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Le Canada : un pays divers

La diversité culturelle au Canada vue par Jean-Michel Lacroix

de Hélène Harter (Éditeur de volume) Serge Jaumain (Éditeur de volume)
©2016 Autres 356 Pages

Résumé

À l’heure où les Européens s’interrogent sur les réponses à apporter à l’intensification des flux migratoires, le Canada où la gestion de l’immigration et de la diversité culturelle occupe une place centrale dans la vie intellectuelle et politique depuis les années 1960 attire l’attention de nombreux observateurs.
Saisir la complexité et la richesse de ces débats, nécessite une étude fine de l’évolution de la société canadienne. Qui de mieux que Jean-Michel Lacroix pouvait livrer cette analyse ?
Ce « canadianiste » internationalement reconnu, pionnier des études canadiennes tant en France qu’au niveau international a publié pendant une trentaine d’année des textes de référence sur les questions d’immigration et de multiculturalisme. Hélène Harter et Serge Jaumain ont choisi de réunir ici une sélection de ses articles qui restent d’une étonnante actualité et permettent de suivre l’évolution d’une pensée originale bien loin des clichés et autres idées reçues sur la réalité canadienne.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Sommaire
  • Remerciements
  • Préface de Paul-André Linteau
  • Introduction. Les multiples visages d’un canadianiste
  • Les vagues migratoires et la composition ethnique du Canada
  • Recent Trends in Immigration Policy in Canada Based on an Analysis of the Census 1981 (1985)
  • Les incidences de la politique des communautés culturelles sur Montréal (1991)
  • Le Canada, pays des frontières ou pays sans frontières ? (1992)
  • Réalités et enjeux de l’immigration au Canada et au Québec (1995)
  • Réalités démographiques et politiques de l’immigration au Québec : l’état des lieux au début des années 1990 (1996)
  • Vers une re-connaissance des Autochtones au Canada ? (1996)
  • Les enjeux de l’immigration clandestine : quelques éléments actuels de réponse au Canada (2004)
  • Les marqueurs de l’intégration
  • Le déplacement des voix à Toronto Métropolitain entre les élections fédérales de 1979 et de 1980 (1983)
  • Le vote minoritaire : les Slovaques à Toronto pendant l’ère Trudeau (1986)
  • À propos des Hispaniques : bilinguisme et multiculturalisme au Canada (1985)
  • La politique linguistique de la presse ethnique canadienne (1987)
  • L’aventure transculturelle de Vice Versa ou les métamorphoses des Italo-Québécois de Montréal (1988)
  • L’itinéraire des Italo-Québécois dans l’espace montréalais : l’aventure des Éditions Guernica (1989)
  • Les enjeux du multiculturalisme : la distinction nationale
  • Le pluri-ethnisme canadien : au-delà de la fusion et de la confusion (1991)
  • Quel avenir pour le multiculturalisme ? Nation et communautés en France et au Canada (1992)
  • The Cultural Identities of Canada and the United States (1999)
  • The Limits of Identity or an Identity without Limits? Can There Be a New Canada/Quanada partnership? (2005)
  • Le Canada revisité par un bon Huron (2006)
  • Le Canada est-il aujourd’hui différent des États-Unis ? (2008)
  • De l’utopie transculturelle imaginée à la réalité de l’assimilation civique au Canada ? (2009)
  • Les perceptions d’une puissance internationale
  • La guerre du Vietnam et les « draft dodgers » (1992)
  • Canadian and U.S. Approaches Towards the Americas: Similarities and Differences (2012)
  • L’évolution des études canadiennes en France (2001)
  • La contribution des anglicistes civilisationnistes aux études canadiennes depuis 1975 (2001)
  • Biographie de Jean-Michel Lacroix
  • Liste des publications de Jean-Michel Lacroix dans le domaine des études canadiennes

Remerciements

Nous tenons à remercier les maisons d’édition et les revues qui ont accepté de céder à titre gratuit les droits de reproduction des articles publiés :

Amsterdam University Press

Association française d’études canadiennes (AFEC)

