Le marché du travail
L’esprit libéral et la revanche du politique
Series:
Jean Vercherand
Voici plus de 40 ans qu’économistes et politiques s’échinent à faire reculer le chômage de masse, la précarité et les inégalités sociales. En vain. Dans tous les pays développés, la situation, examinée sous l’angle du chômage ou des inégalités, s’est dégradée par rapport à celle qui a prévalu durant les « Trente glorieuses ». Parallèlement, le taux de croissance économique n’a cessé de s’affaiblir en dépit d’un endettement public de plus en plus élevé.
L’ambition de cet ouvrage est de fournir une explication à cette inversion de tendance et à l’incapacité des décideurs politiques d’enrayer cette dégradation de la situation. Sur la base d’un examen attentif et comparatif de l’histoire économique et sociale des XIXe et XXe siècles, l’auteur montre que cette incapacité vient du fait que le corpus théorique dominant, sur lequel s’appuient la grande majorité des économistes, des commentateurs de l’économie et des décideurs politiques, souffre de deux lacunes majeures. L’une les empêche de comprendre comment fonctionne réellement le marché du travail ; l’autre ne leur permet pas de saisir pleinement ce qui détermine la croissance économique à long terme et quelles conséquences il en résulte pour l’emploi.
Cet ouvrage s’adresse, non seulement à tous les étudiants, chercheurs et enseignants en économie (universités, écoles d’ingénieurs et de commerce, IEP, etc.), mais aussi à toute personne soucieuse de comprendre les problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui (chômage de masse, inégalités, précarité, déclassements, crises, etc.).
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- 978-2-8076-0656-2
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- Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2018. 277 p., 28 fig. n/b, 2 fig. en couleurs, 2 tabl.
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Table des matières
- Avant-propos
- 1. L’offre de travail des salariés n’est pas autonome vis-à-vis de la demande mais subordonnée peu ou prou à celle-ci
- 2. Le progrès technique exerce sur la dynamique économique deux impacts fondamentalement différents
- Plan de l’ouvrage
- Introduction
- 1.1. Une asymétrie déjà reconnue par Adam Smith
- 1.2. Une manifestation contemporaine d’asymétrie : stress et harcèlement au travail
- 1.3. Une asymétrie que législateurs et juristes ont dû reconnaître
- 2.1. Les crises de courte durée (ou de courte période)
- 2.2. Les fluctuations de longue durée (de longue période)
- 3.1. L’allongement de la durée du travail au début de la révolution industrielle
- 3.2. Le partage irrégulier des gains de productivité entre revenu et loisir
- 4.1. Un thème dominant : augmenter les salaires
- 4.2. La « place particulière » de la réduction du temps de travail
- 4.3. Les objectifs visés par la réduction de la durée du travail
- 4.4. L’opposition du patronat
- 4.5. Les critiques des économistes à l’égard du raisonnement du Mouvement ouvrier
- 4.6. Une volonté de transformation de la société
- 5.1. Les prémices d’un droit spécifique du travail (avant 1914)
- 5.2. De l’État « simple arbitre » à l’État « chef d’orchestre »91 (après 1914)
- 5.3. La réglementation de la durée du travail aujourd’hui en France
- Conclusion : des raisonnements erronés et sophistiques ?
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse d’optimisation des choix
- 1.2. La courbe d’offre individuelle de travail
- 1.3. L’interprétation de l’évolution historique de la durée du travail
- 1.4. L’offre globale de travail sur le marché
- 2.1. La demande de travail par une entreprise concurrentielle
- 2.2. La demande globale de travail sur le marché
- 3. L’équilibre du marché du travail, ses modifications et les distorsions
- 4.1. Les différentes hypothèses relâchées
- 4.2. Les modèles de négociations salariales
- Conclusion : des représentations du marché du travail peu convaincantes
- Introduction
- 1.1. L’offre de force de travail en situation de dépendance
- 1.2. L’offre individuelle de travail quand l’employeur décide de faire varier sa durée
- 1.3. L’offre globale de travail salarié en situation de dépendance
- 1.4. Comparaison avec d’autres marchés caractérisés par des asymétries de rapport de force
- 2.1. La demande de travail à long terme par une entreprise
- 2.2. La demande de force de travail par une entreprise
- 2.3. La demande de travail à long terme sur le marché
- 3.1. La maximisation du profit par allongement de la durée du travail
- 3.2. La maximisation du profit par non-répercussion des gains de productivité sur le taux de salaire
- 3.3. Les crises de surproduction/sous-consommation (ou de surinvestissement)
- 4. La « rigidité » du taux de salaire réel
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur courte période
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse keynésienne de concavité de la fonction de consommation de court terme
- 1.2. La linéarité de la fonction de consommation de long terme
- 1.3. Les fausses réponses à cette contradiction
- 2.1. L’effet de ces innovations sur la fonction d’utilité de la consommation
- 2.2. L’effet de ces innovations sur l’arbitrage consommation/épargne
- 2.3. Autres déterminants des comportements de consommation
- 3.1. Interaction entre les comportements de production et ceux de consommation
- 3.2. Les implications sur la théorie de la croissance
- 3.3. Les implications particulières pour le travail
- 4.1. Les cycles de Juglar
- 4.2. Les fluctuations de Kondratieff
- 5.1. Les débuts de la révolution industrielle
- 5.2. Les « Trente glorieuses » et leur retournement
- 5.3. La leçon des faits
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur longue période
- Introduction
- 1.1. Le chômage de courte période
- 1.2. Le chômage de longue période
- 1.3. Quid de la valeur « travail » ?
