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La dia-variation en français actuel

Etudes sur corpus, approches croisées et ouvrages de référence

de Gaétane Dostie (Éditeur de volume) Pascale Hadermann (Éditeur de volume)
©2015 Comptes-rendus de conférences VIII, 464 Pages
Série: Sciences pour la communication, Volume 116

Résumé

Ce volume réunit 17 articles sélectionnés à l’issue du colloque La dia-variation en français actuel. Des corpus aux ouvrages de référence (dictionnaires / grammaires) qui s’est tenu à l’Université de Sherbrooke du 29 au 31 mai 2013. Ces articles sont axés sur la problématique de la variation linguistique à travers des études de cas diversifiées portant sur des faits lexicaux, morphosyntaxiques et phonétiques.
Les contributions sont rassemblées sous 5 sections, eu égard à l’angle d’attaque privilégié pour décrire les phénomènes examinés. On y trouve ainsi des études sémantico-grammaticales, des études sémantico-discursives, des études lexicologiques, des études sociolinguistiques et des études orientées vers l’acquisition du français en tant que L2. L’attention se focalise, dans les analyses, sur les particularités des phénomènes considérés d’un point de vue intrasystémique et sur leurs rôles dans le diasystème. La question relative à la représentation des faits de variation lexicale dans les ouvrages de référence est également mise en avant-plan dans plusieurs contributions.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’auteur/l’éditeur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Présentation
  • Autour de la dia-variation en français actuel
  • Section 1 : Etudes sémantico-grammaticales
  • Que-relles. Descriptions et emplois variés du morphème jonctif que en français : un tour d’horizon
  • Analyse grammaticale et sur corpus de l’expression c’est quoi (?)
  • De l’évolution des propriétés du mot grave en français européen moderne
  • Variation intrasystémique et transcatégorialité : l’emploi plurifonctionnel du marqueur comparatif comme
  • D’autant (plus) (que). De la corrélation comparative subjective à la cause emphatique intersubjective
  • Section 2 : Etudes sémantico-discursives
  • Réflexions sur la (quasi-)synonymie et la variation diaphasique. L’exemple de et/pis en français québécois familier
  • Variation sémantique et jeu de la référence : le cas de la réduction de signes
  • La variation diamésique/diaphasique des marqueurs discursifs alors et quoi en périphérie droite
  • Ajustement et variation par l’autrement dit
  • La parole proverbiale : figement ou variation. Cas de quelques proverbes marocains
  • Section 3 : Etudes lexicologiques
  • L’éclairage des banques textuelles pour le traitement lexicographique de présentement
  • Du métadiscours au dictionnaire. Pour un étiquetage unifié des mises en relief en lexicographie francophone
  • QU.IT. une ressource électronique mise à disposition des traducteurs italiens pour « comprendre » la dia-variation du français (québécois)
  • Section 4 : Etudes sociolinguistiques
  • Usages de la liaison dans le corpus des ESLOs : vers de nouveaux (z)ouvrages de référence ?
  • Etude de la variation des formes si / si que en français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick (Canada)
  • Section 5 : Etudes en acquisition du français L2
  • Variations dans l’expression du mouvement en français L2 et impact de la L1
  • Les pronoms objets dans le discours spontané parlé
  • Résumés des articles

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Présentation

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Autour de la dia-variation en français actuel

GAÉTANE DOSTIE

Université de Sherbrooke, Québec

PASCALE HADERMANN

Université de Gand, Belgique

Les 29, 30 et 31 mai 2013, l’Université de Sherbrooke était l’hôte du premier colloque international La dia-variation en français actuel. Des corpus aux ouvrages de référence (dictionnaires/ grammaires). Ce colloque faisait suite à un atelier d’étude consacré à la même thématique qui s’était tenu, l’année précédente, à l’Université de Gand. L’objectif des deux rencontres était de réfléchir à la question de la dia-variation telle qu’elle se manifeste en français dans les années 2000, c’est-à-dire à la variation diaphasique (liée aux registres de langue), diastratique (relative aux classes sociales) et diatopique (en lien avec l’espace donc, avec la géographie), qu’elle résulte ou non de changements amorcés de longue date.

