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Présences, résurgences et oublis du religieux dans les littératures française et québécoise

de Gilles Dupuis (Éditeur de volume) Klaus-Dieter Ertler (Éditeur de volume) Alessandra Ferraro (Éditeur de volume)
©2017 Collections 260 Pages
Série: Canadiana, Volume 18

Résumé

Ce volume recueille des études d’œuvres québécoises et françaises considérées dans leur relation au fait religieux. À partir des écrits des jésuites et des moniales en Nouvelle-France, en passant par les modèles offerts par Molière et Chateaubriand, on suit le parcours, sinueux et parfois paradoxal, de l’autonomisation progressive du champ littéraire. Les analyses portent sur les stratégies d’affirmation, de contournement, d’oubli ou de détournement du religieux adoptées par des auteurs comme Réjean Ducharme, Anne Hébert, Michel Tournier ou Nelly Arcan. Cette perspective diachronique et transatlantique contribue à faire émerger les points de contact entre les œuvres, en créant un jeu de miroirs et de reflets fécond, dans lequel la relation au religieux s’impose comme un enjeu, parfois sous-jacent mais pourtant central, de la littérature contemporaine.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Avant-propos
  • Présence du religieux dans les littératures de la Nouvelle-France et de l’Ancien Régime
  • Formes du discours religieux dans les Relations de la Nouvelle-France (1611–1673) (Klaus-Dieter Ertler)
  • Récits auto/biographiques de religieuses dans la littérature de la Nouvelle-France (Marie de l’Incarnation et Catherine de Saint-Augustin) (Alessandra Ferraro)
  • L’invention pluriculturelle de Dieu en Nouvelle-France. Un récit des relations complexes entre sociétés indigènes et missionnaires jésuites (Nicola Gasbarro)
  • « Plaire et instruire » ou comment Molière présente les valeurs religieuses dans L’École des femmes (Kirsten Dickhaut)
  • Nature, passion et religion. La question des harmonies dans Atala de Chateaubriand (Pierre Glaudes)
  • Rémanence du religieux et résurgence du sacré dans la littérature et la culture québécoises
  • Esthétiser et diffuser l’amour de la patrie et la foi chrétienne. Intermédialité et diffusion populaire des œuvres de l’artiste-peintre Rodolphe Duguay et du poète Nérée Beauchemin (Hans-Jürgen Lüsebrink)
  • La référence religieuse dans Va savoir et Gros mots de Réjean Ducharme (Élisabeth Nardout-Lafarge)
  • Chassés croisés. Le retour du religieux et l’inscription du réel dans le Triptyque des temps perdus de Jean Marcel (Gilles Dupuis)
  • Religion, tensions et transgressions. Les fous de Bassan d’Anne Hébert et Le dernier été des Indiens de Robert Lalonde (Sylvie Vignes)
  • Nelly Arcan et le chagrin d’une écriture « avouante » (Valeria Sperti)
  • La tentation exemplaire de Jocelyne Saucier (Petr Kyloušek)
  • Représentation de la judéité et oubli du religieux dans la fiction contemporaine
  • Exodes post-séculiers. Réinterprétations de la figure de Moïse chez Michel Tournier, Gilles Rozier et Sergio Kokis (Piotr Sadkowski)
  • Figures de la judéité dans le roman québécois contemporain (Martine-Emmanuelle Lapointe)
  • Un travestissement instructif. Esther Brandeau dans Une Juive en Nouvelle-France de Pierre Lasry (Yvonne Völkl)
  • La Création dans le théâtre de Jean-Claude Grumberg (Jean-Paul Dufiet)
  • Auteurs

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Avant-propos

Ce volume recueille les actes du colloque « Présences, résurgences et oublis du religieux dans les littératures française et québécoise », qui s’est tenu à l’Université de Graz les 12 et 13 décembre 2014. Après le colloque d’Udine en 2009, consacré à l’influence de l’œuvre critique de Pierre L’Hérault, et celui de Montréal en 2011 qui portait sur le phénomène de la polygraphie, il s’agit de la troisième rencontre internationale organisée par le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) de l’Université de Montréal, le Zentrum für Kanada-Studien de Université de Graz et le Centro di Cultura Canadese de l’Université d’Udine, dans le cadre de l’entente de coopération scientifique signée par les trois centres en 2009.