- 2.1. Le travail est un facteur homogène : le retour des crises cycliques de courte (ou moyenne) période
- 2.2. Le travail est un facteur hétérogène : l’aggravation des inégalités sociales
- 3.1. Un coût du travail trop élevé ? Notamment du SMIC ?
- 3.2. Un droit du travail trop contraignant ?
- 3.3. Des prélèvements obligatoires trop élevés ?
- 3.4. La mondialisation ?
- 3.5. L’incertitude ?
- 3.6. Trop d’immigrés ?
- Conclusion : partager équitablement la valeur ajoutée et la demande de travail
- 1. Le courant néoclassique : la faille principale
- 2. Le courant keynésien : une critique inachevée
- 3. Le courant marxien : un isolement dommageable
- 4. Le courant schumpétérien : une reconnaissance tardive
- Conclusion générale
- Du même auteur
- Bibliographie
- Index
- Tires de la collection
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Table des matières
- Avant-propos
- 1. L’offre de travail des salariés n’est pas autonome vis-à-vis de la demande mais subordonnée peu ou prou à celle-ci
- 2. Le progrès technique exerce sur la dynamique économique deux impacts fondamentalement différents
- Plan de l’ouvrage
- Introduction
- 1.1. Une asymétrie déjà reconnue par Adam Smith
- 1.2. Une manifestation contemporaine d’asymétrie : stress et harcèlement au travail
- 1.3. Une asymétrie que législateurs et juristes ont dû reconnaître
- 2.1. Les crises de courte durée (ou de courte période)
- 2.2. Les fluctuations de longue durée (de longue période)
- 3.1. L’allongement de la durée du travail au début de la révolution industrielle
- 3.2. Le partage irrégulier des gains de productivité entre revenu et loisir
- 4.1. Un thème dominant : augmenter les salaires
- 4.2. La « place particulière » de la réduction du temps de travail
- 4.3. Les objectifs visés par la réduction de la durée du travail
- 4.4. L’opposition du patronat
- 4.5. Les critiques des économistes à l’égard du raisonnement du Mouvement ouvrier
- 4.6. Une volonté de transformation de la société
- 5.1. Les prémices d’un droit spécifique du travail (avant 1914)
- 5.2. De l’État « simple arbitre » à l’État « chef d’orchestre »91 (après 1914)
- 5.3. La réglementation de la durée du travail aujourd’hui en France
- Conclusion : des raisonnements erronés et sophistiques ?