Le présent volume réunit un ensemble de textes sélectionnés à l’issue du colloque de Sherbrooke. Ceux-ci sont axés sur la problématique large de la variation linguistique à travers des études de cas diversifiées portant, pour une part importante, sur des faits lexicaux et, de manière complémentaire, sur des faits morphosyntaxiques et phonétiques. En guise d’exemple, C. D. Pusch analyse le complémenteur que, Fl. Lefeuvre étudie l’interrogation (directe et indirecte) en c’est quoi, A. Zribi-Hertz examine les nouveaux emplois acquis par grave en français européen non standard, M. Pierrard s’intéresse aux glissements de sens et d’emploi du marqueur comparatif comme et P. Hadermann, à ceux du marqueur d’autant (plus/moins/mieux) que. De même, G. Dostie scrute les usages des coordonnants pis et et en français québécois familier, M. Bergeron-Maguire se penche sur présentement en français du 17e siècle jusqu’à ← 3 | 4 → aujourd’hui et I. Wissner s’attarde aux substantifs argent (au féminin) et batture, en Europe et en Amérique du Nord. Pour donner encore un exemple, V. Zotti porte son attention sur des unités diastratiquement et/ou diaphasiquement marquées (cf. gougoune, chicaner, tanné, à matin, astheure et icitte en français québécois) dont la présence, dans les œuvres littéraires, pose des enjeux de taille aux traducteurs. Enfin, L. Beaulieu et W. Cichocki s’interrogent sur l’alternance si/si que en français acadien parlé dans le nord-est du Nouveau-Brunswick et O. Baude et C. Dugua s’attardent à la liaison.

Les différents textes font une part importante aux données authentiques prélevées dans des sources variées. Ils reposent, pour plusieurs, sur des corpus de langue orale accessibles en ligne comme le Corpus de français parisien des années 2000 (CFPP2000), le Corpus de français parlé au Québec (CFPQ), le Corpus oral de français parlé en Suisse Romande (OFROM) et les Enquêtes sociolinguistiques à Orléans (ESLO ; entre autres, les contributions de C. D. Pusch, Fl. Lefeuvre, G. Dostie, M. Bergeron-Maguire, ainsi que O. Baude et C. Dugua).

En outre, bon nombre d’auteurs exploitent – parfois pour compléter les sources précédemment citées – des corpus écrits, notamment littéraires, comme Frantext (par exemple, Fl. Lefeuvre et P. Hadermann) et journalistiques (en particulier, Br. Courbon, C. Collin et M. Bergeron-Maguire), ainsi que des corpus constitués de propos échangés sous forme de chat et de sms (D. Uygur-Distexhe). D’autres auteurs enfin, dont A. Zribi-Hertz, M. Pierrard et Br. Courbon, mettent à profit des données prélevées sur la Toile et des exemples puisés dans des sources métalinguistiques, comme les dictionnaires, les glossaires et les grammaires (c’est le cas de P. Hadermann, Br. Courbon, M. Bergeron-Maguire, I. Wissner et V. Zotti).