Comme pour le précédent colloque, la littérature québécoise – qui reste au cœur des analyses de ce recueil – est considérée en parallèle avec la littérature française, puisque les deux littératures, au-delà de la langue qu’elles partagent, sont intimement reliées. La colonisation de la Nouvelle-France naît, en effet, dans le cadre de l’impulsion religieuse et messianique qui émane de la Contre-Réforme, de sorte que l’origine même de la littérature au Québec est liée au renouveau spirituel engendré par le mouvement contreréformiste. Les textes des débuts de la colonie, rédigés par des récollets, des jésuites, des ursulines et des hospitalières, pour des raisons pratiques ou bien de propagande, sont caractérisés par la porosité entre le religieux et le littéraire. Cet ensemble exige d’être considéré selon une perspective transatlantique : produits en Amérique, ils trouvent leur public en France. En utilisant les réseaux qui gravitent autour de la mission jésuite, la Compagnie de Jésus construit, à travers les récits personnels qui sont le fruit d’une commande ou les hagiographies, un monumentum de la mission au Canada.

Présences du religieux dans les littératures de la Nouvelle-France et de l’Ancien Régime

Ce que les textes de Klaus Ertler, d’Alessandra Ferraro et de Nicola Gasbarro soulignent, selon des perspectives différentes mais complémentaires, c’est un changement de mentalités survenu dans la colonie, produit grâce à ces missionnaires, qui prélude à une dégradation de l’univers religieux. Cette mutation fit en sorte que la religion fut perçue non plus comme le seul ordre du monde, mais comme un ordre parmi d’autres. En analysant les Relations des jésuites ← 7 | 8 → en Nouvelle-France, Klaus Ertler montre que la propagande missionnaire se sert d’une forme fragmentaire et sérielle, « qui servira de prototype non seulement au journalisme littéraire, mais aussi au renouvellement du roman moderne épistolaire ». Il en conclut que « les Relations constituent en quelque sorte une chaîne manquante entre les chroniques de la découverte et le journalisme des Lumières ».

Alessandra Ferraro insère les textes spirituels des fondatrices de la Nouvelle-France, Marie de l’Incarnation et Catherine de Saint-Augustin, dans le contexte de la Contre-Réforme et de ses répercussions dans les missions. En soulignant les contradictions que comportait l’écriture féminine à cette époque, elle analyse les tentatives d’un sujet qui est appelé à dire son « for intérieur » devant un juge divin, selon une perspective sincère et transparente. Dans l’écriture de ces religieuses émergent des éléments énonciatifs qui permettent de considérer ces textes comme des embryons du genre autobiographique qui éclora au siècle suivant.

Dans un contexte où la relation de l’homme à Dieu est la seule qui domine l’univers, en réglant les rapports entre les hommes et entre l’homme et la nature, la rencontre avec l’altérité radicale du nouveau pays inocule des germes qui conduiront à une déstructuration profonde d’une pensée jusque-là profondément théologique. Nicola Gasbarro montre comment, pour mener à bien son évangélisation des « sauvages » de la Nouvelle-France, le jésuite Lafitau a contribué à l’invention d’un Dieu pluriculturel à la suite d’un long processus qui passe à travers l’interaction et l’échange entre civilisations. Lesdits sauvages sont représentés sous les traits d’Adario par le baron de Lahontan, personnage du philosophe déiste qui incarne le passage de la généralisation anthropologique des missionnaires à l’universalisation du Siècle des Lumières.