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse d’optimisation des choix
- 1.2. La courbe d’offre individuelle de travail
- 1.3. L’interprétation de l’évolution historique de la durée du travail
- 1.4. L’offre globale de travail sur le marché
- 2.1. La demande de travail par une entreprise concurrentielle
- 2.2. La demande globale de travail sur le marché
- 3. L’équilibre du marché du travail, ses modifications et les distorsions
- 4.1. Les différentes hypothèses relâchées
- 4.2. Les modèles de négociations salariales
- Conclusion : des représentations du marché du travail peu convaincantes
- Introduction
- 1.1. L’offre de force de travail en situation de dépendance
- 1.2. L’offre individuelle de travail quand l’employeur décide de faire varier sa durée
- 1.3. L’offre globale de travail salarié en situation de dépendance
- 1.4. Comparaison avec d’autres marchés caractérisés par des asymétries de rapport de force
- 2.1. La demande de travail à long terme par une entreprise
- 2.2. La demande de force de travail par une entreprise
- 2.3. La demande de travail à long terme sur le marché
- 3.1. La maximisation du profit par allongement de la durée du travail
- 3.2. La maximisation du profit par non-répercussion des gains de productivité sur le taux de salaire
- 3.3. Les crises de surproduction/sous-consommation (ou de surinvestissement)
- 4. La « rigidité » du taux de salaire réel
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur courte période
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse keynésienne de concavité de la fonction de consommation de court terme
- 1.2. La linéarité de la fonction de consommation de long terme
- 1.3. Les fausses réponses à cette contradiction
- 2.1. L’effet de ces innovations sur la fonction d’utilité de la consommation
- 2.2. L’effet de ces innovations sur l’arbitrage consommation/épargne
- 2.3. Autres déterminants des comportements de consommation
- 3.1. Interaction entre les comportements de production et ceux de consommation
- 3.2. Les implications sur la théorie de la croissance
- 3.3. Les implications particulières pour le travail
- 4.1. Les cycles de Juglar
- 4.2. Les fluctuations de Kondratieff
- 5.1. Les débuts de la révolution industrielle
- 5.2. Les « Trente glorieuses » et leur retournement
- 5.3. La leçon des faits
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur longue période
- Introduction
- 1.1. Le chômage de courte période
- 1.2. Le chômage de longue période
- 1.3. Quid de la valeur « travail » ?
- 2.1. Le travail est un facteur homogène : le retour des crises cycliques de courte (ou moyenne) période
- 2.2. Le travail est un facteur hétérogène : l’aggravation des inégalités sociales
- 3.1. Un coût du travail trop élevé ? Notamment du SMIC ?
- 3.2. Un droit du travail trop contraignant ?
- 3.3. Des prélèvements obligatoires trop élevés ?
- 3.4. La mondialisation ?
- 3.5. L’incertitude ?
- 3.6. Trop d’immigrés ?
- Conclusion : partager équitablement la valeur ajoutée et la demande de travail
- 1. Le courant néoclassique : la faille principale
- 2. Le courant keynésien : une critique inachevée
- 3. Le courant marxien : un isolement dommageable
- 4. Le courant schumpétérien : une reconnaissance tardive
- Conclusion générale
- Du même auteur
- Bibliographie
- Index
- Tires de la collection
Chapitre VI. Une synthèse théorique est-elle possible ?
Chapter
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Chapitre VI
Une synthèse théorique est-elle possible ?
1. Le courant néoclassique : la faille principale
La grande innovation de l’économie néo-classique, dans la seconde moitié du XIXe siècle, a consisté à raisonner les notions de valeur d’usage et de coût (c’est-à-dire d’utilité et de désutilité), non seulement en termes de totalité et de moyenne – ce que faisait déjà l’économie classique – mais également à la marge avec l’introduction du raisonnement marginal. Ainsi, le concept d’utilité marginale a permis de mieux appréhender le phénomène de la demande et de ses paradoxes : des produits d’une très grande utilité, indispensables à la vie, comme l’eau et les aliments se vendent généralement à des prix beaucoup plus bas que des produits superflus tels l’or ou les diamants… Et les notions d’utilité marginale et de coût marginal, qui sont en arrière-plan de la définition des courbes de demande et d’offre de bien, ont permis de représenter les mécanismes d’ajustement de marché de façon beaucoup plus précise dans le court terme. Cette « révolution marginaliste » – comme on a qualifié l’introduction de cette nouvelle forme de raisonnement en économie – a ouvert la voie à tous les calculs d’optimisation : comment tirer un avantage maximal de ressources rares à usage alternatif. Le couronnement de cette construction théorique a été la démonstration des conditions d’existence d’un équilibre général sur l’ensemble des marchés. D...