L’attention se focalise, dans les analyses, sur les particularités des phénomènes étudiés d’un point de vue intrasystémique (par exemple sur leur sens) et sur leur rôle dans le diasystème (par exemple sur leur positionnement en regard d’autres marqueurs ou d’autres phénomènes relevant du même paradigme). Ainsi, Fl. Lefeuvre compare la structure c’est quoi à qu’est-ce que c’est et formule l’hypothèse que, dans sa valeur d’interrogative indirecte (ex. : mais les gens justement ils le ← 4 | 5 → savent pas c’est quoi), celle-ci serait liée à un alignement sur le schéma des interrogatives directes, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire du français. Dans les trois corpus oraux retenus aux fins de l’étude, à savoir le CFPP2000, le CFPQ et OFROM, Fl. Lefeuvre observe, au passage, que la structure c’est quoi se rencontre principalement dans le corpus québécois, bien qu’elle ne semble pas propre à cette variété diatopique de langue ; elle est en effet rapportée dans une étude sur le français de la Réunion citée par l’auteure qui en a elle-même remarqué sporadiquement l’usage dans le discours de jeunes locuteurs français. A. Zribi-Hertz oppose, de son côté, l’emploi adverbial acquis par grave depuis les années 1990 en français européen non standard (ex. : elle est grave belle cette musique) à celui de gravement adverbial (ex. : elle est gravement belle sur cette photo). Elle conclut que celui-ci ne proviendrait pas de l’adverbe gravement par apocope, mais plutôt d’une recatégorisation subie par l’adjectif. En ce qui la concerne, G. Dostie avance que pis n’est pas un synonyme exact de et en français québécois de tous les jours, contrairement à la vision commune. Les deux marqueurs n’auraient pas le même sens : pis serait un coordonnant dissociatif – d’où son inacceptabilité dans un syntagme comme *mes collègues pis amis et et serait un coordonnant associatif – d’où son utilisation naturelle dans l’exemple précité (cf. mes collègues et amis). Dans le contexte en cause, les deux noms coordonnés seraient conceptualisés comme un tout, c’est-à-dire que les collègues dont le locuteur parle seraient présentés, en même temps, comme ses amis (il ne s’agirait pas de deux groupes distincts de personnes). Br. Courbon s’attarde, quant à lui, aux formes réduites de lexèmes qu’il oppose aux formes longues dont elles proviennent (par exemple, clim pour climatisation ou encore perso pour personnel). Il soutient que l’impression de familiarité qui se dégage lors de l’emploi des premières formes découle du choix effectué, par le locuteur, de présenter une réalité en usant, précisément, de ces formes, plutôt que des formes longues qui en sont les pendants. Pour donner un dernier exemple d’analyse mettant en rapport des marqueurs voisins ou des formes apparentées, citons l’étude de L. Beaulieu et W. Cichocki. Ces derniers y comparent l’usage de si et si que (ex. : il viendra si / si que tu l’exiges) dans une communauté acadienne ← 5 | 6 → du nord-est du Nouveau-Brunswick à partir d’un corpus composé d’entrevues recueillies auprès de 4 générations de locuteurs (nés entre 1882 et 1968). Ils concluent que les locuteurs qui appartiennent aux générations de 1882 et 1909 privilégient la forme si que lorsqu’ils ont des réseaux sociaux ouverts. Au contraire, les générations de 1936 et 1968 auraient davantage recours à si que lorsqu’elles ont des réseaux fermés. Ces résultats tendraient à montrer, selon les auteurs, que la forme si que correspondrait à un changement linguistique et que son emploi serait progressivement devenu un marqueur d’appartenance à la communauté considérée.

Par ailleurs, la question relative à la représentation (réelle ou idéale) des faits de variation lexicale dans les ouvrages de référence est mise en avant-plan dans plusieurs contributions. A titre illustratif, G. Dostie s’intéresse à la question du traitement lexicographique optimal à accorder aux mots socialement neutres (comme et) selon qu’on les envisage du point de vue d’un registre de langue neutre ou soutenu, ou plutôt du point de vue d’un registre familier. I. Wissner focalise son attention, de son côté, sur la dimension métadiscursive accompagnant l’usage de diatopismes qu’il est possible de recueillir dans les corpus et en propose un système d’étiquetage formel en vue d’une exploitation en lexicographie différentielle. De même, V. Zotti met l’accent sur l’impasse à laquelle doit faire face le traducteur confronté à un texte littéraire truffé de mots qui appartiennent à une variété diatopique et/ou diaphasique de langue peu ou mal décrite d’un point de vue lexicographique. L’auteure rappelle, ce faisant, l’importance d’inclure à la nomenclature des dictionnaires le plus grand nombre possible de mots diatopiquement et diaphasiquement marqués, de décrire leur sens avec précision et, enfin, d’indiquer leur appartenance à l’un ou à l’autre des paramètres du diasystème (voire à plusieurs). Aux cas d’espèce étudiés par V. Zotti, on pourrait également ajouter ceux des formes réduites de lexèmes, perçues comme familières (du type resto pour restaurant ou encore bac pour baccalauréat), consignées de manière aléatoire dans les dictionnaires, selon l’échantillon examiné par Br. Courbon, et décrites trop sommairement, ajouterons-nous, lorsqu’elles s’y trouvent. ← 6 | 7 →

Le présent recueil est organisé en 5 sections complémentaires ; chacune d’elle regroupe des contributions qui se rejoignent eu égard à l’angle d’attaque privilégié, par leurs auteurs, pour décrire les phénomènes étudiés.

