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Errances, discordances, divergences ?

Approches interdisciplinaires de l’erreur culturelle en traduction

de Marc Lacheny (Éditeur de volume) Nadine Rentel (Éditeur de volume) Stephanie Schwerter (Éditeur de volume)
©2019 Comptes-rendus de conférences 354 Pages

Résumé

Bien que, dans le domaine de la traductologie, la notion d’erreur soit un sujet fréquent, surtout corrélé aux erreurs proprement linguistiques, les erreurs liées aux incompréhensions culturelles, à la méconnaissance de la culture source ou de la culture cible, sont rarement discutées en profondeur. En matière de communication internationale notamment, le traducteur joue un rôle clé de médiateur non seulement entre les langues, mais encore entre les cultures. Le présent ouvrage se propose d’aboutir à une définition de l’« erreur culturelle » dans une perspective interdisciplinaire. Le volume réunit les travaux de chercheurs issus de disciplines telles que la linguistique, la traductologie, la littérature, la philosophie, l’histoire et la musicologie.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’auteur/l’éditeur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Sommaire
  • Préface
  • Plus qu’une faute… Préface à Approches interdisciplinaires de l’erreur culturelle en traduction (Nicolas Froeliger)
  • Introduction (Marc Lacheny / Nadine Rentel / Stephanie Schwerter)
  • L’erreur culturelle, du mot au signe
  • L’erreur culturelle, la traduction et les traditions discursives : le cas du présent en tant que temps de narration (Benjamin Meisnitzer / Bénédict Wocker)
  • Quand l’adverbe en -ment se fait erreur. Ou la chasse aux adverbes (Luisa Mora Millán)
  • L’interprète en langue des signes en situation pédagogique. L’erreur comme tactique de traduction (Émeline Arcambal)
  • Pedro Almodóvar : culture et contre-culture dans ses scénarii (Jordi Macarro Fernández)
  • L’erreur culturelle dans le sous-titrage européen du film bilingue. Bon cop bad cop d’Erik Canuel et ses effets sur l’humour (Camille Noël)
  • De vingt de diousse à patapà dell’acqua. La traduction et la dimension interculturelle dans la traduction des films Bienvenue chez les Ch’tis et Benvenuti al Sud (Nora Wirtz)
  • L’erreur culturelle en contexte professionnel et politique
  • Interprétation dans les services publics. Vers une sémiologie de l’erreur en traduction (Élisabeth Navarro)
  • Erreurs culturelles dans la traduction de textes sur les sites web des offices de tourisme en France. L’exemple des traductions en allemand (Nadine Rentel)
  • Erreur culturelle, publicité et traduction (Stacy Blin)
  • Post-édition de traduction automatique : quelles erreurs culturelles ? (Loïc de Faria Pires)
  • Textes spécialisés : de la traduction à l’erreur, il n’y a pas qu’un pas (Nadine Riachi Haddad)
  • Les erreurs de traduction en discours politique. Une question d’ethos et d’éthique (Hoda Moucannas)
  • L’erreur culturelle en philosophie et musique
  • Erreur culturelle en traduction et biais idéologique (Jean-René Ladmiral)
  • Traduire Negative Dialektik : Enjeux scientifiques et éthiques (Terence Holden)
  • « Je réservais la traduction » : Rimbaud en réserve (Vincent Vivès)
  • La traduction des chansons d’une langue à l’autre. L’exemple des adaptations turques de Ne me quitte pas de Jacques Brel (Sündüz Öztürk Kasar)
  • Réflexions traductologiques sur la création artistique. (Auto) – traduire Solid Idols (Paul Grundy et Jean-Charles Meunier)
  • Philippe DesseNon ho l’età versus Je suis à toi. Erreur culturelle ou tromperie du show-biz ? (Paul Grundy / Jean-Charles Meunier)
  • Ottavio, Octavio, Otty et les autres… La traduction du livret d’opéra à l’épreuve de l’erreur culturelle (Pierre Degott)
  • Auteurs
  • Titres de la collection