Canadiana Romanica

Canadiana oenipontana III

Études canadiennes/Canadian Studies

L’Harmattan

International Journal

Marburger Geographische Schriften

P.I.E. Peter Lang

Presses de la Sorbonne nouvelle

Presses de l’Université Laval

Presses de l’Université Paris-Sorbonne (Frontières, revue du CEDRIC)

Presses universitaires de Bordeaux

Publications de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (Annales du Centre de recherche sur l’Amérique anglophone (CRAA))

Publications de la Sorbonne

Revue Internationale d’Études canadiennes/International Review of Canadian Studies

Revista Española de Estudios Canadienses

Transcanadiana, Polish Journal of Canadian Studies / Revue Polonaise d’Études Canadiennes

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Préface

Depuis près d’un demi-siècle, la vie et l’œuvre de Jean-Michel Lacroix sont étroitement associées au destin du Canada. Cela commence en 1969, quand il amorce un mandat de deux ans comme professeur d’anglais à l’université Laval.

À Québec, il est aux premières loges pour observer les mutations sociales et politiques profondes qui marquent son nouveau milieu. L’année précédente, Pierre Elliott Trudeau est devenu Premier ministre du Canada, tandis que René Lévesque a fondé le Parti québécois. L’année de son arrivée, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme publie des éléments importants de son rapport, tandis que le gouvernement Trudeau fait adopter sa Loi sur les langues officielles. En même temps, le conflit linguistique continue à faire rage au Québec.

Pendant son séjour à Québec, Jean-Michel Lacroix est certainement témoin des débats qui entourent l’enjeu du multiculturalisme, apparu au grand jour pendant les audiences de la Commission d’enquête, lorsque des représentants de groupes minoritaires ont réclamé que l’apport de ceux-ci à la société canadienne soit reconnu. D’ailleurs, quelques mois après son retour en France, il peut apprendre que le gouvernement Trudeau adopte une politique du multiculturalisme qui vise à la fois à reconnaître la diversité canadienne et à opposer une fin de non-recevoir au rêve d’un État binational appuyé par une partie des élites québécoises.

À cette époque, la politique du multiculturalisme favorise surtout des groupes bien établis, de souche européenne et de culture judéo-chrétienne. En effet, jusque dans les années 1960, la politique d’immigration du Canada était discriminatoire envers la plupart des groupes extra-européens. Il faut attendre les années 1970 avant de percevoir les effets de l’ouverture manifestée dans les réformes de 1962 et 1967. Par la suite, l’immigration vers le Canada provient de toutes les régions du monde, de sorte que s’établissent de nouvelles communautés que distinguent la culture, la religion et parfois la couleur de la peau (les minorités visibles). Jean-Michel Lacroix est un observateur attentif de ces transformations.

De retour en France, il réoriente sa carrière. Formé en études anglaises, surtout en littérature, il devient un civilisationniste. Cette spécialité bien française propose une approche multidisciplinaire à l’étude des civilisations. Elle intègre l’étude, non seulement de la langue et de la littérature, mais aussi de l’histoire, de la science politique et de la sociologie. ← 13 | 14 →

Le Canada s’impose à lui comme un objet d’étude privilégié et il devient l’un des grands artisans du développement des études canadiennes dans l’Hexagone. Il s’intéresse à divers aspects de cette société qu’il connaît bien : la vie et les institutions politiques, le système électoral, les religions, la presse, mais, à partir des années 1980, la dimension multi-culturelle en vient pour lui à transcender toutes les autres.

Dès lors, Jean-Michel Lacroix publie plusieurs études et dirige les recherches de nombreux étudiants et étudiantes sur les modalités d’intégration des immigrants à la société canadienne, dans le contexte d’une fidélité variable aux cultures d’origine. Il explore tout autant le foisonnement de la presse ethnique que les dimensions religieuses et éducatives de l’insertion des immigrants dans la société d’accueil. Dans la foulée, il s’intéresse aux manifestations d’interculturalisme et surtout aux débats qu’engendre la politique du multiculturalisme et aux défis que pose la notion de citoyenneté. Jetant un regard européen sur ces phénomènes, il montre à quel point le Canada est un laboratoire d’expérience et d’observation privilégié. Il scrute aussi le rôle de l’État dans ce processus, tant au niveau des politiques qu’à celui des débats qu’elles provoquent. Il n’hésite pas à comparer l’expérience du Canada avec celle des États-Unis, l’autre société dont il est le spécialiste, et à approfondir l’étude des relations politiques entre ces deux pays. Par un effet de retour, sa connaissance du Canada informe les analyses qu’il produit sur le système d’éducation français et sur les politiques d’immigration de son pays.

