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Voir l’habit

Discours et images du vêtement du Moyen Âge au XVII e siècle

de Danièle Duport (Éditeur de volume) Pascale Mounier (Éditeur de volume)
©2015 Comptes-rendus de conférences X, 282 Pages

Résumé

Les écrivains et les artistes du Moyen Âge et de l’âge moderne font souvent référence à la manière de se vêtir. Ils envisagent le vêtement du point de vue de son apparence – comme objet référentiel – ou comme un signe vers autre chose – vers un second élément, concret ou abstrait.
Le présent volume propose une série d’enquêtes sur la poétique du vêtement élaborée du XIIIe siècle au XVIIe siècle, issues d’un colloque organisé à Caen en mars 2014. Il analyse la représentation de l’ensemble de la tenue, c’est-à-dire du vêtement en soi, des attributs et des accessoires qui fonctionnent métonymiquement avec lui, à partir du double discours tenu : celui sur « l’habit » – nous dirions aujourd’hui plutôt « les habits » – et celui de l’habit. Il montre que le plus souvent les deux types de visions se croisent dans les textes et dans les images produits. La variété des angles d’attaque des analyses rassemblées permet le repérage d’éléments de convergence entre les deux grands genres de représentation envisagés – verbal et plastique – ainsi que l’appréciation de la spécificité de chacun d’eux.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’éditeur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Sommaire
  • Introduction
  • Partie I : Le changement dans le temps
  • Les implications historiques de l’habit dans De la vicissitude ou variété des choses en l’univers de Loys le Roy
  • Dimencherets, gorgias, frasés comme un oignon: l’invention de la mode et de sa critique vers la fin du XVe siècle
  • Le style épidictique dans deux blasons de la toilette féminine: parure du discours et « nouveaux ornemens » vers 1550
  • « Ce bonnet qu’ils ont accru jusqu’à ne plus pouvoir le mettre sur leur tête » (Saint -Simon)
  • Partie II : L’habit métonymique
  • Les « pensées rares » du duc de Nemours : habits grotesques, galanterie et présentation de soi
  • Le vêtement des juifs et du sarrasin dans le manuscrit Paris, BnF, fr. 22928 des Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci
  • Habiter la pauvreté. Les choix vestimentaires de François d’Assise
  • Un livre illustré : De gli habiti delle religioni… (1626) d’Odoardo Fialetti
  • « Prendre l’habit turc » dans les récits de voyage et de conversion au XVIIe siècle
  • Partie III : L’habit métaphorique
  • Ce que se vêtir veut dire dans Le Livre du duc des vrais amants
  • Amadis travesti : poétique du récit et ambiguïté sexuelle dans le Huitiesme Livre d’Amadis de Gaule (1548)
  • La sémantique du vêtement et les jeux du mensonge et de la vérité dans l’Heptaméron
  • L’habit féminin dans les épopées nationales du XVIIe siècle
  • La femme voilée dans la comédie du XVIIe siècle (Espagne et France) : de l’occultation de soi à l’éveil du désir masculin
  • « Voir l’habit du narrateur ». Texte et enluminures dans le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris
  • Esthétique du rapport : l’habit des allégories au théâtre (XVe -XVIe siècle)
  • L’habit métatextuel : les robes de Rabelais
  • Titres de la collection

← X | 1 → Introduction

Dans Le Voir Dit de Guillaume de Machaut l’amant affirme qu’il a été frappé par l’élégance de la toilette de sa dame et qu’il veut en rendre compte :

Mais de sa cointe vesteüre

Me tais ! dont je fais mespresure,

Qu’abit onques ne vi si cointe

Ne dame en son habit si jointe ;

Pour ce un petit en parlerai

Ne ja le voir n’en celerai1.