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Préface

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Nicolas Froeliger

Université Paris Diderot – Paris 7

Plus qu’une faute…

Préface à Approches interdisciplinaires de l’erreur culturelle en traduction

L’erreur. Et d’abord, en est-elle une ? Ou n’est-ce pas, plutôt, se tromper que de la considérer comme telle ? Oui, mais considérer quoi, du coup, puisqu’il y a bien quelque chose, là, qui fait surgir – à tort ou à raison – le soupçon que l’on pourrait avoir affaire, à cet endroit, à une erreur ? On voit bien dans ces quelques questionnements aporistiques et, n’ayons pas peur de le dire, amphigouriques (mais le sujet nous y contraint) à quel point les problématiques de l’erreur se recoupent avec celles de la traduction, dans l’aptitude de cette dernière à être… tout le monde ne sera pas d’accord là-dessus, mais en tout cas à être autre chose que l’original ou que la simple répétition de ce dernier : « traduire n’est jamais le moyen de dire autrement la même chose, mais de dire autre chose autrement», écrivait Jean Gagnepain (1982 : 124). Tout cela fait qu’une étude de l’erreur ne se prête guère à la frontalité : ici aussi, nous sommes dans le registre du en même temps, ce qui peut, après tout, passer pour une approche interdisciplinaire.

Comme la traduction, l’erreur est à la fois une action (se tromper, s’éloigner de la vérité) et le résultat de cette action (une chose fausse ou erronée). À la différence de la traduction, c’est aussi un état (être, tomber, persévérer dans l’erreur) : comme l’ont brillamment démontré Christian Morel (2002), mais aussi, par exemple, Gérald Bronner (2013), et avant lui Raymond Boudon (1990), tous les trois dans le champ sociologique, il y a du cognitif dans l’erreur. Et ces trois composantes sont partiellement indépendantes : comme fameusement Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la rose (Eco, 1980/1990), on peut parfaitement, y compris en traduction, aboutir à une solution juste (ce dont les paramètres, là aussi, sont observables en pratique, mais pas si simples à définir en théorie) après avoir emprunté une chaîne de raisonnement fausse, ou inversement. Ce phénomène se vérifie couramment par des exercices de traduction raisonnée, et constitue une des beautés interrogatives de l’enseignement de la traduction et de la traductologie. Bref, le concept d’erreur constitue une puissante, une impérieuse invitation à douter de tout – et à compliquer les situations : comme la traduction et ce qui nous ← 11 | 12 → y oblige, elle nous « embabele », écrirait Meschonnic (2002 : 63). Elle constitue donc un adjuvant précieux pour la recherche traductologique.

C’est là son premier intérêt. Il en est un autre, plus subtil : c’est que l’erreur peut produire d’éminents effets positifs. Ici aussi, ce qui était au départ une erreur peut se révéler in fine éminemment productif : l’histoire des sciences, celle des grandes découvertes ou la constitution de l’orientalisme en témoignent abondamment. Et le chanteur Elvis Costello n’a-t-il pas dit de l’Amérique même « It’s a brilliant mistake » ? Troisième aspect qu’on aurait tort de négliger, en particulier sur le plan pédagogique, l’erreur est révélatrice. Elle peut nous enseigner beaucoup sur les processus de pensée qui ont conduit à la commettre – et ainsi permettre de les rectifier. Ce sont autant de bonnes raisons pour ne pas négliger. A-t-on pour autant toujours la conscience tranquille en abordant un tel sujet ?

