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La création et la créativité de Réjean Ducharme

Une redéfinition du roman québécois

de Petr Vurm (Auteur)
©2015 Thèses 235 Pages
Série: Canadiana, Volume 16

Résumé

Ce livre aborde la création complexe et ludique de Réjean Ducharme du point de vue de la créativité littéraire. L’auteur éclaire les romans-cultes du célèbre écrivain québécois dans une lumière originale en tâchant surtout d’y saisir les qualités fondamentales de toute grande écriture. Ses analyses comportent non seulement une lecture détaillée des romans ducharmiens, mais également une discussion des aspects corollaires de la créativité artistique qui s’y manifeste de manière intrinsèque : la nouveauté, le jeu, l’enfance et l’erreur créatrice. Une recherche lexicométrique de romans choisis de l’auteur est présentée à la fin, qui prolonge la recherche de nouvelles potentialités liées à l’informatique du XXIe siècle.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • 0. Introduction
  • 0.1 Réjean Ducharme ou le contrat de l’équivoque
  • 0.2 Paradoxes ducharmiens
  • 0.3 Le défi de l’interprétation
  • 0.4 La structure du livre
  • 0.5 Vers une définition de la créativité
  • 0.5.1 Représentations de la créativité
  • 0.5.2 Sur quelques définitions de la créativité générale
  • 0.5.3 Créativité linguistique, artistique et littéraire
  • 0.6 Pour une critique créatrice
  • 1. Le Nouveau littéraire. Entre le cliché et le néologisme
  • 1.1 Les sens du Nouveau
  • 1.2 Au Québec, rien de nouveau ? Les enjeux et défis de l’Histoire
  • 1.3 Continuation ou rupture ?
  • 1.4 Le centre et la périphérie du (Re)nouveau
  • 1.5 Ducharme (anti-)moderne
  • 1.6 Qui parle, qui écrit ? L’arrivée de l’enfant « nouveau »
  • 1.7 L’« enfant littéraire »
  • 1.8 L’impossibilité de dire (:) un enfant. L’enfant chez Réjean Ducharme
  • 1.9 Réjean Ducharme entre le cliché et le néologisme
  • 2. Jeu libre. Entre paidia et ludus. La règle et la liberté
  • 2.1 Discours historique(s) sur le jeu et les arts
  • 2.2 Résumé des théories du jeu
  • 2.3 Quel jeu pour Ducharme ?
  • 2.3.1 Le jeu comme un ailleurs
  • 2.3.2 Le jeu de langage et ses fonctions chez Ducharme
  • 2.4 Le jeu de l’autotexte dans Les Enfantômes
  • 2.5 Conclusion sur le jeu ducharmien dans Les Enfantômes
  • 3. Vers l’esthétique de l’erreur chez Ducharme
  • 3.1 L’esthétique et l’éthique sont-elles antithétiques ?
  • 3.1.1 Sous l’égide de l’éthique individualiste
  • 3.2 Pour une théorie de lecture ducharmienne : esthétique du lecteur et l’éthos du personnage
  • 3.3 L’esthétique du vide
  • 3.4 L’esthétique de l’erreur
  • 3.5 Conclusion
  • 4. Annexes : potentialités informatiques en études littéraires
  • 4.1 Le vertige de la vitesse
  • 4.2 L’emploi des ordinateurs en études littéraires
  • 4.2.1 Calcul
  • 4.2.2 Recherche
  • 4.2.3 Analyse thématique
  • 4.2.4 Parentés textuelles
  • 4.3 Quelques études-modèles du corpus de textes Ducharme
  • 5. Bibliographie choisie
  • 5.1 Textes de Réjean Ducharme
  • 5.2 Textes critiques sur Réjean Ducharme
  • 5.3 Œuvres sur la créativité, l’originalité, le jeu et le Nouveau
  • 5.4 Œuvres sur la littérature, histoire et culture québécoises
  • 5.5 Œuvres linguistiques
  • 5.6 Références générales et autres

0.  Introduction

Les poètes n’inventent pas les poèmes
Le poème est quelque part là derrière
Depuis très longtemps il est là
Le poète ne fait que le découvrir

Jan Skácel

La problématique du suicide, posée par Albert Camus dans Le mythe de Sisyphe1, et qui introduit ses réflexions sur l’absurde, est en quelque sorte analogue à celle que tout écrivain honnête doit aborder, au sens symbolique, avant de prendre son stylo à la main, avant d’entamer l’écriture : « Dois-je écrire du tout ? » Toutes les autres questions, du choix de la forme, de la thématique, du style, des caractéristiques des personnages ne viennent qu’après.

