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La langue française au Québec et ailleurs

Patrimoine linguistique, socioculture et modèles de référence

de Wim Remysen (Éditeur de volume) Nadine Vincent (Éditeur de volume)
©2016 Collections 380 Pages
Série: Sprache - Identität - Kultur, Volume 12

Résumé

Cet ouvrage rend hommage à Louis Mercier, linguiste et lexicographe qui a consacré sa carrière à décrire le français québécois et à démystifier l’idée d’une langue unique pour l’ensemble des francophones. Les contributions publiées ici s’articulent autour de trois thèmes qui ont été au cœur de ses travaux : la mise en valeur du patrimoine linguistique, la prise en compte de la socioculture dans la description de la langue et la réflexion sur les normes et modèles linguistiques servant de référence. Si la plupart des textes portent sur le français québécois, ils ne s’y limitent pas et permettent, en s’attardant à la langue telle que perçue, analysée et décrite dans une société spécifique, d’enrichir les savoirs et les regards sur le français dans l’ensemble de l’espace francophone.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Préface : Louis Mercier ou le charme discret de la lexicographie
  • Présentation de l’ouvrage
  • Première partie : Patrimoine linguistique
  • Does the French-Canadian speak real French ? L’apport de la Société du parler français au Canada à la querelle sur le French Canadian Patois/Parisian French
  • La valorisation et l’exploitation de la documentation linguistique produite par la Société du parler français au Canada : l’exemple de ses relevés géolinguistiques
  • Les mots de la mer dans la formation du vocabulaire français au Québec et en Acadie
  • Richesses du français des « Canadiens-Français » d’après les témoignages de soldats de la Première Guerre mondiale
  • Aux sources du Dictionnaire général de la langue française au Canada (1957), de Louis-Alexandre Bélisle
  • Un second souffle pour les recherches sur la langue au Québec
  • Deuxième partie : Socioculture
  • La composante socioculturelle du discours lexicographique : le sens figuré des noms d’oiseaux au Québec
  • Représentations du français québécois dans le dictionnaire Usito : de la nomenclature aux articles thématiques
  • Fonctions et créativité de l’illustration ornementale dans le Petit Larousse illustré de 2005 à 2016
  • Troisième partie : Modèles de référence
  • Jouer un rôle de linguiste tout en enseignant la norme ? L’exemple de forums de discussion en classe de révision de textes
  • Koinéisation et standardisation en français québécois : le rôle des humoristes
  • Que faire avec des bottes western, des médecins urgentologues et des robes cerise ? Réflexions sur l’apposition
  • Épilogue : Louis Mercier, un linguiste ancré au Québec
  • Louis Mercier, pour la défense et l’illustration de la variété québécoise du français
  • Fin de journée

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Michel Francard
Université catholique de Louvain

Préface : Louis Mercier ou le charme discret de la lexicographie

Mes premiers séjours dans la Belle Province, au début des années 80 (du siècle dernier…), m’avaient permis de découvrir l’extraordinaire vitalité des recherches sur le français au Québec, en particulier dans les domaines de la sociolinguistique et de la lexicographie. À cela s’ajoutait une interaction nourrie entre mes collègues porte-paroles de leur discipline et le public québécois, qui se traduisait notamment par une forte présence médiatique des questions relatives à la langue française.

Cette stimulante effervescence me changeait de l’atmosphère plus pesante qui régnait alors en Belgique francophone dès qu’il était question du « français de Belgique ». Nous nous dégagions lentement de la chape de plomb qu’avaient tissée des décennies de purisme, dans un silence qu’ébranlaient à peine de timides polémiques entre les chasseurs de belgicismes et de jeunes contestataires d’une idéologie linguistique que l’on qualifierait aujourd’hui de glottophobe.

Dans le domaine de la lexicographie québécoise, quelques ténors tenaient le haut du pavé. L’objectif principal – rédiger un dictionnaire du français à l’usage des Québécois – était certes partagé, mais les moyens d’y parvenir ne faisaient pas l’unanimité. Et comme à ce moment déjà les ressources n’étaient pas illimitées, il fallait donner de la voix pour obtenir gain de cause. Dans ce contexte, Louis Mercier ne s’imposait pas d’emblée. Certes, il était alors au début de sa carrière de chercheur ; mais il différait des « ténors » par une personnalité plus introvertie, plus encline à l’échange qu’à l’affrontement.

L’Université Laval, avec l’équipe de Marcel Juneau et de son successeur Claude Poirier, avait été la première à engranger de remarquables résultats dans le cadre d’un ambitieux Trésor de la langue française au Québec. Nombre de spécialistes, dès 1985, ont été séduits par le volume de présentation du Dictionnaire historique du français québécois, qui connaîtra un aboutissement (partiel1) en 1998. En complément de cette approche différentielle sera rédigé le Dictionnaire du français plus à l’usage des francophones d’Amérique (1998) qui, en dépit des controverses qu’il a ← 7 | 8 → suscitées2, mérite d’être reconnu comme la première approche globale de la variété de français en usage au Québec. Louis Mercier, que ses recherches avaient associé à l’équipe du Trésor, a été un des artisans clés de ces réussites.