Le problème est peut-être ici que l’on a tendance à confondre l’erreur avec la faute, deux mots dont les sens ne se recouvrent que partiellement. La faute présente deux traits qui la rendent condamnable : elle comporte une connotation morale et elle dénote un défaut de maîtrise des outils qui sont à la disposition de celui qui la commet : c’est le manquement à une règle ou à une injonction, avec une dimension de responsabilité. L’erreur, elle, est tactique ou stratégique : elle est le résultat d’une réflexion – certes mal conduite, mais d’une réflexion tout de même, voire d’un projet. On se souviendra à cet égard du mot fameux prêté à Talleyrand après l’enlèvement et l’exécution du duc d’Enghien par ordre de Napoléon : « Pire qu’une faute, c’est une erreur ». À ce titre aussi, elle a des choses à nous dire.

À partir de ce constat, trois questions se posent : en quoi l’erreur peut-elle être considérée comme un concept traductologique ? Quels sont les présupposés sans lesquels cette notion ne saurait être opératoire (son domaine de définition, diraient les mathématiciens) ? Y-a-t-il des problèmes traductologiques qu’une approche par l’erreur ne permettrait pas d’apercevoir ? Je vais dans les paragraphes suivants esquisser des éléments de réponse aux deux dernières questions, pour tenter ensuite de répondre à la première, qui les enveloppe.

Utiliser l’erreur comme concept traductologique, tout d’abord, suppose, même lorsqu’il s’agit, comme ici, d’erreur culturelle, un ancrage linguistique. Quand bien même on privilégierait une approche communicative de la traduction, on se trouvera face à un texte de départ et à un texte d’arrivée, qu’il s’agira de confronter. Le vocable « erreur culturelle » manifeste donc une tension entre le linguistique et, précisément, le culturel, dans la mesure où il faut bien que l’erreur soit matérialisée quelque part. C’est aussi, ipso facto, se placer dans un univers régi par l’équivalence, ce qui était une évidence il y a 40 ans (« Au bout du ← 12 | 13 → compte, le terme d’équivalence n’est qu’un synonyme de traduction. En réalité, on n’a affaire là qu’à une tautologie : la traduction est une traduction. » Ladmiral, 2004/2014 : 90). Ça l’est beaucoup moins depuis l’émergence du courant fonctionnaliste (cf. Reiss et Vermeer, 1984) ou le tournant culturel (cf. Snell-Hornby, 1988 : 16–22), la nature précise de l’équivalence ici alléguée (de forme, ou dynamique, en particulier, dirait Nida, 1964) étant d’une importance secondaire. Si erreur il y a, c’est ensuite forcément qu’il existe une norme, à partir de laquelle survient – ou surviendrait – une dérive. Où se trouve cette norme ? À trois endroits, tour à tour : dans le désir de rectitude du traducteur, dans le texte source et dans la culture de celui qui juge qu’il y a erreur. Envisageons-les successivement.

L’erreur, tout d’abord, est un sujet qui met beaucoup de traducteurs en transe parce que pèse encore sur eux le soupçon du charlatanisme : le reproche de n’être ni l’auteur ni même, bien souvent, un spécialiste du domaine considéré, voire (mais cet élément est en nette régression) pas un professionnel à part entière. Lorsque ce soupçon est intériorisé, il engendre le besoin, parfois compulsif, de se prémunir par une adhésion déraisonnable (pour rester poli) aux règles, en particulier typographiques.

Raisonner sur l’erreur, ensuite, c’est raisonner rétrospectivement, et, là encore, bien souvent intégrer à ce raisonnement une part de culpabilité traductionnelle : la vérité de la cible serait dans la source. Dans ce contexte, on peut se demander si la première erreur, l’erreur originelle, ne résiderait pas dans l’idée même qu’il faille traduire. C’est ce qu’un collègue géographe appelait « La tentation de ne pas traduire » (Milhaud, 2007 : 54). Revoilà le spectre de la faute. Personne, à ma connaissance, ne se pose de manière systématique et raisonnée la question de l’erreur chez les auteurs de textes originaux, qu’ils soient littéraires ou pragmatiques. Et pourtant… La vieille lune des intraduisibles n’est pas très loin, comme si cette question n’avait pas été tranchée, avec hauteur et détermination, par Barbara Cassin, avec son génial aphorisme « Les intraduisibles, c’est ce que l’on ne cesse pas de (ne pas) traduire. » (2004 : 17)