L’injonction du narrateur, en forme de préambule à une description détaillée, à « voir » avec lui cet « habit » résonne comme un appel, lancé depuis le XIVe siècle, à considérer l’apparence vestimentaire, à la regarder comme un objet singulier. La proposition semble encore valable quelque sept cents ans plus tard : à la différence des historiens, les spécialistes de littérature et d’arts visuels sont en tout peu nombreux jusqu’à présent à s’être intéressés à la question du costume et de ses figures au Moyen Âge et à l’âge moderne. C’est ce dont s’avise la production critique sur cette période depuis le début des années 2000. Les travaux des chercheurs sont en l’occurrence surtout historiques et sociologiques et moins développés du point de vue littéraire, sauf pour les thématiques du travestissement en général et pour le genre théâtral en particulier. Actuellement plusieurs projets concernent l’habit : la revue Apparences étudie, depuis 2007, le paraître dans tous ses aspects ; Alain Montandon propose un travail sur la sociopoétique du costume ← 1 | 2 → et des accessoires de la représentation scénique, à travers des manifestations scientifiques et des expositions2 ; des initiatives de l’INHA ont suscité des réflexions sur la représentation du costume et de l’habit de mode3.

Cet intérêt nouveau pour le vêtement dans ses aspects nous semble légitime. À considérer toutes sortes de discours et de productions visuelles de l’époque, on se rend en effet compte de l’importance donnée à ce qui sert à protéger, parer ou cacher le corps. Œuvres de fiction (romans, épopées, pièces de théâtre), poèmes, relations de voyage ou de spectacle, traités d’enseignement et manuels pratiques font souvent référence à l’habit, voire aux objets qui l’accompagnent. Enluminures décoratives, gravures allégoriques ou peintures de genre donnent aussi de façon silencieuse des indications sur ce qui couvre le corps4.

Pour le Moyen Âge, dont on sait combien l’habit est codifié, et les transgressions vestimentaires réprimées, on peut évoquer l’importance de l’habit dans la fiction et dans l’iconographie, et plus encore dans les règles monastiques, dans les ordonnances somptuaires et dans les règlements concernant le port de tel tissu ou de tel signe, pour les juifs et pour les prostituées5.

← 2 | 3 → Pour le XVIe siècle, on s’aperçoit que le vêtement est au centre de préoccupations différentes. Apparaît en effet en Flandres, en France et en Italie un genre nouveau, le recueil exclusivement centré sur l’habit6. Celui-ci comporte des gravures sur bois ou sur cuivre et un accompagnement textuel réduit. Le genre couvre tant les costumes statutaires et régionaux de France et d’Europe que ceux rapportés des voyages en Orient, en Afrique, en Asie ou au Nouveau Monde. Dans les relations de voyage de Pierre Belon, Nicolas de Nicolay, André Thevet, Jean de Léry, l’habit figure par ailleurs au même plan que les autres curiosités exotiques. Un troisième groupe de textes, du fait des intentions morales et normatives, assemble des genres très divers statuant sur les excès des mœurs. L’on peut y placer des ouvrages qui traitent occasionnellement de l’habit, comme le traité de civilité d’Érasme, le De Civilitate morum puerilium, daté de 1530, et surtout des discours édifiants exclusivement consacrés à la question, tel celui de Jérôme Châtillon, Bref et utile discours sur l’immodestie et superfluité d’habits, publié en 1577. De ce groupe relèvent aussi les ordonnances royales pour réglementer l’usage social des tissus et des parures, les textes religieux ; ainsi le Sermon de M. J. Calvin où il est montré quelle doit estre la modestie des femmes en leur habillement, de 1561. Du côté des miscellanées humanistes, recueils qui collectionnent sujets, savoirs et inventions les plus divers, on constate que quelques chapitres sont aussi consacrés au vêtement. Par exemple l’Italien Polydore Vergile en 1499, dans le De inventoribus rerum, recense les habits distincts des peuples, l’usage de la fourrure, de la soie et de la teinture7. À la suite de Pierre Messie, Antoine du Verdier, dans Les Diverses leçons, évoque quant à lui les lois somptuaires chargées de faire respecter le statut, de réguler la conquête par les gens ← 3 | 4 → de moindre fortune de vêtements et de parures qui dévient l’habit de sa fonction statutaire traditionnelle8. Quant à la dimension polémique du discours sur l’habit, qui pourrait constituer un cinquième groupe d’ouvrages, tous les genres sont concernés ; la satire de l’habit se glisse partout9. L’habit intéresse par ailleurs aussi les historiens, comme les très nombreuses histoires des Turcs10. Enfin, du point de vue scénique, certains livrets d’entrées royales décrivent les costumes présentés sur des gravures11, de même certains livrets de ballets de cour.