Similairement, après l’auteur, et devant ses romans, c’est au tour du lecteur de se poser la même question : « Vaut-il la peine de lire tel ou tel auteur ou dois-je faire autre chose dans mon existence limitée ? » Enfin, soit avant, soit avec ou après le lecteur, un critique honnête doit répondre, de même, à la question : « Le livre vaut-il l’effort d’être abordé, son ensemble narratif ou idéologique rendent-ils valable le travail d’analyse de tel ou tel auteur ? » Toutes les autres questions que le critique se pose par la suite prolongent cette première interrogation.

Réjean Ducharme-auteur marie en quelque sorte les deux dilemmes en inventant une réponse à sa manière : « J’écris pour ne pas me suicider2 ». Comme chez Camus, le lecteur est plongé par cette remarque, sans répit, dans l’univers singulier de Ducharme. Univers ludique et ironique, baroquement déséquilibré, mordant, mais en même temps magique et plein d’invention.

Si, pour notre part, nous avons répondu positivement à la première question et choisi de lire, et ensuite de traiter le sujet de la créativité chez Réjean Ducharme, nous avons été dirigés par plusieurs raisons, que les deux parties du ← 11 | 12 → titre de cette thèse relient ensemble : par la richesse de sa créativité, ainsi que par l’écrivain Réjean Ducharme, mais surtout par la conviction que l’œuvre de l’auteur québécois enrichit tant la littérature québécoise que la littérature mondiale, ne serait-ce qu’en incitant le lecteur et le critique à une autre lecture du monde et de la littérature ; car la créativité est comme l’air que nous respirons : elle est partout, mais en même temps nous ne nous rendons pas compte de son existence qu’à partir du moment où elle est nous manque. La réponse insolite, recueillie dans une des rares interviews accordées par l’« écrivain-fantôme », nous semble emblématique de toute son écriture. Elle associe l’écriture et la vie (et la mort) dans un mélange impossible et curieux, lyrique, émouvant et inquiétant, alliant la mort à la magie des mots. Mais aussi, cette réponse souligne la rencontre du plus sérieux que représente le suicide avec l’écriture ducharmienne et avec les questions qui intriguent les critiques.

La grande question philosophique que nous nous sommes posée avant d’écrire ce travail était celle de la multidisciplinarité, de la rencontre de différents domaines : créativité des arts et de la littérature, du jeu et du Nouveau, et de l’humour et de l’ironie (ou huronie, comme dirait Ducharme). En ce début du XXIe siècle, quatre décennies après la publication de son premier livre, nous proposons une relecture de l’œuvre ducharmienne sous l’optique de la créativité, et ce, pour deux grandes raisons. L’une tire son origine de la nature de la créativité même : créativité, dont le concept est d’abord employé en psychologie, mais qui est valide pour chaque activité humaine, particulièrement pour les arts. Si l’importance de la créativité dans les arts n’est plus négligée, il semble qu’aucune définition systématique n’ait été proposée pour la créativité littéraire ; du moins, aucun ouvrage intitulé Créativité littéraire ou portant un titre similaire n’existe, comme l’ont confirmé nos recherches dans les catalogues de bibliothèques et sur Internet.