Troisième lieu de l’erreur, donc, la culture de celui qui la considère comme telle. S’il y a erreur, c’est qu’il y a inadéquation (et Christiane Nord, 1997 : 34–37, nous rappelle que l’adéquation n’est pas l’équivalence…). Cette inadéquation peut être définie comme un écart par rapport à une norme de réception (et non plus, cette fois, par rapport au texte source). De ce point de vue, on peut estimer que le raisonnement en termes d’erreur revient à privilégier, soit une culture par rapport à une autre (« violence ethnocentrique », dirait Venuti, 1995 : 212, par exemple), soit une vision de la traduction en tant qu’acte de communication. Ce qui est sans conteste le cas en traduction pragmatique, mais peut se discuter pour la traduction littéraire. ← 13 | 14 →

En bref, réfléchir à l’erreur, c’est réfléchir de manière prescriptive : Il aurait fallu traduire ainsi ; ce n’est pas le cas ; il y a donc erreur, plus ou moins grave ou flagrante. Où, dans le très vaste univers de la traduction et de la traductologie, est-il productif de penser de la sorte ? À deux endroits, très différents : d’une part, et de manière traditionnelle, en France, du moins, dans les préparations aux concours de l’enseignement, dans lesquels l’exercice de traduction sert avant tout à s’assurer de la maîtrise d’une langue étrangère (cf. Ballard, 2009). Un titre éloquent à ce sujet et dans ce contexte : L’anglais : comment traduire ? (Perrin, 1996). D’autre part, et de façon plus récente mais massive, dans les formations aux métiers de la traduction, où il faut bien, quoi que l’on pense, enseigner à produire des textes résistant autant que possible à l’erreur : question de survie sur le marché. Et ce sont ces formations qui sont en train de faire évoluer la conception traditionnelle qui assimile traducteurs et tâcherons et autres traîtres assortis. En somme, l’erreur devient un concept traductologiquement opératoire en didactique de la traduction.

S’interroger sur l’erreur, c’est donc aussi, globalement, mettre de côté, dans une large mesure au moins, les approches descriptives, qui se positionnent du côté de la cible et de ce que l’on appellera traduction, pour une raison ou pour une autre, pour paraphraser Toury (1985 : 20). C’est, dans une large mesure encore, évacuer les aspects sociologiques, au bénéfice, éventuellement, des composantes cognitives. Un exemple parmi mille autres : lorsque, en 1700, Pierre Coste traduit, à partir d’un texte de John Locke, « The Commonwealth of Learning » par « la République des Lettres » (XXXIII, cité par Duval, 2017 : 36), est-ce une erreur (culturelle), une idée géniale, un cliché, une manipulation (Hermans : 1985), ou encore autre chose ? On peut presque se demander, à cet égard, si une réflexion sur l’erreur culturelle en traduction ne revient pas à mettre de côté les apports, justement, du tournant culturel dans ce domaine, qui a conduit, entre autres choses, à considérer la traduction comme apte à produire des signifiés et des représentations, justement, culturelles. Après le tournant culturel, on aura davantage tendance, pour envisager les mêmes phénomènes, à parler d’écart ou de divergence, voire de déviance. Et donc à mettre en œuvre une traductologie différente.