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- Titre
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- À propos de l’auteur
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- Pour référencer cet eBook
- Table des matières
- Avant-propos
- 1. L’offre de travail des salariés n’est pas autonome vis-à-vis de la demande mais subordonnée peu ou prou à celle-ci
- 2. Le progrès technique exerce sur la dynamique économique deux impacts fondamentalement différents
- Plan de l’ouvrage
- Introduction
- 1.1. Une asymétrie déjà reconnue par Adam Smith
- 1.2. Une manifestation contemporaine d’asymétrie : stress et harcèlement au travail
- 1.3. Une asymétrie que législateurs et juristes ont dû reconnaître
- 2.1. Les crises de courte durée (ou de courte période)
- 2.2. Les fluctuations de longue durée (de longue période)
- 3.1. L’allongement de la durée du travail au début de la révolution industrielle
- 3.2. Le partage irrégulier des gains de productivité entre revenu et loisir
- 4.1. Un thème dominant : augmenter les salaires
- 4.2. La « place particulière » de la réduction du temps de travail
- 4.3. Les objectifs visés par la réduction de la durée du travail
- 4.4. L’opposition du patronat
- 4.5. Les critiques des économistes à l’égard du raisonnement du Mouvement ouvrier
- 4.6. Une volonté de transformation de la société
- 5.1. Les prémices d’un droit spécifique du travail (avant 1914)
- 5.2. De l’État « simple arbitre » à l’État « chef d’orchestre »91 (après 1914)
- 5.3. La réglementation de la durée du travail aujourd’hui en France
- Conclusion : des raisonnements erronés et sophistiques ?
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse d’optimisation des choix
- 1.2. La courbe d’offre individuelle de travail
- 1.3. L’interprétation de l’évolution historique de la durée du travail
- 1.4. L’offre globale de travail sur le marché
- 2.1. La demande de travail par une entreprise concurrentielle
- 2.2. La demande globale de travail sur le marché
- 3. L’équilibre du marché du travail, ses modifications et les distorsions
- 4.1. Les différentes hypothèses relâchées
- 4.2. Les modèles de négociations salariales
- Conclusion : des représentations du marché du travail peu convaincantes
- Introduction
- 1.1. L’offre de force de travail en situation de dépendance
- 1.2. L’offre individuelle de travail quand l’employeur décide de faire varier sa durée
- 1.3. L’offre globale de travail salarié en situation de dépendance
- 1.4. Comparaison avec d’autres marchés caractérisés par des asymétries de rapport de force
- 2.1. La demande de travail à long terme par une entreprise
- 2.2. La demande de force de travail par une entreprise
- 2.3. La demande de travail à long terme sur le marché
- 3.1. La maximisation du profit par allongement de la durée du travail
- 3.2. La maximisation du profit par non-répercussion des gains de productivité sur le taux de salaire
- 3.3. Les crises de surproduction/sous-consommation (ou de surinvestissement)
- 4. La « rigidité » du taux de salaire réel
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur courte période
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse keynésienne de concavité de la fonction de consommation de court terme
- 1.2. La linéarité de la fonction de consommation de long terme
- 1.3. Les fausses réponses à cette contradiction
- 2.1. L’effet de ces innovations sur la fonction d’utilité de la consommation
- 2.2. L’effet de ces innovations sur l’arbitrage consommation/épargne
- 2.3. Autres déterminants des comportements de consommation
- 3.1. Interaction entre les comportements de production et ceux de consommation
- 3.2. Les implications sur la théorie de la croissance
- 3.3. Les implications particulières pour le travail
- 4.1. Les cycles de Juglar
- 4.2. Les fluctuations de Kondratieff
- 5.1. Les débuts de la révolution industrielle
- 5.2. Les « Trente glorieuses » et leur retournement
- 5.3. La leçon des faits
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur longue période
- Introduction
- 1.1. Le chômage de courte période
- 1.2. Le chômage de longue période
- 1.3. Quid de la valeur « travail » ?
- 2.1. Le travail est un facteur homogène : le retour des crises cycliques de courte (ou moyenne) période
- 2.2. Le travail est un facteur hétérogène : l’aggravation des inégalités sociales
- 3.1. Un coût du travail trop élevé ? Notamment du SMIC ?
- 3.2. Un droit du travail trop contraignant ?
- 3.3. Des prélèvements obligatoires trop élevés ?
- 3.4. La mondialisation ?
- 3.5. L’incertitude ?
- 3.6. Trop d’immigrés ?