Pour le XVIIe siècle, on constate le développement des tendances apparues à la Renaissance, moment charnière dans la façon de voir l’habit. La réglementation des usages se poursuit, tandis que les débats sur le rapport entre les individus et leur tenue se renforcent. On continue de produire des recueils d’habits et de rendre compte des manières de vivre étrangères12. Mais deux nouveaux phénomènes apparaissent : une approche véritablement historique du vêtement et la diffusion des premières gravures de mode, en l’occurrence grâce au Mercure galant13.

Dès lors qu’il est question d’individus en somme, les textes et les images produits du Moyen Âge au XVIIe siècle évoquent la tenue ← 4 | 5 → vestimentaire. La quantité et la variété des mots relatifs à l’habillement utilisés dans les productions écrites de la période attestent la place que celle-ci occupe dans l’organisation sociale et dans l’imaginaire collectif.

Vêtement et habit sont en l’occurrence les noms génériques les plus courants pour renvoyer à ce qui couvre le corps. Le premier apparaît au Xe siècle, l’autre au XIIIe siècle dans son acception large, tout en désignant dès le XIIe siècle l’habit religieux, comme l’atteste la locution prendre l’habit. Les déverbaux vêture, affublement et atour sont plus rares, quoique atour s’applique au vêtement dès le XIIe siècle et se maintienne plus longtemps que le verbe atourner, en particulier dans l’expression damoiselle ou dame d’atour.

À côté de vêtement et habit, des substantifs d’acception restreinte désignent des types particuliers de vêtements. Le lexique technique de la confection est proliférant : bure, chape, cote, froc, guimple, hoqueton, mante, manteau, robe, souscanie, etc. On trouve également des termes polysémiques, comme parer, habiller, accoustrer et atifer et les dérivés parement, parure, habillement, accoustrement et atifement. Selon qu’ils s’appliquent à des choses ou à des personnes, ces substantifs désignent ce qui sert à orner en général ou le vêtement en particulier. Le verbe parer, qui vient du latin parare, renvoie soit au fait d’orner, soit au fait de vêtir avec élégance. Habiller, qui n’apparaît qu’au XIIIe siècle et dérive de bille, désigne d’abord le fait de préparer ou d’apprêter ; c’est au XVe siècle, sous l’influence d’habit, qu’il prend un sens restreint.

Le caractère proliférant du vocabulaire vestimentaire est confirmé par l’apparition à partir du XVIe siècle de répertoires lexicaux spécifiques, comme ceux de Lazare de Baïf et Charles Estienne14. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le « costume » soit considéré comme un habillement particulier, plutôt que comme le reflet d’une manière de vivre15.

← 5 | 6 → L’habit, au sens large, dans lequel le substantif apparaît au XIIIe siècle et que l’on donne aujourd’hui plutôt au mot au pluriel – les habits –, vaut donc la peine qu’on s’y intéresse sur un large empan chronologique et en prenant en compte le processus de vision dont il fait l’objet dans les textes et les images. L’ensemble de la tenue, c’est-à-dire le vêtement en soi et les attributs et les accessoires qui font métonymiquement sens avec lui, varie en effet dans le temps ; mais une continuité se dégage selon nous dans la poétique de la représentation élaborée du Moyen Âge au XVIIe siècle. À la croisée de tous les domaines, l’habit se voit culturellement construit de façon relativement homogène du début à la fin de la période : dans les règlements civils et religieux, dans les récits d’exploration, dans les ouvrages de fiction et dans les productions artistiques, l’habillement entretient un double rapport avec la figuration. Il est en effet un élément matériel que les auteurs et les artistes appréhendent du point de vue de son apparence (comme objet référentiel) ou comme un signe vers autre chose (vers un second élément, concret ou abstrait).