Deux problèmes fondamentaux concernant la créativité se posent alors. Une créativité littéraire existe-t-elle, et si oui, quel est le processus de transition entre les domaines où la créativité s’emploie le plus souvent, et la littérature ? Et, en assumant déjà l’hypothèse qu’une créativité littéraire existe, au même titre que d’autres « créativités » éventuelles dans d’autres domaines artistiques, nous pouvons nous poser la question si ces autres créativités sont les mêmes ou pareilles, faisant partie d’une créativité universelle, ou si elles ont une base commune avec des variations qui diffèrent, ou éventuellement, s’il s’agit de territoires complètement discontinus ? Et si c’est encore le cas et si nous pouvons oser et proposer la catégorie de la créativité littéraire, quels rapports celle-ci entretiendrait-elle avec les autres grandes catégories littéraires proches, sur les plans de l’imagination, la ← 12 | 13 → création, l’imaginaire, etc. ? Mais aussi, quelles sont la notion et les caractéristiques de la créativité à travers les domaines artistiques ? Nous allons prendre comme point de départ l’acception la moins scientifique de la créativité, sans doute moins précise, mais plus facilement compréhensible grâce à son acception générale, et tenter ensuite de la préciser, au fur et à mesure de la progression de notre travail. D’une façon analogue, nous allons focaliser notre attention, après une mise en contexte générale, sur le domaine de la créativité littéraire.

L’autre grande raison tient à la personnalité et l’écriture de Ducharme même. Souvenons-nous combien de fois ses écrits ont été classés comme créatifs et son langage comme ludique. Rappelons au lecteur, à titre d’illustration, quelques extraits :

[…] à cette fête continuelle de l’écriture où l’on peut défaire à loisir et refaire le monde, inventer des êtres, des destins, braver des lois de la pesanteur, de l’inertie, voire de la morale, aller et venir à sa guise tout autour de la terre, d’un bout à l’autre du temps3.
Réjean Ducharme, à l’instar de Rabelais, possède le sens de la fête continuelle qu’est la durée de l’écriture. Ordinairement, les romanciers sont plutôt graves : ils prennent l’univers au sérieux. Avec les problèmes politiques, économiques, sociaux, ils font des romans « engagés » ou des romans réalistes […] En sorte que l’homme moderne, pressé, qui se laisse parfois aller à lire un roman peut se donner bonne conscience : il ne perd pas tout à fait son temps puisqu’il retrouve, dans ces miroirs promenés sur les chemins du monde, des préoccupations analogues aux siennes.4

Il maîtrise le feu et les ombres de la langue française. Son livre est une suite de tableaux envoûtants et surréalistes, qui vivent surtout grâce aux ressources du langage.5
Ce roman ressemble plutôt à une coulée de lave « déboulant » une pente, en se laissant guider par les accidents du terrain, ou à un orage multicolore comme la vie. La forme est spontanée et vive ; le fond, c’est un cri pur, cri de combat et de douleur […]6

Pour expliquer les mécanismes de la « fête continuelle », de l’« orage multicolore » et des « tableaux envoûtants » et poser ensuite le problème de l’écriture ducharmienne, nous proposons d’abord un survol rapide de ce que nous appelons le « contrat de l’équivoque ». ← 13 | 14 →

0.1  Réjean Ducharme ou le contrat de l’équivoque

L’œuvre ducharmienne se pose dès son début comme un défi constant au pour le critique, caractérisée qu’elle est par la méfiance absolue que cette œuvre pratique à l’égard des textes et des mots, des personnages, des sentiments, des idées : « Ducharme réfute la croyance jusqu’à une infinie suspicion vis-à-vis des mots7 ».

Le héros ducharmien hésite entre la recherche de l’amour et les passions destructrices, entre la complicité avec le lecteur et son refus complet. Il y a somme toute trop d’incongruités pour qu’il s’agisse d’un hasard ou simplement de l’indécision de la part de l’auteur sur la voie à emprunter. Ainsi, l’équilibre du récit est sans cesse rompu et rétabli par un jeu de va-et-vient, jeu de contraires et antithèses, bref, une équivoque au sens le plus large du terme. La pratique de l’équivoque, annoncée presque comme un programme par le titre du roman Le nez qui voque, s’inscrit, et là réside peut-être sa plus grande force, dans le mot-clé qui va hanter et séduire le lecteur, « maghané » en plus par ce jeu de mots ducharmien :