À la fois chercheur et animateur de la recherche, Jean-Michel Lacroix multiplie les contributions scientifiques et éditoriales. Le foisonnement et la richesse de sa production sont bien illustrés par le choix des textes retenus pour cet ouvrage. Il faut savoir gré à Hélène Harter et Serge Jaumain d’avoir pris l’initiative de rassembler ce livre témoignage. Certes, de nombreux prix et reconnaissances ont déjà souligné l’apport remarquable et exceptionnel du professeur Lacroix à l’étude multidisciplinaire de la société canadienne, de son passé et de son présent, mais cet ouvrage apporte une touche de plus, en favorisant la diffusion et la pérennité de son héritage intellectuel.

Jean-Michel Lacroix n’est pas qu’un universitaire, c’est aussi un homme chaleureux et enjoué. Depuis près de trois décennies, il m’honore de son amitié et je suis particulièrement heureux de m’associer à l’hommage qui lui est rendu.

Paul-André Linteau

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Introduction

Les multiples visages d’un canadianiste

Pour des générations d’étudiants français, Jean-Michel Lacroix c’est d’abord l’auteur de l’Histoire des États-Unis1. Ce gros ouvrage dont la première édition fut publiée en 1996 par les Presses Universitaires de France a accompagné des milliers d’étudiants en France mais aussi à l’étranger dans leur découverte du passé de la grande puissance américaine. Homme de défis, Jean-Michel Lacroix a préparé cette vaste synthèse au moment où il exerçait déjà d’importantes responsabilités universitaires. Comme à son habitude, il a impressionné collègues et amis par sa force de travail et la qualité de sa plume : dans une langue claire, simple et précise, toujours soucieuse de garder en éveil l’intérêt de son lecteur, il réussit à présenter de manière lumineuse les grandes lignes de l’histoire des États-Unis. Cette somme utilisée également par de nombreux enseignants est depuis 20 ans une sorte de best-seller qui en est déjà à sa cinquième édition.

L’Histoire des États-Unis illustre l’une des premières facettes de Jean-Michel Lacroix : un auteur prolifique (voir l’impressionnante bibliographie de ses seuls travaux en études canadiennes en fin d’ouvrage) doublé d’un pédagogue hors pair. Jean-Michel est en effet d’abord et avant tout un professeur qui, malgré de lourdes charges administratives, n’a jamais délaissé la production scientifique et l’encadrement des nombreux doctorants qui l’ont choisi comme directeur de thèse.

Cette capacité à mener à bien de vastes projets, ce sens inné de l’efficacité et de la gestion l’ont très vite conduit à se voir confier un nombre sans cesse croissant de responsabilités administratives au point que, pour beaucoup, son nom est d’abord associé aux fonctions qu’il exerça dans la haute administration française et qui le conduisirent notamment à la présidence de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 puis à plusieurs postes de Recteur-Chancelier d’Académie (Besançon, Aix-Marseille, Orléans-Tours) et enfin à la direction générale du CNED (Centre national d’enseignement à distance). Le professeur efficace et toujours remarquablement organisé enfilera avec enthousiasme les habits de haut fonctionnaire de l’État français pour devenir un personnage public de premier plan. ← 15 | 16 →

Il est par contre une autre facette du personnage sans doute plus connue à l’étranger qu’en France : Jean-Michel Lacroix est aussi un « canadianiste ».

