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Le Nouveau Roman et les États-Unis

de Sophie Guermès (Éditeur de volume)
©2021 Collections 190 Pages

Résumé

Ce volume rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu à l’université de Bretagne occidentale (Brest). La publication des lettres adressées par Nathalie Sarraute, lors de son premier séjour en Amérique du nord, à son mari Raymond, du 1er février au 14 mars 1964, a fourni l’occasion de s’interroger sur le succès que remportèrent outre-Atlantique des romanciers ayant pour point commun de se détourner des modes traditionnels de narration.
Les États-Unis ont en effet souvent reconnu avant la France les écrivains du « Nouveau Roman ». Ils y ont rapidement été traduits, on les y a invités, leur œuvre y a rayonné alors qu’elle restait marginale dans leur pays d’origine.
Des spécialistes de renommée internationale analysent les séjours que firent aux États-Unis dans les années 60 Michel Butor, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Claude Ollier, Marguerite Duras et Robert Pinget, ainsi que la diffusion et la traduction de leurs romans en Amérique du nord. Ils démontrent aussi la façon dont fonctionnaient les réseaux américains. La réactivité des universitaires, traducteurs, attachés d’ambassade, dans le domaine culturel, leur a permis d’être les premiers à détecter les avant-gardes.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Introduction (Sophie GuermèsUniversité de Brest)
  • Le colloque du Nouveau Roman à New York en 1982 (Alastair B. DuncanUniversity of Stirling)
  • Claude Simon en américain, entre critique universitaire et réception journalistique (Emelyn LihNew York University)
  • Échanges épistolaires des Nouveaux Romanciers : leur accueil universitaire aux États-Unis (Carrie C. LandfriedFranklin & Marshall College)
  • Deux approches de New York : Projet pour une révolution à New York de Robbe-Grillet et Été indien de Claude Ollier (Sjef HouppermansUniversité de Leiden)
  • Les premiers voyages de Nathalie Sarraute et de Claude Ollier aux États-Unis ou le Nouveau Roman en représentation (Olivier WagnerBibliothèque nationale de France)
  • La découverte de l’Amérique : poétique de l’espace urbain chez Butor, Simon, Ollier et Sarraute (Sophie GuermèsUniversité de Brest)
  • Butor et les États-Unis : trajets d’écriture (Bruna DonatelliUniversité Roma Tre)
  • Nouveau Roman et art américain des années 1960 : une contemporanéité de pensée (Lison NoëlUniversité Paris-Ouest)
  • Marguerite Duras, Samuel Beckett et l’Amérique (Virginie PodvinUniversité de Brest)
  • Nathalie Sarraute, du Royaume-Uni aux États-Unis (Valerie MinogueUniversity of Wales)
  • Bibliographie
  • Titres de la collection

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Introduction

Sophie GUERMÈS

Université de Brest

Ce volume rassemble les actes d’un colloque (« Autour des Lettres d’Amérique de Nathalie Sarraute. Le Nouveau Roman et les États-Unis ») qui s’est tenu à l’université de Bretagne occidentale, à Brest, les 15 et 16 mars 20181. La publication alors récente des lettres adressées par Nathalie Sarraute, lors de son premier séjour en Amérique du nord, à son mari Raymond, du 1er février au 14 mars 1964, a fourni l’occasion de s’interroger sur la vogue que connurent outre-Atlantique les romanciers qui avaient pour point commun de se détourner des modes traditionnels de narration.

Il fut un temps, en effet, où les États-Unis s’intéressaient aux écrivains français travaillant en poètes. Peut-être les universitaires français établis dans les facultés américaines y étaient-ils pour quelque chose. Heureux temps où un roman, pour être édité puis traduit, ne devait pas être exclusivement « a story » destinée à fournir dans un second temps un scénario qui hisserait le futur film en haut du Box-office. Heureux temps, celui où de grands créateurs littéraires furent reconnus comme tels et reçus comme autant de rois (et pour Sarraute, qui file la métaphore, de reines2) à New York3 d’abord, puis dans d’autres États du pays.