En tant qu’objet de représentation, le vêtement se trouve nommé, décrit ou montré. La tenue du chevalier, de la femme aimée, du roi, du berger, du gueux ou de l’homme d’Église est plus ou moins détaillée (et varie plus ou moins au sein du même texte). Des codes rhétoriques et des topiques culturelles investissent la présentation des propriétés vestimentaires, ce qui suppose de repérer les lieux que mobilise la description du costume. Celui qui voit l’habit (moraliste, explorateur, dramaturge) a tendance à transposer son appartenance géographique et sociale et ses critères esthétiques et moraux sur l’objet. L’énonciateur formule ainsi une axiologie dans ce qu’il dit ou décline du vêtement16, quoiqu’il se fixe dans certains cas un objectif de neutralité. Le style lui-même n’est pas indifférent : il fait l’objet de recherches, que le locuteur ← 6 | 7 → ou l’artiste mette en ordre un savoir sur le monde ou qu’il exhibe la capacité figurative du discours.

Comme vecteur de représentation, l’habillement est par ailleurs un signe vers autre chose. Comme le montre l’apparition à date précoce de sens figurés pour vêtement et les acceptions abstraites d’habit et de costume17, le vêtement est signifiant ; il a son propre langage18. À la manière de toute autre composante du paraître19, il peut en effet renseigner sur l’identité, réelle ou supposée, du personnage qui le porte (barrette du docteur de la Sorbonne20, femmes travesties en hommes, convertis à l’Islam), sur les caractéristiques d’une entité ou d’un individu éminents (rayures diaboliques, vertu royale) ou sur l’écriture elle-même (métaphores du texte comme tissu ou des figures rhétoriques comme vêture). Il s’agit là de l’habit image – autrement dit de l’habit propre à figurer –, qui entre en particulier dans le système de l’allégorie : le vêtement participe au jeu de caché-dévoilé de l’integumentum. Ce mode de représentation est à nouveau l’occasion de célébrer ou de blâmer un sujet (la femme, le prince ou Dieu).

D’où le choix d’une enquête sur le double discours relatif à l’habit du Moyen Âge au XVIIe siècle : celui sur l’habit et celui de l’habit. Le plus souvent les deux types de visions se croisent dans les textes et les images. La variété des angles d’attaque vise le repérage des éléments de convergence entre les deux grands genres de représentation (verbal et plastique) ainsi que l’appréciation de la spécificité de chacun d’eux.

← 7 | 8 → Le présent volume s’intéresse successivement à trois aspects : les discours que l’habit tient sur le changement (partie I), l’emploi métonymique du vêtement – l’habit correspond en particulier à un statut et à une fonction – (partie II) et les cas où celui-ci opère davantage comme une métaphore – métaphore de l’identité ou bien métaphore métatextuelle – (partie III)21.

Le caractère transitoire des modes et la dimension un peu plus durable des usages statutaires de l’habit et de toutes les pièces qui l’accompagnent font que la tenue ne peut se comprendre que par rapport à un moment de l’histoire. Qu’il s’agisse ou non de textes de fiction, l’habit dit le passage du temps. La fugacité du signe, qui obéit tant à la propension à chercher du nouveau qu’au soin de l’apparence, coexiste pourtant de manière paradoxale avec son caractère normatif, avec le fait qu’il est un point de repère. Le vêtement concentre ainsi l’attention des conservateurs, qui invoquent la morale et rêvent d’un état social immobile. La nouveauté fait alors apparaître des relations d’opposition entre un avant et un après, que les lexiques et les néologismes même signifient ; les mutations profondes des sociétés sont repérées par les disjonctions infimes, ou au contraire fort visibles, du vêtement d’un individu ou d’un groupe social par rapport à la norme reconnue au moment de l’écriture.