Les deux contributions suivantes se déplacent en France, sous l’Ancien Régime puis au tournant de la Révolution française. Kirsten Dickhaut prend en considération L’École des femmes (1662) de Molière, où le système axiologique fondé sur la loi du Père, du Roi et de Dieu est remise en cause. Elle s’attache à l’analyse de L’École des femmes, texte qui vise et dénonce l’idéologie religieuse comme instrument d’oppression, mais où « le devoir de la femme, tel qu’il est mis en scène à partir des maximes théoriques dans la pièce, est substantiellement identique avec celui enseigné par l’église catholique ».

Pour sa part, Pierre Glaudes se penche sur le roman le plus américain de Chateaubriand, Atala, qui met de nouveau en scène les autochtones du Nouveau Monde. Pour Chateaubriand, les missionnaires sont les témoins chez les peuples non civilisés du « génie du Christianisme ». Dans ce texte, qui rappelle par ← 8 | 9 → certains aspects les écrits de la Nouvelle-France, s’esquisse à la suite de Rousseau un passage de la religion théologique, déiste, orthodoxe, à une religion naturelle, universelle et a-théologique. Glaudes montre comment Atala les fait basculer l’une dans l’autre, à travers la description des « harmonies » d’un monde lui-même divin, qui culmine dans le mythe du « bon Sauvage ».

Rémanence du religieux et résurgence du sacré dans la littérature et la culture québécoises

Dans la deuxième section du présent recueil sont regroupées les analyses de textes et d’œuvres de la fin du XIXe et du XXe siècles, qui signalent la persistance du référent religieux ou un retour du sacré dans la culture québécoise. Hans-Jürgen Lüsebrink se penche sur la collaboration de deux artistes, le peintre Rodolphe Duguay et le poète Nérée Beauchemin, et sur la diffusion médiatique de leurs œuvres respectives dans les Almanachs, médium populaire au Québec au XIXe jusque dans la première moitié du XXe siècle. Appartenant au courant dit « régionaliste », ces deux artistes « marginaux » tournent le dos à la modernité européenne en inscrivant résolument leur travail dans le sillage de l’héritage catholique, perçu à l’époque comme la version authentiquement « canadienne-française » de la modernité québécoise.

Les trois contributions qui suivent s’intéressent à des auteurs phares de cette modernité, annoncée dans sa version cette fois spécifiquement « québécoise » et « laïque » par Refus global, mais instaurée seulement par la Révolution tranquille. Élisabeth Nardout-Lafarge analyse la référence religieuse dans les deux derniers romans de Réjean Ducharme, Va savoir et Gros mots. Elle révèle comment cette référence complexe joue à plusieurs niveaux (moral, lexical, figural) dans le texte ducharmien, en réactivant, par le biais d’un renvoi à des valeurs (l’amitié, l’amour, le don) exposées sans l’ironie mordante que l’on prête habituellement à l’auteur, une forme de sacré qui reste enfouie dans la mémoire populaire.

Gilles Dupuis se tourne quant à lui vers le Triptyque des temps perdus de Jean Marcel afin de voir comment l’auteur, médiéviste de formation et romancier à temps perdu, inscrit en creux le Québec moderne dans son œuvre de fiction, qui remonte aux origines du Christianisme et à la fin de l’Empire romain. Il avance que le legs catholique « antique », plus universel que son héritage canadien-français, constitue le truchement ou le relais par lequel Marcel relie les enjeux politiques de la modernité québécoise aux considérations religieuses, sacrées voire païennes de l’Antiquité gréco-romaine.

De son côté, Sylvie Vignes s’attaque à deux romans d’Anne Hébert et de Robert Lalonde parus la même année : Les fous de Bassan et Le dernier été des ← 9 | 10 → Indiens. Au-delà de la coïncidence temporelle, elle montre comment par des voies différentes mais convergentes – l’univers protestant chez Hébert, la spiritualité autochtone chez Lalonde –, ces deux auteurs pratiquent diverses formes de transgression par rapport au dogme catholique, allant du blasphème jusqu’au spectre de l’excommunication, tout en maintenant la référence au religieux en état de tension perpétuelle avec les forces obscures qui l’assaillent.