Il s’est en effet passionné pour l’autre grand pays d’Amérique du Nord au point d’en devenir un des meilleurs spécialistes à l’extérieur du Canada. Jean-Michel a écrit de multiples ouvrages et articles sur les grands débats qui animèrent ce vaste pays au cours des dernières décennies. Comme à son habitude, il n’a toutefois pas souhaité rester dans la posture du chercheur retranché derrière sa table de travail et s’est engagé corps et âme dans l’action, à travers ce que l’on appelle le « réseau des études canadiennes ». À partir des années 1980, le gouvernement canadien choisit en effet de soutenir le développement de travaux sur son pays menés à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de celui-ci. Il investit des fonds pour encourager les chercheurs du monde entier à développer des recherches mais aussi des enseignements sur le Canada. Jean-Michel s’est littéralement passionné pour cette cause au service de laquelle il a mis ses talents de grand organisateur. Il a ainsi joué un rôle central dans le développement de l’AFEC (l’Association française d’Études canadiennes) et de sa revue Études Canadiennes/Canadian Studies puis du CIEC (le Conseil international des Études canadiennes) et de sa revue la Revue internationale d’études canadiennes/the International Journal of Canadian Studies. Il a dirigé l’AFEC pendant de longues années. Il fut aussi un président très remarqué du CIEC à tel point qu’il en viendra peu à peu à symboliser ce que l’on ne tardera pas à appeler un « canadianiste ». Ce néologisme désigne les chercheuses et les chercheurs qui, au cours des quatre dernières décennies, ont un peu partout à travers le monde développé une expertise interdisciplinaire sur le Canada. Pour eux, il ne s’agissait pas uniquement d’enseigner la réalité canadienne à leurs étudiants mais aussi d’apporter une contribution significative et originale aux grands débats canadiens en portant un regard extérieur sur ce pays.

Homme de défis qui adore faire bouger les lignes, Jean-Michel s’est tout naturellement imposé comme une référence incontournable dans le monde des études canadiennes non seulement du fait de ses qualités d’administrateur mais aussi et surtout de sa production scientifique à la jonction de différentes disciplines. Ce « canadianiste » se double en effet d’un civilisationniste. Jean-Michel est, à l’origine, un angliciste qui, très vite, s’est tourné vers l’étude des sociétés anglophones et a ainsi découvert aussi le monde francophone d’Amérique du Nord ! Ses travaux abordent de multiples facettes de la civilisation nord-américaine. L’ensemble des textes rassemblés ici montre un chercheur qui s’intéresse tout autant aux questions démographiques et aux flux migratoires, qu’à l’intégration des minorités ethniques, aux accommodements raisonnables ou encore aux comparaisons entre les systèmes politiques américain, canadien et français. ← 16 | 17 →

Cette richesse des questionnements a conduit de nombreux étudiants à lui demander de diriger leur maîtrise ou leur thèse de doctorat en civilisation nord-américaine. Tous ceux qui ont eu la chance de travailler avec lui ont pu apprécier cette exceptionnelle ouverture d’esprit alliée à une réelle disponibilité malgré de lourdes charges administratives. Ils ont été marqués tant par sa gentillesse que par sa volonté de soutenir les jeunes chercheurs. Les deux coordinateurs de ce projet ont eux-mêmes pu bénéficier de son soutien pour poursuivre certains aspects de l’œuvre qu’il a lancée. Hélène s’est ainsi inscrite dans son sillon en reprenant la présidence de l’AFEC et en jouant un rôle important au sein de l’Institut des Amériques dont Jean-Michel fut l’un des pères fondateurs. Serge pour sa part reprendra avec son soutien la présidence du CIEC et poursuivra également son action dans la promotion du réseau européen d’études canadiennes.

Dans ce contexte, la meilleure manière de saluer cette brillante carrière n’était sans doute pas la publication du traditionnel livre d’hommages dont les promoteurs tentent souvent avec difficulté de relier des textes d’auteurs très divers. Nous lui avons préféré la publication d’un ouvrage rassemblant une série de textes de Jean-Michel éparpillés dans de multiples revues et ouvrages collectifs parfois difficiles d’accès. Il nous a semblé que nous ferions ainsi œuvre utile car un certain nombre de ces écrits restent encore aujourd’hui des références essentielles.