Oui, l’erreur est bel et bien un concept ironique puisqu’elle suscite presque intrinsèquement une part d’interrogation quant à sa pertinence. C’est justement son intérêt : elle nous permet de penser contre nous-mêmes, condition d’une recherche honnête et scrupuleuse. Il y a, dans notre domaine, une objection préjudicielle qui ne date pas d’hier : la traduction serait impossible. Et je me demande si je ne me suis pas laissé contaminer par cette idée en écrivant les ← 14 | 15 → lignes que le lecteur a sous les yeux : il serait impossible, voire improbable, de traiter de l’erreur en traductologie… C’est une des fragilités épistémologiques de la traductologie, par rapport à d’autres disciplines, fragilité qui justifie que l’on s’interroge, par exemple à la suite de Klaus Kaindl (1999), sur la nature de l’interdisciplinarité que l’on souhaite mettre en œuvre : impérialiste, instrumentale ou réciproque ? Mais en même temps, des erreurs, tout le monde en commet, certains traducteurs, même, parfois. Peut-être même certains traductologues. Il faut donc se remettre en mémoire cet autre aspect positif de l’erreur comme concept traductologique : elle nous ramène à une forme de réalité et de réalisme. Et c’est peut-être ce concept qui permet, chose cruciale dans la traductologie aujourd’hui, de maintenir un contact étroit entre l’exercice professionnel et les tentatives de théorisation. En cela au moins, la réflexion sur l’erreur s’inscrit pleinement dans la culture traductologique.

Il est une dernière manière de réinscrire l’erreur dans une démarche productive et professionnelle : en se demandant si certaines attitudes (ne pas poser de questions aux auteurs, ne pas remettre en cause le contenu du texte de départ, ne pas imaginer que la traduction à rendre doit répondre à un cahier des charges, explicite ou implicite) ne procèdent pas elles-mêmes d’une composante culturelle. Nous retrouvons ici notre tandem erreur/faute. Se cantonner à de telles attitudes constitue une faute qui conduit bien souvent à l’erreur. Néanmoins, corriger les attitudes et les mentalités prend du temps : combien d’années faudratil avant que la place éminente qui est celle de la traduction, avec les compétences qui lui sont spécifiques, dans la société, soit reconnue à sa juste valeur ? Pire qu’une erreur, ce serait pourtant ici une faute que de baisser les bras. C’est que l’erreur, au fond, possède un double inversé, une symétrique : elle est le jumeau infernal de la qualité. C’est la recherche et la matérialisation de cette dernière qui, en traduction et en traductologie, doivent nous guider. Et cette qualité s’obtient par la mise en œuvre de démarches raisonnées.

C’est la grande beauté de l’erreur et de la réflexion sur l’erreur : elles nous obligent à nous interroger sur nos présupposés et, ainsi, d’une part, à les dénaturaliser et, d’autre part, à les mettre à l’épreuve pour pouvoir mieux les justifier – sous réserve qu’ils résistent à cette mise à l’épreuve. Est-ce le cas ? C’est à chacun de répondre pour lui-même. Mais ce chacun aura pour cela besoin d’éléments de réflexion. Et ces éléments de réflexion, ces outils qui nous permettront de cheminer ensemble ou séparément vers une réponse, nous les avons sous la main : il suffit de lire les différentes contributions qui composent ce volume. ← 15 | 16 →

Bibliographie

Ballard, Michel (dir.). Traductologie et enseignement de la traduction à l’université. Arras, Artois Presses Université, 2009.

Boudon, Raymond. L’Art de se persuader. Des idées douteuses, fragiles ou fausses. Paris, Fayard, 1990.

Bronner, Gérard. La Démocratie des crédules. Paris, Presses universitaires de France, 2013.

Cassin, Barbara. « Traduire ». Dans Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles. Paris, Éditions du Seuil. Dictionnaire Le Robert, 2004, pp. 1305–1320.

Costello, Elvis [Declan Aloysus MacMannus], « Brilliant Mistake ». Dans King of American (disque), Los Angeles, Capitol Records, 1986 [disque].

Duval, Roch. « La traductologie à la croisée des chemins ». Dans Marie-Alice Belle ; Alvaro Echeverri (dir.). Pour une interdisciplinarité réciproque. Recherches actuelles en traductologie. Arras, Artois Presses Université, 2017, pp. 33–55.

Eco, Umberto. Le Nom de la rose. Traduit par Jean-Noël Schifano, Paris, Grasset, 1980/1990.