Les deux dernières contributions de cette section se penchent sur des auteurs contemporains, dont l’œuvre se situe au seuil du XXIe siècle : Nelly Arcan et Jocelyne Saucier. Dans son texte portant sur l’auteure de Putain, Valeria Sperti s’attache à ce qu’elle appelle « la religion du père » chez Arcan, en proposant une relecture de ses romans autofictionnels et une analyse du recueil posthume, Burqa de chair, plus précisément de son texte autobiographique « La Honte ». À partir de la notion d’une écriture « avouante », qui se situerait en psychanalyse entre aveu et désaveu, Sperti explique comment la pulsion confessionnelle chez Arcan est inséparable d’un sentiment de culpabilité paradoxal, inhérent à la personne de l’écrivaine, certes, mais aussi renforcé voire inculqué par l’héritage religieux et le façonnement médiatique de sa persona.

Enfin, pour clore cette section, Petr Kyloušek revisite un roman moins connu de Jocelyne Saucier, Jeanne sur les routes, paru en 2006. Il analyse, chez l’auteure de Il pleuvait des oiseaux, ce qu’il désigne comme une « tentation exemplaire », à savoir le paradoxe illustré par la protagoniste du roman à l’étude qui devient une « sainte communiste ». En adoptant une perspective poétique et noétique pour l’analyse de ce roman déroutant, Kyloušek indique comment deux discours en apparence incompatibles, soit l’acte de foi communiste et l’apostolat religieux, peuvent non seulement coexister dans le même être de fiction, mais se concilier dans une vision esthétique du monde et de la vie, à travers une mission « sacrée » qui est aussi une vocation.

Représentation de la judéité et oubli du religieux dans la fiction contemporaine

Le dernier volet de ce recueil est consacré à diverses représentations de la judéité dans la fiction contemporaine, aussi bien française que québécoise, ainsi qu’à l’oubli (ou du moins une certaine mise entre parenthèses) du phénomène religieux qui parfois les accompagne. En ouverture de ce volet, Piotr Sadkowsky examine la transtextualité du mythe biblique de Moïse dans Éléazar ou La Source et le Buisson de Michel Tournier, Moïse fiction de Gilles Rozier et Amerika de Sergio Kokis, textes qui « illustrent éloquemment la tension entre la possibilité et l’impossibilité de la rupture avec l’héritage religieux juif et chrétien dans ← 10 | 11 → le monde postmoderne ». La figure fondatrice de Moïse et de l’Exode pour le peuple juif est tour à tour traitée par la fiction dans une vision sacrée, athée ou agnostique du monde.

De son côté, Martine Emmanuelle Lapointe passe en revue plusieurs figures de la judéité qui se profilent dans le roman québécois contemporain. La communauté hassidique d’Outremont, à Montréal, est le centre des trois premiers romans analysés – Babel prise deux ou Nous avons tous découvert l’Amérique de Francine Noël, Hadassa de Myriam Beaudoin et Le sourire de la petite juive d’Abla Farhoud – où elle apparaît comme « l’altérité la plus radicale qui soit » mais qui, pour cette raison même, alimente le fantasme d’une « rencontre » interculturelle chez les écrivains non-juifs. Les écrivains d’origine juive, David Homel et Régine Robin, au contraire, fuient cette rencontre avec l’Histoire devenue stéréotype. Le roman de Catherine Mavrikakis, Le ciel de Bay City, apporte un contrepoint à cette lecture antagoniste, en se situant de part et d’autre de la frontière, voire sur la frontière qui sépare les communautés et les représentations de la judéité dans la fiction québécoise.

