%0 Book %A Marie-Dominique Garnier %A Joana Maso %D 2014 %C Bruxelles, Belgium %I Peter Lang Verlag %@ 9783035264517 %T Cixous Party/«Partie» de Cixous %R 10.3726/978-3-0352-6451-7 %U https://www.peterlang.com/document/1053796 %X Partie, depuis 1974, est resté, non pas lettre morte, mais lettre tue, accueillie par un silence de presque quarante ans – alors que l’une de ses voisines, Finnegans Wake, bruisse et fait parler d’elle. Certains textes, comme certains vins, grandissent à l’ombre de vastes foudres – sous voile. Quel étrange voile a maintenu ce texte (et, en partie, l’œuvre immense à laquelle elle a servi de laboratoire et de chambre d’échos) à l’écart des chemins de la lecture ? Selon Jacques Derrida l’œuvre d’Hélène Cixous reste méconnue « pour des raisons qui, explicitées, révéleraient tout ce qui, en ce siècle et surtout en ce pays, s’interdit » (Voiles). Qu’est-ce qui, en Partie, s’interdit ou ne se dit que sous voile ? Beaucoup de choses : le « sujet » s’y fait machine de guerre post-identitaire ; l’objet-livre s’y fait réversible, retors comme un ver ; la littérature s’y connecte à ses envers (parmi lesquels Alice et ses miroirs, ou Proust, parti du côté de « chez Swann » et non de « chez soi »). Livre-ovni, Partie est ici lu comme un cousin possible du Finnegans Wake de Joyce, mais aussi en tant que livre-monde, parti guerroyer contre les scléroses de la pensée occidentale – ici aux prises avec « heideguerre » ou la « pissecanalyse ». Ce volume aborde Partie en tant que puissance ouvrante, œuvre forte où puiser comme à une réserve de voix résistantes. %K Critique littéraire, Hélène Cixous, Différence, Pensée occidentale %G French