- Conclusion : partager équitablement la valeur ajoutée et la demande de travail
- 1. Le courant néoclassique : la faille principale
- 2. Le courant keynésien : une critique inachevée
- 3. Le courant marxien : un isolement dommageable
- 4. Le courant schumpétérien : une reconnaissance tardive
- Conclusion générale
- Du même auteur
- Bibliographie
- Index
- Tires de la collection
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Table des matières
- Avant-propos
- 1. L’offre de travail des salariés n’est pas autonome vis-à-vis de la demande mais subordonnée peu ou prou à celle-ci
- 2. Le progrès technique exerce sur la dynamique économique deux impacts fondamentalement différents
- Plan de l’ouvrage
- Introduction
- 1.1. Une asymétrie déjà reconnue par Adam Smith
- 1.2. Une manifestation contemporaine d’asymétrie : stress et harcèlement au travail
- 1.3. Une asymétrie que législateurs et juristes ont dû reconnaître
- 2.1. Les crises de courte durée (ou de courte période)
- 2.2. Les fluctuations de longue durée (de longue période)
- 3.1. L’allongement de la durée du travail au début de la révolution industrielle
- 3.2. Le partage irrégulier des gains de productivité entre revenu et loisir
- 4.1. Un thème dominant : augmenter les salaires
- 4.2. La « place particulière » de la réduction du temps de travail
- 4.3. Les objectifs visés par la réduction de la durée du travail
- 4.4. L’opposition du patronat
- 4.5. Les critiques des économistes à l’égard du raisonnement du Mouvement ouvrier
- 4.6. Une volonté de transformation de la société
- 5.1. Les prémices d’un droit spécifique du travail (avant 1914)
- 5.2. De l’État « simple arbitre » à l’État « chef d’orchestre »91 (après 1914)
- 5.3. La réglementation de la durée du travail aujourd’hui en France
- Conclusion : des raisonnements erronés et sophistiques ?
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse d’optimisation des choix
- 1.2. La courbe d’offre individuelle de travail
- 1.3. L’interprétation de l’évolution historique de la durée du travail
- 1.4. L’offre globale de travail sur le marché
- 2.1. La demande de travail par une entreprise concurrentielle
- 2.2. La demande globale de travail sur le marché
- 3. L’équilibre du marché du travail, ses modifications et les distorsions
- 4.1. Les différentes hypothèses relâchées
- 4.2. Les modèles de négociations salariales
- Conclusion : des représentations du marché du travail peu convaincantes
- Introduction
- 1.1. L’offre de force de travail en situation de dépendance
- 1.2. L’offre individuelle de travail quand l’employeur décide de faire varier sa durée
- 1.3. L’offre globale de travail salarié en situation de dépendance
- 1.4. Comparaison avec d’autres marchés caractérisés par des asymétries de rapport de force
- 2.1. La demande de travail à long terme par une entreprise
- 2.2. La demande de force de travail par une entreprise
- 2.3. La demande de travail à long terme sur le marché
- 3.1. La maximisation du profit par allongement de la durée du travail
- 3.2. La maximisation du profit par non-répercussion des gains de productivité sur le taux de salaire
- 3.3. Les crises de surproduction/sous-consommation (ou de surinvestissement)
- 4. La « rigidité » du taux de salaire réel
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur courte période
- Introduction
- 1.1. L’hypothèse keynésienne de concavité de la fonction de consommation de court terme
- 1.2. La linéarité de la fonction de consommation de long terme
- 1.3. Les fausses réponses à cette contradiction
- 2.1. L’effet de ces innovations sur la fonction d’utilité de la consommation
- 2.2. L’effet de ces innovations sur l’arbitrage consommation/épargne
- 2.3. Autres déterminants des comportements de consommation
- 3.1. Interaction entre les comportements de production et ceux de consommation
- 3.2. Les implications sur la théorie de la croissance
- 3.3. Les implications particulières pour le travail
- 4.1. Les cycles de Juglar
- 4.2. Les fluctuations de Kondratieff
- 5.1. Les débuts de la révolution industrielle
- 5.2. Les « Trente glorieuses » et leur retournement
- 5.3. La leçon des faits
- Conclusion : une histoire sociale devenant intelligible sur longue période
- Introduction
- 1.1. Le chômage de courte période
- 1.2. Le chômage de longue période
- 1.3. Quid de la valeur « travail » ?
- 2.1. Le travail est un facteur homogène : le retour des crises cycliques de courte (ou moyenne) période
- 2.2. Le travail est un facteur hétérogène : l’aggravation des inégalités sociales
- 3.1. Un coût du travail trop élevé ? Notamment du SMIC ?
- 3.2. Un droit du travail trop contraignant ?
- 3.3. Des prélèvements obligatoires trop élevés ?
- 3.4. La mondialisation ?
- 3.5. L’incertitude ?
- 3.6. Trop d’immigrés ?
- Conclusion : partager équitablement la valeur ajoutée et la demande de travail
- 1. Le courant néoclassique : la faille principale
- 2. Le courant keynésien : une critique inachevée
- 3. Le courant marxien : un isolement dommageable
- 4. Le courant schumpétérien : une reconnaissance tardive
- Conclusion générale
- Du même auteur
- Bibliographie
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- Tires de la collection