 La première section contient 5 articles orientés, dans des perspectives sémantico-grammaticales, sur la subordination (C. D. Pusch), l’interrogation (Fl. Lefeuvre), l’intensification/quantification (A. Zribi-Hertz) et la comparaison (M. Pierrard et P. Hadermann).

 La deuxième section met l’accent sur la dimension sémantico-discursive de la langue avec les études de G. Dostie sur la coordination, de Br. Courbon sur les signes réduits, de D. Uygur-Distexhe sur les marqueurs discursifs, de C. Collin sur la reformulation et, finalement, de F. Benzakour sur la recomposition, en français, de proverbes arabes.

 La section suivante réunit des études lexicologiques. Dans ce cadre, les contributions de M. Bergeron-Maguire et V. Zotti portent sur des adverbes à valeur temporelle et locative (avec en complément un regard du côté du nom et du verbe en ce qui concerne l’étude de V. Zotti) et le texte de I. Wissner est axé sur l’examen d’unités nominales marquées aux plans diatopique, diastrastique et diaphasique.

 La sociolinguistique a toujours été aux premières loges lorsqu’il s’est agi d’examiner la variation en langue. Elle trouve encore ici une place de choix avec l’étude de O. Baude et C. Dugua sur la liaison – qui insiste sur l’apport d’une linguistique variationniste fondée sur corpus pour les ouvrages de référence – ainsi que celle de L. Beaulieu et W. Cichocki sur l’emploi des formes si / si que en tête de proposition adverbiale dans le français parlé à Shippagan (section 4).

 Enfin, les deux dernières études (sections 5) établissent un lien entre variation et acquisition du français en tant que L2. Ainsi, M.-E. Michot, M. Pierrard et S. Goldschmitt s’intéressent à l’expression d’événements marquant le mouvement chez les locuteurs germanophones et francophones, puis à l’influence exercée par la langue première sur la production des locuteurs germanophones ← 7 | 8 → qui décrivent, en français, des événements relatifs au mouvement. Pour terminer, E. Shimanskaya expose l’usage fait, par les locuteurs francophones, des pronoms objets, à partir d’une exploitation du corpus de K. Beeching constitué dans les années 1980. Ce faisant, elle insiste sur le profit que les pédagogues du français L2 pourraient tirer, dans leur enseignement, d’un portrait renouvelé, par l’exploitation de corpus oraux, du domaine considéré.

Conformément à la volonté qui animait déjà l’Atelier de Gand, puis le colloque de Sherbrooke, le présent recueil résulte donc d’une rencontre entre plusieurs sous-domaines de la linguistique et plusieurs approches conceptuelles vers un objet commun.

La préparation de ce volume a été facilitée grâce à la collaboration généreuse de plusieurs collègues qui ont accepté d’évaluer un ou deux textes à l’issue du colloque de Sherbrooke. Nous les remercions sincèrement. Nous sommes particulièrement redevables à :