Yvonne Völkl nous ramène à la Nouvelle-France en se penchant sur la représentation d’un personnage qui a vécu à cette époque et qui se retrouve aussi bien dans les livres d’histoire que dans des œuvres de création au Canada : Esther Brandeau, première juive canadienne. Völkl examine en particulier la façon dont Pierre Lasry met en scène la vie d’Esther dans Une Juive en Nouvelle-France en recourant au genre du roman historique. Elle y aborde les questions concernant trois sujets constitutifs du roman, soit le travestissement (de sexe et de religion) de la protagoniste, les répercussions de son comportement (aussi bien en France qu’en Nouvelle-France), ainsi que ce qui constitue son long apprentissage (en accord avec les conventions du Bildungsroman) lié à l’expérience de son travestissement. Enfin, la postérité de l’héroïne est évaluée du point de vue littéraire et artistique pour la mémoire culturelle du Canada.

Pour clore ce volet et l’ensemble du recueil, Jean-Paul Dufiet aborde la question de la « création », dans le double sens du mot (absolu : la Création divine ; relatif : les créations humaines), dans le théâtre du dramaturge français d’origine juive, Jean-Claude Grumberg. Juif athée, Grumberg, indique Dufiet, procède à une « désacralisation du religieux », allant jusqu’à ridiculiser l’idée « d’un ré-enchantement religieux du monde » qui effectue un retour spectaculaire à notre époque. Bien que soutenu par une vision du monde athée, voire fondé par son incroyance même, le théâtre de Grumberg n’en demeure pas moins ancré dans la culture juive. En tournant en dérision la Création par la voix de Dieu, le dramaturge, qui devient personnage dans certaines de ses pièces, se substitue à lui ← 11 | 12 → et compense l’inachèvement de son Œuvre par la création littéraire ou théâtrale, bref par l’œuvre de Jean-Claude Grumberg. La renaissance de l’Auteur, aurait dit Barthes, doit se payer de la mort de Dieu.

La perspective diachronique et transatlantique proposée pour l’analyse des textes considérés dans leur relation au fait religieux, nous aura permis de suivre le parcours, sinueux et parfois paradoxal, de l’autonomisation progressive du champ littéraire. La prise en compte des stratégies d’affirmation, de contournement, d’oubli ou de détournement du religieux qu’ont adoptées les auteurs français et québécois étudiés, aura contribué à faire émerger les points de contact entre leurs œuvres. Dans ce jeu fécond de miroirs et de reflets, la relation au religieux s’est imposée comme un enjeu, parfois sous-jacent mais pourtant central, de la littérature contemporaine.

Résumé des informations

Pages
260
Année
2017
ISBN (ePUB)
9783631702864
ISBN (PDF)
9783653055962
ISBN (MOBI)
9783631702871
ISBN (Relié)
9783631660874
DOI
10.3726/978-3-653-05596-2
Langue
français
Date de parution
2016 (Décembre)
Mots clés
Littérature missionnaire de la Nouvelle-France Littérature française Littérature québécoise Judéité Canada Religion
Published
Frankfurt am Main, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2017. 260 p., 2 ill. n/b

Notes biographiques

Gilles Dupuis (Éditeur de volume) Klaus-Dieter Ertler (Éditeur de volume) Alessandra Ferraro (Éditeur de volume)

Gilles Dupuis est professeur au Département des littératures de langue française de l'Université de Montréal (Québec, Canada). Ses recherches portent sur le roman et l'essai québécois contemporains, les littératures migrante et transmigrante, la théorie et la pratique du pastiche. Klaus-Dieter Ertler est professeur au Département de philologie romane de l'Université de Graz (Autriche). Ses recherches portent sur le roman francophone et la théorie des systèmes comme modèle épistémologique. Alessandra Ferraro est professeure de littératures française et francophones à l’Université d’Udine (Italie). Ses recherches dans le domaine de l’autobiographie portent tant sur la littérature française contemporaine que sur l’écriture féminine en Nouvelle-France.

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