir, Stendhal préfigure, non pas tant le travelling qui capterait la présentation du monde saisie dans la transparence des mots, mais une esthétique de la succession des points de vue influencée par le développement de la culture visuelle dont l’auteur était contemporain (Jullier/Soulez). L’invention du cinématographe en 1895 fait basculer le texte littéraire du proto-cinématographique vers ce qu’Eisenstein devait appeler le « cinématisme » (Bourget/Nacache), comme en témoigne largement la poésie moderne (Cohen; Wall-Romana). Le cinéma de la modernité est quant à lui riche de jeux de montage dans le texte: le cinéma de Ruiz, Resnais ou Robbe-Grillet se situent sur le limen qui les rapproche de Blanchot, Duras ou Klossovski (Ropars-Wuilleumier 1990).

La pensée de l’histoire littéraire est elle-même spatialisée. La notion longuement débattue de « progrès » dans les arts fait sens par rapport à un paradigme spatial. Avant de désigner l’expérimentation artistique, l’« avant-garde » décrit bien une cartographie de l’offensive qui désigne à l’origine le déploiement stratégique d’un groupe armé sur le champ de bataille. On se souvient des vers du poème « Le Voyage » dans lesquel le nouveau, dernier mot du recueil, est évoqué par Baudelaire à la faveur d’un tropisme: le gouffre, l’Enfer et le Ciel. Dans le sillage de l’auteur des Fleurs du Mal, Rimbaud spatialise la modernité en lui insufflant un mouvement: « la poésie sera en avant », écrit-il dans une ses lettres à Paul Demeny. Le mouvement de la création dans l’histoire fait sens par rapport à un paradigme spatial qui s’articule sur le limen de l’expérimentation et de l’intermédialité. Dans Nadja, Breton appelle de ses vœux la beauté à venir en insérant dans son texte la photographie du lieu-dit « Les Aubes » près d’un chemin (Breton 154). Les débats portant sur la crise de la littérature française dans les années 1920 sont exemplaires de la façon dont les écrivains repoussent le limes de la poétique en considérant le texte non pas comme une entité fixée, mais comme un lieu ←2 | 3→de passage. À la dévitalisation des mots supplée la migration de l’énergie poétique vers une forme nouvelle: les images en mouvement. Au plan théorique, Jean Epstein est l’un des artisans de cette poétique du limes entre la littérature et le cinéma, matrice tellurique animant l’« avant-garde pas morte » d’un perpétuel mouvement d’invention qui traverse les modes d’expression:

Le cinéma sature la littérature moderne. Réciproquement cet art mystérieux a admis beaucoup de littérature (…) c’est qu’il existe vraiment, entre cette littérature et le cinéma, une naturelle circulation d’échanges qui démontre plus d’une parenté (Epstein 65).

L’affranchissement de l’énergie poïétique à la faveur d’un rapprochement de l’écrit et de l’écran pose naturellement la question de l’adaptation cinématographique. Cette question s’est le plus souvent posée sur la base du paradigme du limes, avec pour effet une essentialisation des prétendues propriétés intrinsèques de l’écrit et de l’écran, le plus souvent au bénéfice du premier en jugeant le second à l’aune de la « fidélité » ou de la « trahison » du film par rapport à l’œuvre littéraire. Qu’il s’agisse de l’interdit vétéro-testamentaire frappant les images, de la relative nouveauté du cinéma dans l’histoire des formes conférant à la littérature une antériorité qui tiendrait lieu de préséance, ou bien de la sociologie de la culture qui hiérarchise les publics en fonction du médium ou des genres qu’ils affectionnent, tout concourt à tracer un limes entre la littérature et le cinéma (Stam 2005).

Pourtant, en se posant, non pas en termes de fidélité, mais de traduction, la question de l’adaptation de l’écrit à l’écran relève avant tout du limen. André Bazin critique ainsi les pourfendeurs de l’adaptation qui considèrent l’œuvre originale « comme une synthèse unique dont l’équilibre moléculaire est fatalement compromis par toute atteinte à la forme (…). Ce qui compte, c’est l’équivalence du sens des formes » (Bazin 1948 33–34). L’adaptation est pour lui le fer de lance d’une conception du « cinéma impur » (Bazin 1987a).

Résumé des informations

Pages
XIV, 314
Année
2021
ISBN (PDF)
9781433176296
ISBN (ePUB)
9781433176302
ISBN (MOBI)
9781433176319
ISBN (Relié)
9781433176289
DOI
10.3726/b17688
Langue
français
Date de parution
2021 (Décembre)
Published
New York, Bern, Berlin, Bruxelles, Oxford, Wien, 2021. XIV, 314 p., 37 ill. n/b.

Notes biographiques

Ludovic Cortade (Éditeur de volume) Guillaume Soulez (Éditeur de volume)

Ludovic Cortade est Professeur associé dans les départements de littérature française et d’études cinématographiques de New York University (NYU). Il est l’auteur de Antonin Artaud, la virtualité incarnée (2000) et de Le Cinéma de l’immobilité (2008). Guillaume Soulez est Professeur au département Cinéma et Audiovisuel de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, Directeur de l’Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel. Il est l’auteur de Stendhal, le désir de cinéma (2006) ; Quand le fi lm nous parle (2011) et a dirigé sept numéros de revue consacrés au cinéma et aux médias.

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