Silvia Adler (Université Bar-Ilan)
Anna Anastassiadis-Syméonidis (Université Aristote de Thessaloniki)
Vincent Balnat (Université de Strasbourg)
Louise Beaulieu (Université de Moncton)
Fouzia Benzakour (Université de Sherbrooke)
Injoo Choi-Jonin (Université Toulouse 2)
Wladyslaw Cichocki (University of New Brunswick)
Isabelle Collombat (Université Laval)
Nicole Côté (Université de Sherbrooke)
Céline Corteel (Université d’Artois)
Bruno Courbon (Université Laval)
Patrick Duffley (Université Laval)
Céline Dugua (Université d’Orléans)
Robert Edwards (Université de Sherbrooke)
Aline Francoeur (Université Laval)
Pierre-Don Giancarli (Université de Poitiers)
Eva Havu (Université d’Helsinki)
Pierre Larrivée (Université de Caen – Basse Normandie) ← 8 | 9 →
Chantal Lyche (Université d’Oslo)
Claire Martinot (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Estelle Moline (Université de Caen – Basse Normandie)
Aïno Niklas-Salminen (Université Aix-Marseille)
Bert Peeters (Griffith University)
Mireille Piot (Université de Grenoble)
Roda Roberts (Université d’Ottawa)
Laurence Rouanne (Universidad Complutense de Madrid)
Catherine Schnedecker (Université de Strasbourg)
Maria Svensson (Université d’Uppsala)
Jean-Michel Tarrier (Université de Toulouse 2)
Hélène Vassiliadou (Université de Strasbourg)
Marie-Thérèse Vinet (Université de Sherbrooke)
Marie-Berthe Vittoz (Université de Turin)
Chantal Wionet (Université d’Avignon)

Nous tenons également à exprimer notre gratitude à Catherine Collin (Université de Nantes) dont l’appui constant, lors de la préparation de cet ouvrage, nous a été précieux.

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Section 1 :
Etudes sémantico-grammaticales

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Que-relles. Descriptions et emplois variés du morphème jonctif que en français : un tour d’horizon

CLAUS D. PUSCH

Albert-Ludwigs-Universität Freiburg im Breisgau, Allemagne

1. Introduction

Parmi les éléments fortement grammaticalisés faisant partie du ‘noyau dur’ de la grammaire française, le morphème que se caractérise par une haute récurrence et une grande variation dans ses emplois. L’objectif de cet article est de fournir une synthèse de différentes recherches récentes – notamment celles de provenance francophone – sur ces emplois et sur la description et la catégorisation du morphème que. Dans la section 2 seront présentées les approches de C. Muller, P. Le Goffic et J. Deulofeu, en mettant en avant leurs points communs et leurs divergences. Cette partie théorique fournit les jalons descriptifs pour la section 3, qui illustre la dynamique du que en français contemporain, caractérisée par des emplois où le morphème paraît s’ajouter à d’autres éléments structuraux (extensions du que) et par des emplois où il semble être absent (réductions du que), à travers des exemples tirés, pour la plupart, de corpus oraux de différentes variétés du français. ← 13 | 14 →

2. Le statut de que en synchronie : comparaison de trois approches

Le que français et ses équivalents apparentés dans les autres langues romanes sont issus d’un groupe de pronoms latins qui ont développé – surtout dans la forme vernaculaire de cette langue – des usages en tant qu’élément conjonctif au niveau syntaxique. Pour le français moderne, la description grammaticale traditionnelle distingue trois emplois principaux du que isolé, à savoir (a) en tant que pronom interrogatif comme en (1) ; (b) en tant qu’élément jonctif (pronom ou particule ; cf. infra) introduisant une proposition relative comme en (2) ; (c) comme conjonction introduisant une proposition complétive comme en (3)1. Dans les emplois (a) et (b), que alterne avec sa forme non-clitisée quoi.

(1) donc sur le plan professionnel/ que vous dire ?/ je crois que tout est lié (FFr ; corpus Martins-Baltar 1989)

Résumé des informations

Pages
VIII, 464
Année
2015
ISBN (ePUB)
9783035193558
ISBN (PDF)
9783035203141
ISBN (MOBI)
9783035193541
ISBN (Broché)
9783034316613
DOI
10.3726/978-3-0352-0314-1
Langue
français
Date de parution
2015 (Mai)
Mots clés
variation linguistique sociolinguistique variation lexicale études lexicologiques études sémantico-grammaticales
Published
Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2015. VII, 464 p., 25 ill. n/b, 55 tabl.

Notes biographiques

Gaétane Dostie (Éditeur de volume) Pascale Hadermann (Éditeur de volume)

Professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke (Canada), Gaétane Dostie effectue des recherches qui se situent à la jonction de la sémantique, de la pragmatique et de la lexicographie. Professeure au Département de Linguistique à l’Université de Gand (Belgique), Pascale Hadermann s’intéresse à la variation linguistique en français moderne et en français langue seconde/étrangère.

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