Après ce premier vol et consacré au changement dans le temps, la deuxième section regroupe des travaux portant sur la dimension métonymique et statutaire de l’habit. L’habillement identifie ici principalement la provenance géographique, la place, l’âge, le sexe ou le rôle des personnes. Il permet de distinguer un groupe des autres groupes et un individu des autres éléments du même groupe. Par lui se revendiquent des choix et des programmes de vie. Ainsi en va-t-il de la robe de saint ← 8 | 9 → François ou de la prise de l’habit musulman par M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme.

L’habit œuvre enfin comme une pièce capitale dans le système complexe du dévoilement du sens. Il fait alors apparaître des revendications ou des refus d’identité et, d’un point de vue métatextuel, des revendications nouvelles ou des refus d’écriture générique, ce qui est particulièrement pertinent dans les exemples proposés : Le Roman de la Rose, Le Livre du duc des vrais amants, les Amadis et les romans de Rabelais. De signifiant assez clair, lorsqu’il révèle la duplicité et l’absence de transparence, comme le montrent les métaphores du vêtement de L’Heptaméron, il devient beaucoup plus opaque lorsque, entre le costume et le personnage, se tissent les relations problématiques de l’interprétation que suscitent la scène théâtrale, celle du ballet ou bien la place publique des moralités. Il est trouble encore, lorsque le lecteur rompu aux codes génériques découvre que se jouent dans l’habit l’intertextualité, la déviation des genres, leur contamination, bref toute l’histoire littéraire. Aussi faire varier l’habit ou son emploi dans tel genre invite-t-il à prêter plus d’attention aux utilisations différentes de l’habit et à y lire une contestation générique. Bien que présente, la fonction descriptive est détournée par la réflexivité, c’est-à-dire par le regard que porte l’auteur sur ses personnages et sur son propre geste d’écriture. ← 9 | 10 →

__________

1Le Voir Dit, vv. 2010-2015. [« Mais comment puis-je ne rien dire de l’élégance de sa toilette ! C’est une erreur, car jamais je n’avais vu un habillement aussi élégant ni dame aussi gracieuse en sa vêture. C’est pourquoi j’en parlerai un peu sans rien cacher de la vérité de ce que j’ai vu. » Trad. P. Imbs, éd. J. Cerquiglini-Toulet, Paris, Le Livre de Poche, « Lettres Gothiques », 1999, p. 215].

2Voir en particulier le colloque « Sociopoétique du textile. Costumes, habits et accessoires, entre vie sociale et fiction, dans la France de l’âge classique (XVIIe-XVIIIe siècle) » organisé par A. Montandon et C. Barbafieri en partenariat avec le CNCS de Moulins en septembre 2014.

Résumé des informations

Pages
X, 282
Année
2015
ISBN (ePUB)
9783035194487
ISBN (PDF)
9783035202977
ISBN (MOBI)
9783035194470
ISBN (Broché)
9783034316064
DOI
10.3726/978-3-0352-0297-7
Langue
français
Date de parution
2014 (Décembre)
Mots clés
accessoires attributs représentation spécificité
Published
Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2015. 281 p.

Notes biographiques

Danièle Duport (Éditeur de volume) Pascale Mounier (Éditeur de volume)

Danièle Duport est MCF en littérature de la Renaissance française à l’université de Caen. Elle a travaillé sur les implications de la représentation littéraire du paysage et du jardin, plus largement sur l’idée de variété. Depuis quelques années, ses recherches sont centrées sur l’œuvre de Loys Le Roy. Pascale Mounier, maître de conférences à l’université de Caen, travaille en particulier sur le roman à la Renaissance. Elle s’intéresse à la situation du genre dans le paysage théorique et littéraire de l’époque et aux particularités linguistiques et stylistiques des textes de langue française.

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