Ils ont des tâches historiques. C’est une équivoque. C’est un nez qui voque. Mon nez voque. Je suis un nez qui voque.8

Il est évident que ce jeu de mots gratuit propose au lecteur au début de l’un de ses premiers romans une entente, qu’on pourrait aussi appeler un contrat de l’équivoque et qui se résume ainsi : « Moi, le narrateur, en bonne conscience des règles linguistiques et littéraires, je vais utiliser tous les moyens que me donnent la langue et mon écriture pour obscurcir le message et le rendre ambigu, bref, pour te tromper, “mon lecteur”. À toi de refuser de lire immédiatement ou de continuer, mais dans ce cas-là, il faut accepter mon contrat. En acceptant, tu acceptes en même temps que ce qui suit ne sera pas conforme à la réalité que tu connais, ni aux livres que tu as lus auparavant. »

Marquée par le paradoxe et l’équivoque, la créativité littéraire ducharmienne se distingue également en ceci qu’elle se situe sur plusieurs niveaux. Sa complexité pose obstacle à une classification éventuelle.

Nous nous limiterons à relever, dans la partie suivante, quelques ensembles représentatifs de ces paradoxes constitutifs du contrat de l’équivoque (esquissé dans cette partie). D’autres paradoxes vont ressurgir au cours des chapitres sur le Nouveau, sur le Jeu et sur l’Erreur. ← 14 | 15 →

0.2  Paradoxes ducharmiens

D’un côté, nous assistons à une série de paradoxes qui caractérisent l’image ducharmienne auprès de ses lecteurs. Il s’agit d’abord de son identité cachée d’écrivain-fantôme, cette identité étant d’abord prêtée à Naïm Kattan, Gérald Godin et d’autres. Même si nous envisageons d’éviter au maximum les faits biographiques, non indispensables à notre étude (et de toute façon indisponibles), nous nous sentons obligé de résumer brièvement les circonstances de l’affaire Ducharme, ne serait-ce que pour familiariser le lecteur non initié avec le milieu littéraire québécois des années 1960. En même temps, ces circonstances, à caractère quelque peu anecdotique, instaurent le premier paradoxe de l’écrivain, celui de la présence et de l’absence, de l’apparition et de la disparition et nous permettent de renouer avec une présentation de la série de paradoxes autour de son écriture.

L’affaire Ducharme a, d’une manière indirecte, contribué à créer le mythe de l’écrivain (selon Jacques Pelletier, Ducharme est le mythe de la littérature québécoise9), d’autant plus qu’une telle clarification sera utile dans les parties consacrées à la critique ducharmienne. Selon Véronique Faucher10, d’autres écrivains québécois (Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Hubert Aquin) suscitent autant ou davantage d’études et de commentaires savants que Ducharme. Mais, continue Faucher, aucun n’est aussi présent dans le discours journalistique et dans la fiction des années quatre-vingt-dix et nul écrivain ne communique mieux que Ducharme la « passion d’écrire ».

L’affaire Ducharme commence avant la parution de L’Avalée des avalés et elle est axée sur le choix de l’éditeur de ce roman ainsi que des romans ultérieurs. Avant de poster le manuscrit de L’Océantume à Gallimard, Ducharme l’avait soumis à Pierre Tisseyre, éditeur du Cercle du livre de France à Montréal, qui l’avait refusé. L’éditeur montréalais, vivement critiqué, affirme qu’il avait reçu non un, mais trois manuscrits de Ducharme, dont celui de L’Avalée des avalés.