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Nathalie Sarraute, dès son arrivée, voit dans la vitrine d’une grande librairie de la Cinquième avenue non seulement Les Fruits d’Or, roman récemment paru, mais aussi sa photo, accompagnée de cette inscription en grosses lettres : « Welcome to Nathalie Sarraute to the United States »4. Partout où elle va, elle est écoutée et acclamée, éblouissant les Américains (intellectuels, étudiants, membres de la high society) par son anglais impeccable5. En France, à soixante-trois ans et demi, elle commence à peine à être reconnue, depuis la parution du Planétarium, qui a élargi le cercle des happy few lecteurs de Tropismes, Portrait d’un inconnu, Martereau, et de L’Ère du soupçon ; mais ses tirages sont encore faibles, tout comme ses droits d’auteur. Aux États-Unis, tout s’inverse : George Braziller, éditeur new-yorkais, a publié en 1958 la traduction en anglais de Portrait d’un inconnu par Maria Jolas6, celle de Martereau en 1959, celle du Planétarium dès 1960, et en 1963 celles de L’Ère du soupçon et des Fruits d’or ; à l’inverse, sollicité par Simone de Beauvoir pour La Force des choses, il « hésite (très mauvaise impression ici sur la presse qu’elle a eue) »7. En revanche, écrit Sarraute à son mari, « Fruits d’Or transportent les intellectuels : véritable événement ici !!!! » – même si elle ne souligne pas l’adverbe de lieu, celui-ci s’oppose aussi implicitement que fortement à la relative indifférence que son roman suscite en France (ce n’est qu’en mai 1964 qu’elle recevra le Prix international de littérature, décerné six fois seulement, par un jury averti si l’on en juge par les auteurs récompensés, de Beckett à Gombrowicz). « Les articles élogieux pleuvent ici sur Les Fruits d’Or. Braziller, ravi, fait une réclame énorme. Je vais en parler à Claude Gallimard qui n’a rien fait !!! et lui tenir la dragée haute. »8 On lui demande des conférences supplémentaires. « Il me semble que chaque fois ←10 | 11→que j’ouvre la bouche, les dollars pleuvent. Ici je vais toucher 1000 dollars. Ô miracles des destinées humaines ! »9 Le public afflue : « Jeudi soir, on a encore refusé du monde »10. L’effervescence se poursuit tout au long de son séjour, et Sarraute en rend compte avec son humour habituel. Ainsi,

toute la société de Milwaukee était, paraît-il, en ébullition et un snobisme effréné déchirait la high society au sujet des 2 cocktails (dimanche soir et hier soir) donnés en mon honneur. Dimanche soir, tel Khrouchtchev, j’étais assise, très isolée, auprès des maîtres de maison, personne n’osant s’approcher ni demeurer plus d’une minute auprès de moi, m’observant à la dérobée. Résultat : ennui mortel11.

Bien qu’elle soit, d’une part, à la fois stupéfaite et ravie de ce succès, et, d’autre part, très consciente de l’absolue nouveauté de ce qu’elle apporte à la littérature, Sarraute conserve suffisamment de recul pour trouver insensé qu’on vienne l’écouter plusieurs fois (d’autant plus qu’elle dira le même texte, ce qui l’embarrasse vis-à-vis de ceux qui l’entendront se répéter) : « Ce soir ma conférence en anglais au Poetry Center est la plus importante. Bien des gens qui l’ont déjà entendue au Columbia University veulent y retourner (c’est gênant de leur répéter mot pour mot la même chose. Morot-Sir, son adjoint, Assia l’ont déjà entendue 2 fois ! Assia tient à y retourner ce soir : elle est folle). »12

Précisément, écoutant la suggestion d’Assia Minor-Gavronsky, une amie d’enfance vivant à New York, elle cherche depuis son arrivée à convaincre Raymond Sarraute de venir. « Ici, les gens même intellectuels pas très riches vont passer 8 jours à Paris […]. Et pour nous, New York, c’est comme la lune ! »13 Voulant tout partager avec lui, elle lui assure que le voyage n’est ni long, ni fatigant, et que tout ce qu’il y verra le ←11 | 12→ravira. « Je me réjouis en t’imaginant ici, et ta joie. »14 Elle veille aussi à distance sur ses enfants, et ses petits-enfants, multipliant les conseils à son mari, quand celui-ci, ayant obtenu son visa, est sur le point de la rejoindre. Exubérante, elle lui décrit leurs prochaines vacances comme une escapade d’écoliers : « Avec toi, on vadrouillera en liberté ! » ; « On s’amusera bien » ; « Je crois que c’est fou ce qu’on va s’amuser » ; « On va bien s’amuser »15. D’où la formule conclusive employée dans l’une de ses dernières lettres : « Je t’embrasse bien fort mon vieux et si jeune Chien Loup. »16

L’enthousiasme, perceptible dans ses jugements (sur les lieux, mais aussi les personnes qu’elle rencontre) ainsi que dans son recours constant à l’hyperbole et à la ponctuation forte, transmet au lecteur une image très jeune de cette sexagénaire pleine de vitalité. C’est qu’elle trouve aux États-Unis, outre la reconnaissance massive qui lui manque encore en France, beaucoup de chaleur humaine et de démonstrations d’affection. Le verbe « adorer », appliqué à elle-même, compte d’innombrables occurrences. Tout en n’étant pas dupe de l’effet de mode qu’elle suscite dans le monde qui l’accueille17, elle savoure et prend une revanche qui est un véritable bain de jouvence. Elle qui a connu une enfance difficile, en grande partie élevée par une belle-mère qui ne démontrait de l’amour qu’à ses propres enfants, n’en revient pas d’être entourée, complimentée, choyée, enfin appréciée à sa juste valeur. « Tout le monde m’adore. Ô si les Tcherniak voyaient ça ! »18