Les liens qui nous lient à Jean-Michel s’étant construits dans le cadre de la grande communauté internationale des canadianistes, il a semblé logique de se concentrer ici sur ses seuls travaux relatifs au Canada. Comme on le lira dans la bibliographie, la liste était longue et diversifiée nous forçant à faire des choix, parfois difficiles, pour présenter une sélection illustrant quelques-uns des thèmes traités dans ses travaux. Au simple classement chronologique, nous avons préféré un regroupement thématique en quatre grandes parties qui permettent de mieux suivre l’évolution de la pensée de Jean-Michel Lacroix : les vagues migratoires et la composition ethnique du Canada, les marqueurs de l’intégration, les enjeux du multiculturalisme, les perceptions du Canada par le monde extérieur. Ces textes sont suivis d’une brève biographie de Jean-Michel Lacroix et d’une liste exhaustive de ses publications relatives au Canada qui permet notamment de comprendre que ce bourreau de travail a mis à profit la longue sabbatique offerte par la retraite pour se lancer dans de nouveaux projets comme cette Histoire du Canada à paraître chez Tallandier.

Les textes réunis ici et qui couvrent une période d’un peu plus de 30 ans offrent une perspective très originale sur quelques facettes de la société canadienne. Ils témoignent de la richesse d’un regard extérieur et informé sur ce pays et illustrent ainsi le résultat de plus de trois décennies d’investissement dans les programmes d’études canadiennes (dont ← 17 | 18 → le financement a été brutalement supprimé en 2012 par le gouvernement Harper). Jean-Michel Lacroix y rappelle d’ailleurs comment se sont peu à peu structurés ces études et le réseau international des canadianistes.

La lecture de l’ensemble de ces textes permettra non seulement de saisir en un coup d’œil la richesse et la diversité des travaux de Jean-Michel Lacroix sur le Canada mais aussi l’extraordinaire actualité de certains textes publiés voici parfois plus de trois décennies. Au moment où le monde occidental s’interroge plus que jamais face à la montée de certains extrémismes fondés notamment sur des questions identitaires, au moment où il est confronté à l’accueil de milliers de réfugiés, il est intéressant de relire le regard distancié proposé ici sur des questions comme le multiculturalisme, la problématique de l’intégration des groupes ethniques et surtout la politique migratoire du Canada. Ces écrits gardent une résonance très actuelle et méritent dès lors une relecture attentive. Ils constituent à leur manière la meilleure démonstration de la richesse des travaux menés par les canadianistes, et notamment les civilisationnistes, dont Jean-Michel Lacroix reste l’un des plus brillants exemples.

Hélène Harter et Serge Jaumain

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1     Histoire des États-Unis, Paris, PUF, coll. Quadrige, 5e éd. mise à jour, juillet 2013, 648 p.

LES VAGUES MIGRATOIRES ET LA COMPOSITION ETHNIQUE DU CANADA

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Recent Trends in Immigration Policy in Canada Based on an Analysis of the 1981 Census (1985)1

I would like to start off with the 1981 Census – the results having just been published2 – in order to make the most of recent data on the subject of immigration and to put forward remarks from a foreign observer’s point of view.

Résumé des informations

Pages
356
Année
2016
ISBN (PDF)
9783035266153
ISBN (ePUB)
9783035297195
ISBN (MOBI)
9783035297188
ISBN (Broché)
9782875743404
DOI
10.3726/978-3-0352-6615-3
Langue
français
Date de parution
2016 (Mai)
Mots clés
Immigration Canadianiste Diversité culturelle Canada, Etudes canadiennes Multiculturalisme
Published
Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2016. 356 p., 41 tabl. n/b, 8 ill. n/b

Notes biographiques

Hélène Harter (Éditeur de volume) Serge Jaumain (Éditeur de volume)

Hélène Harter est docteur en histoire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et professeur des universités en histoire contemporaine à l’Université Rennes 2 (laboratoire CERHIO). Spécialiste de l’histoire du Canada et des États-Unis, elle préside l’Association française d’études canadiennes (AFEC) et est vice-présidente de l’Institut des Amériques. Serge Jaumain est professeur d’histoire contemporaine à l’Université libre de Bruxelles où il dirige le Centre d’études nord-américaines (CENA). Il a notamment présidé le Conseil international d’études canadiennes (CIEC), l’Association internationale d’études québécoises (AIEQ) et le Réseau européen d’études canadiennes (REEC). Il a obtenu en 2005 le prix international du Gouverneur général du Canada pour l’ensemble de ses travaux sur ce pays.

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