Ducharme s’explique alors, pour la première et dernière fois, afin de clarifier ce malentendu : il précise que Tisseyre n’a eu entre les mains qu’un seul manuscrit, celui de L’Océantume, et que, puisque le seul roman publié jusque-là était L’Avalée des avalés, l’éditeur ne pouvait être capable d’affirmer que le roman avait été retravaillé. Les médias, toutefois, ne se posent pas de questions, aidant ainsi à ← 15 | 16 → créer le « mythe Ducharme ». L’écrivain même semble peu crédible, ce qui mène à une série d’hypothèses s’ensuit quant à l’existence de Ducharme. Existe-t-il ? L’Avalée des avalés a-t-il été retravaillé ? Par qui ? Ducharme en est-il l’auteur ? Serait-ce un écrivain bien connu qui se cache (parmi les candidats suggérés, il y a Gérald Godin et Naïm Kattan, ce dernier à cause de la thématique juive de L’Avalée des avalés). Un jour, Normand Lassonde, journaliste au Nouvelliste de Trois-Rivières, réussit à trouver Ducharme et à le photographier et à prouver qu’il existe bel et bien. Mais le mythe est déjà trop avancé pour pouvoir être « révoqué ».

Pourtant, il semble que même aujourd’hui, l’œuvre de Ducharme, dans le discours journalistique et critique, ainsi que pour la plupart de ses lecteurs, ne puisse être que difficilement dissociée de l’apparition du jeune auteur talentueux.

Il semblerait donc que la disparition de l’auteur-fantôme derrière son texte et la thématique du double qui vient d’être esquissée corresponde à une qualité intrinsèque de son écriture, qui est à la fois opaque et équivoque. Une extrême opacité des mots et des phrases caractérise la création ducharmienne. Leur fonction habituelle, qui repose sur leur emploi dans le processus de la communication comme éléments porteurs de signification, est éclipsée. Au lieu de cela, les mots ne sont faits que pour cacher, évacuer le sens. Par contre, le lecteur peut, à chaque instant, se rendre compte de leur matérialité, de tout ce qui constitue le côté « signifiant » de l’échange communicationnel, les mots étant en ceci non seulement des témoins, mais de véritables « racoleurs » de la fonction poétique de Jakobson. La matérialité des mots est souvent soulignée par le discours des personnages qui s’effacent pour laisser la place aux mots-protagonistes, qui deviennent des vedettes au moyen de métaphores et de comparaisons avec des objets réels :

Un livre est un monde, un monde fait, un monde avec un commencement et une fin. Chaque page d’un livre est une ville. Chaque ligne est une rue. Chaque mot est une demeure. Mes yeux parcourent la rue, ouvrant chaque porte, pénétrant dans chaque demeure. Dans la maison dont la forme est : chameau, il y a un chameau. Dans la cabane : oie, une oie m’attend11.

La relation entre le signifiant et le signifié peut être comprise comme un réalisme littéraire à l’envers : comme si les mots étaient plus réels que virtuels, plus opaques que transparents. Le procédé du discours opaque est justifié par l’introduction d’un narrateur à la fois peu fiable, mais d’autant plus autoritaire et arbitraire dans le choix de ses mots. Par exemple, c’est Mille Milles qui affirme : ← 16 | 17 →

C’est le dix octobre. C’est le dix septembre. Ce n’est pas le dix octobre du tout. Pauvre Mille Milles ! Tout mélangé dans ses dates !12,

Résumé des informations

Pages
235
Année
2015
ISBN (PDF)
9783653046557
ISBN (ePUB)
9783653985542
ISBN (MOBI)
9783653985535
ISBN (Broché)
9783631652015
DOI
10.3726/978-3-653-04655-7
Langue
français
Date de parution
2014 (Décembre)
Mots clés
Kreativität Quebec Frankokanadier Schöpfung
Published
Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Wien, 2014. 235 p., 1 ill. n/b, 4 tabl.

Notes biographiques

Petr Vurm (Auteur)

Petr Vurm est maître de conférence au département des langues et littératures romanes à l’Université Masaryk de Brno (République tchèque). Sa recherche porte sur la littérature canadienne-française et québecoise, en particulier celle de Réjean Ducharme et de la période de la Révolution tranquille, ainsi que sur le concept d’americanité dans les romans québecois. Il s’intéresse également aux littératures francophones en Afrique et aux Caraïbes ainsi qu’à la relation entre les mathématiques et la littérature dans les œuvres de Raymond Queneau et de Lewis Carroll, la littérature digitale et l’écriture hypermédiatique.

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