Si l’événement éditorial qu’a constitué la parution des Lettres d’Amérique a inspiré la tenue du colloque, celui-ci a évoqué l’ensemble des écrivains qui, enrôlés à leur insu sous la bannière du « Nouveau Roman » (expression employée en 1957 par un critique qui leur était hostile, le journaliste et académicien Émile Henriot, et reprise en 1963 par Alain Robbe-Grillet), ont fait le voyage en Amérique pour y diffuser leur conception de la littérature. Par-delà les différences, parfois immenses, entre eux, ils partageaient la conviction que le roman ne pouvait plus rester figé dans des structures qui dataient de plus d’un siècle.

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Alastair B. Duncan a relaté le colloque sur le Nouveau Roman qui s’est tenu du 30 septembre au 2 octobre 1982 à New York University, sous l’égide de Tom Bishop. Nathalie Sarraute, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet et Robert Pinget y participaient, ainsi que des romanciers américains. Ce colloque, dont les actes ont été édités seulement en anglais, par Lois Oppenheim, a été l’occasion de dénoncer l’emprise théorique et idéologique de Jean Ricardou.

Emelyn Lih a étudié la réception de Claude Simon aux États-Unis, qu’il s’agisse d’études universitaires ou de comptes rendus parus dans la presse. Les deux productions sont restées séparées, notamment parce que les études académiques citent le texte original, tandis que la presse signale les traductions des romans. E. Lih balaie l’idée reçue selon laquelle la réception simonienne dans le monde universitaire américain serait restée pauvre ; en revanche, les journalistes ont souvent été rebutés – comme en France d’ailleurs – par le style des romans de C. Simon.

Carrie Lanfried a suivi à travers leurs correspondances le récit des séjours que firent aux États-Unis Claude Ollier, R. Pinget, Michel Butor, A. Robbe-Grillet et N. Sarraute. Il s’agit de lettres pour la plupart encore inédites, conservées dans des fonds d’archives (BnF, Imec, Bibliothèque Doucet). Les impressions de ces écrivains ont été aussi variées que les circonstances de leurs voyages ; on mesure aussi dans ces lettres les liens entre les uns et les autres, mais aussi leurs inimitiés, avérées ou souterraines.

Sjef Houppermans a étudié l’approche de New York par C. Ollier dans Été indien, et Robbe-Grillet dans Projet de révolution à New York. Il y montre que la ville représentée par ce dernier, en dépit du maintien de quelques références (Manhattan, Harlem…), se déréalise et provoque l’errance du lecteur ; quant à Ollier, il met en place un dispositif géométrique tendant vers l’abstraction tout en conservant une part documentaire, et une attention particulière aux rythmes. Tous deux se sont souvenus de Kafka, mais de façon différente : les incipit du Procès et du Château pour Robbe-Grillet, Amerika pour Ollier.

Olivier Wagner a comparé le récit des premiers voyages de C. Ollier et N. Sarraute en s’appuyant sur leurs correspondances. Ollier, qui devait son séjour à l’appui de Sarraute, lui écrivit régulièrement, lui faisant part de ses impressions, tout en diffusant auprès du public venu l’écouter les théories du Nouveau Roman, avant que Sarraute ne vienne expliquer ce qu’elle cherchait à faire. O. Wagner propose aussi la traduction de la ←13 | 14→conférence en anglais intitulée « Roman et réalité », différente de celle que Sarraute écrivit en français sous ce même titre.

J’ai analysé la poétique de l’espace urbain dans des textes relevant de genres différents. Mobile, Orion aveugle/Les Corps conducteurs et Été indien sont trois textes composés, qui font surgir les États-Unis de façon différente, Butor, sous la double égide de Calder et de Pollock, en mouvement, toujours gagné par le désir de totalité, donnant une large vision du territoire, Simon, sous la double égide de Poussin et de Rauschenberg, suivant pas à pas l’avancée d’un homme malade sur une avenue new-yorkaise, en même temps que d’autres « corps conducteurs », Ollier conservant les composantes traditionnelles du roman, sans pour autant écrire un roman conventionnel, et disséminant des traces de l’american way of life tout en parvenant à déréaliser New York. Quant à Sarraute découvrant pour la première fois un pays où elle est souvent retournée, elle témoigne dans ses lettres d’un perpétuel enthousiasme, mêlé de stupeur ; mais les États-Unis n’ont eu, pour autant, aucune influence sur son œuvre.