Gagnepain, Jean. Le Vouloir-dire, traité d’épistémologie des sciences humaines. Bruxelles, De Boeck, 1982.

Hermans, Theo (dir). The Manipulation of Literature. Studies in Literary Translation. Londres/Sydney, Croom Helm, 1985.

Kaindl, Klaus. « Interdisziplinarität in der Translationswissenschaft: Theoretische und methodologische Implikationen ». Dans Alberto Gil, Johann Haller et al. (dir.). Modelle der Translation. Grundlagen für die Methodik, Bewertung, Computermodellierung. Francfort-sur-le-Main, Lang, 1999, p. 127–155.

Ladmiral, Jean-René. Sourcier ou cibliste. Paris, Les Belles Lettres, collection « Traductologiques », 2004/2014.

Locke, John. Essai philosophique concernant l’entendement humain. Traduit par Pierre Coste, Amsterdam, Pierre Mortier, 1690/1700.

Meschonnic, Henri. Au Commencement. Traduction de la Genèse. Paris, Desclée de Brouwer, 2002.

Milhaud, Olivier. « Géographies intraduisibles : les conceptualisations anglophones et francophones de l’espace des sociétés ». Dans Anne Wicke, Cécile Fouache (dir.). Traduire les sciences humaines : méthodes et enjeux (deuxième partie) La Tribune internationale des langues vivantes, n° 42, Perros-Guirec, mai 2007, pp. 48–55. ← 16 | 17 →

Morel, Christian. Les Décisions absurdes. Sociologie des erreurs radicales et persistantes. Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 2002.

Nida, Eugene. Toward a Science of Translating. Leyde (Pays-Bas), Brill, 1964.

Nord, Christiane. Translating as a Purposeful Activity – Functionalist Approaches Explained. Manchester, St Jerome Publishing, 1997.

Perrin, Isabelle. L’anglais : comment traduire ? Paris, Hachette supérieur, 1996.

Reiss, Katharina ; Vermeer, Hans. Grundlegung einer allgemeinen Translationstheorie. Tubingue, Niemeyer, 1984.

Snell-Hornby, Mary. Translation Studies : An Integrated Approach. Amsterdam/Philadelphie, John Benjamins, 1988.

Toury, Gidon. « A Rationale for Descriptive Translation Studies ». Dans Theo Hermans (dir.). The Manipulation of Literature: Studies in Literary Translation. Londres/Sydney, Croom Helm, 1985, pp. 16–41.

Résumé des informations

Pages
354
Année
2019
ISBN (PDF)
9783631778326
ISBN (ePUB)
9783631778333
ISBN (MOBI)
9783631778340
ISBN (Relié)
9783631758953
DOI
10.3726/b15094
Langue
français
Date de parution
2019 (Mars)
Mots clés
transferts culturels mécompréhensions philosophie musique linguistique cinéma
Published
Berlin, Bern, Bruxelles, Dublin, Istanbul, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2019. 351 pp., 10 tabl.

Notes biographiques

Marc Lacheny (Éditeur de volume) Nadine Rentel (Éditeur de volume) Stephanie Schwerter (Éditeur de volume)

Nadine Rentel est professeur de langues romanes à l’Université de Sciences Appliquées de Zwickau où elle enseigne le français économique, l’italien et la communication interculturelle. Ses recherches portent sur les discours dans l’espace virtuel et sur la comparaison entre l’allemand et les langues romanes. Marc Lacheny est professeur en études germaniques à l’Université de Lorraine – site de Metz où il enseigne notamment la traduction (allemand-français) et la traductologie. Ses recherches portent sur les transferts culturels entre la France et l’Autriche du XIXe siècle à nos jours, en particulier dans le domaine de la traduction et du théâtre. Stephanie Schwerter est professeur de littérature britannique à l’Université de Valenciennes. Précédemment, elle a enseigné à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), l’University of Ulster et à la Queen’s University Belfast. Ses publications se concentrent sur les transferts culturels en traduction.

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