Bruna Donatelli a étudié la façon dont M. Butor a témoigné du mythe américain, et intégré à sa création pluriforme de nouvelles cultures, dont les rythmes inventés par les musiciens de jazz. Il a eu aussi une approche visuelle du pays, et les nombreuses photos qu’il a prises ont servi à l’élaboration de Mobile, livre dans lequel il a classé tout ce qu’il remarquait, en y ajoutant des fragments de documents historiques lui permettant de dénoncer la ségrégation et l’exclusion, alors même que le choix d’une forme originale lui évitait de verser dans l’idéologie.

Lison Noël a analysé l’influence des auteurs du Nouveau Roman sur les artistes du Minimalisme, montrant une communauté de préoccupations, en dépit de la différence des moyens d’expression. Certains artistes ont donné des traductions plastiques d’œuvres littéraires ; d’autres en ont nourri leurs créations chorégraphiques, trouvant un écho de leurs propres recherches dans le refus de la narration, l’absence de motivation, la référence aux actes quotidiens comme aux objets de la vie courante, et le rejet de l’anthropocentrisme.

Virginie Podvin a comparé le rapport ambigu que Marguerite Duras et Samuel Beckett ont entretenu avec les États-Unis. Ils y avaient le même traducteur, Barney Rosset. Duras s’est montrée critique vis-à-vis de la politique et de la société américaines, tout en affirmant qu’elle aimait le pays ; Beckett est resté silencieux sur ce point, et a décliné les ←14 | 15→invitations à venir enseigner, même à Harvard. Venu à New York au cours de l’été 1964 pour Film, il a décrété que ce pays n’était pas fait pour lui, qui préférait l’art européen ; Duras, en revanche, estimait la culture américaine, à l’exception de l’industrie cinématographique. Tous deux, qui avaient tardé à être reconnus en France, ont bénéficié d’une large audience outre-Atlantique.

Un témoignage, pour finir : celui de Valerie Minogue, amie de N. Sarraute et éditrice de plusieurs de ses romans en Pléiade. Elle a rappelé que 1964 ne fut pas seulement l’année où celle-ci découvrit l’Amérique, mais aussi celle où elle vint faire des conférences à Londres ; la romancière se rendait souvent au Royaume-Uni, depuis l’adolescence. Commentant les Lettres d’Amérique à la lumière de sa connaissance personnelle de Sarraute, V. Minogue souligne la profondeur de l’amour qui liait la romancière à son mari, l’attention qu’elle ne cessait de témoigner à ses filles, ainsi que l’humour et la fraîcheur d’esprit qui la caractérisaient.

Terminons en citant quelques chiffres. Dans sa thèse sur la réception du Nouveau Roman aux États-Unis, Lison Noël a dénombré 24 thèses (16 entières, 8 partielles) sur Butor, de 1966 à 1994, 6 ouvrages en anglais, de 1965 à 1981, 9 traductions, de 1954 à 1996 ; sur Duras, 40 thèses entières, et 40 partielles, de 1968 à 1998, 18 ouvrages, et 21 traductions de 1952 à 2011 ; sur Pinget, 5 thèses, de 1972 à 1989, 1 livre, en 1977, 12 traductions de 1961 à 1991 ; sur Robbe-Grillet, 16 thèses entières, 19 partielles, de 1965 à 1997, 9 ouvrages entiers, 6 partiels, 5 chapitres d’ouvrages, de 1964 à 1998, et 14 traductions de 1958 à 2003 ; sur Sarraute, 21 thèses entières, 8 partielles, de 1969 à 1994, 1 chapitre, 3 ouvrages entiers et 3 partiels, de 1967 à 1994, 13 traductions de 1958 à 1997 de 1959 à 2004 ; sur Simon, 12 thèses entières, 5 partielles, de 1966 à 1992, 6 ouvrages, de 1979 à 1998, 12 traductions19. Ces chiffres témoignent de l’intérêt que suscita le Nouveau Roman dans le monde universitaire et intellectuel américain, non seulement à partir des années 1960, mais jusqu’au début du XXIe siècle.

Résumé des informations

Pages
190
Année
2021
ISBN (PDF)
9782807614628
ISBN (ePUB)
9782807614635
ISBN (MOBI)
9782807614642
ISBN (Broché)
9782807614611
DOI
10.3726/b17698
Langue
français
Date de parution
2021 (Janvier)
Published
Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2021. 190 p.

Notes biographiques

Sophie Guermès (Éditeur de volume)

Ancienne élève de l’École Normale Supérieure Ulm, Sophie Guermès est professeur de littérature à l’université de Bretagne occidentale (Brest) et directrice du CECJI (EA 7289). Elle consacre ses travaux de recherche à la poésie, au roman et aux correspondances des XIXe et XXe siècles.

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Titre: Le Nouveau Roman et les États-Unis
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