Une autre université québécoise, celle de Sherbrooke, prendra le relais au début des années 2000, avec la mise sur pied du projet FRANQUS, sous la direction d’Hélène Cajolet-Laganière et de Pierre Martel. L’objectif était alors de produire un dictionnaire général du français, mais en prenant en compte, dans un maximum d’entrées, les spécificités linguistiques et culturelles du Québec. Ce projet se concrétisera par la mise en ligne en 2013, sous le nom d’Usito, d’un dictionnaire offrant une description du français (général) réalisée au départ de références québécoises. Louis Mercier, tout en gardant des contacts étroits avec ses collègues de l’Université Laval, avait été engagé à Sherbrooke en 1994. Il sera un des piliers du projet FRANQUS, jusqu’à la mise en ligne d’Usito.

S’il ne s’est inféodé à aucun des projets majeurs qui ont jalonné les riches heures de la lexicographie québécoise, Louis Mercier a contribué de manière décisive au bon aboutissement de chacun d’entre eux. Et pour cause : ses compétences, servies par le sérieux et la fiabilité de ses engagements, ont fait de lui un partenaire très apprécié, et donc très sollicité. C’est dire si la discrétion que j’évoquais plus haut a dû s’accommoder de la très haute estime de ses pairs.

La qualité des productions lexicographiques de Louis Mercier est unanimement reconnue. Il n’est pas chose aisée de synthétiser une abondante documentation primaire en quelques mots compréhensibles par un lecteur non averti. Louis Mercier excelle dans cet exercice, comme en témoignent notamment ses contributions relatives à la faune ou à la flore. Il s’agit non seulement de dominer la technicité du sujet, mais aussi de rendre compte de l’ancrage du vocabulaire dans un milieu donné, sans jamais se départir de la rigueur lexicographique nécessaire.

C’est là un fil conducteur de l’activité dictionnairique de Louis Mercier : la description lexicographique intègre des dimensions matérielles, sociales, culturelles et politiques. La conjonction de ces approches confère au français québécois le statut d’usage de référence. Il ne s’agit ni d’isoler cette variété parmi la francophonie, ni de la fondre dans un français standard. Mais plutôt de lui donner une réelle légitimité, y compris dans ce qu’elle a de plus spécifique ; et cela, tant pour les francophones hors Amérique du Nord que pour les Québécois eux-mêmes. ← 8 | 9 →

Pour réussir dans cette entreprise, Louis Mercier a mis en œuvre de nombreuses aptitudes, dont une curiosité toujours en éveil, à l’affût des informations pertinentes. Et qui trouve de multiples occasions de s’exercer : qu’il s’agisse d’un très sérieux colloque universitaire ou d’une dégustation de spécialités locales, c’est une même attention au monde qui se manifeste, vive… mais toujours discrète ! On a compris combien la compagnie de Louis peut être un bonheur partagé, un charme même…

Les qualités de Louis Mercier n’ont pas été réservées à ses pairs et aux personnes qui ont collaboré étroitement avec lui. Plusieurs témoignages dans ce volume soulignent combien ses étudiants ont apprécié l’enseignant et le promoteur de recherche qu’il a été. Pour l’avoir côtoyé quelquefois dans ce type d’activités, je puis témoigner de son souci constant d’un vrai dialogue, marqué d’une réelle capacité d’écoute, mais aussi d’une bienveillante exigence.

À l’heure où les Mélanges offerts à l’occasion d’un départ à la retraite se font plus rares, on saura gré aux responsables de cette publication et aux contributeurs d’avoir conservé cette tradition. Le présent ouvrage permet au lecteur de (re)découvrir les contributions majeures de Louis Mercier à l’étude du français en Amérique du Nord et, à travers elles, quelques facettes de sa riche personnalité. Il rend un bel hommage à un lexicographe de valeur, dont l’humanisme est celui de l’honnête homme d’aujourd’hui. ← 9 | 10 →


1 Le Dictionnaire historique du français québécois, faute de temps et de ressources, n’a pu traiter qu’une partie des particularismes lexicaux du français au Québec. Ce projet est aujourd’hui suspendu.

2 Le Dictionnaire du français plus, à l’inverse des autres publications sur le français au Québec, a choisi de marquer les francismes, et non les québécismes. Ce renversement de perspective a perturbé certains lecteurs et a handicapé la diffusion de ce dictionnaire, malgré ses éminentes qualités.

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Wim Remysen et Nadine Vincent
Université de Sherbrooke

Présentation de l’ouvrage

L’idée de publier ce livre collectif est née de la volonté de souligner la contribution de Louis Mercier, quelques mois après sa retraite de la vie universitaire, à la lexicographie et la linguistique québécoises. Si nous écrivons québécoises, c’est que Louis Mercier s’est avant tout intéressé, dans sa riche carrière universitaire, à la recherche sur le français en usage au Québec. C’est cette variété de langue, celle qui représente sa culture et ses racines, cette variété qui est la sienne en somme, qui a motivé son implication dans les projets lexicographiques les plus marquants au Québec.

En réalité, il serait peut-être plus approprié, et plus juste, de parler d’une contribution à la lexicographie et la linguistique francophones et, pourquoi pas, tout simplement françaises. C’est que l’intérêt que Louis Mercier a porté à la description de sa variété de langue a toujours été marqué par l’ouverture et par la profonde conviction que la description du français tout court peut, et doit, bénéficier de l’expérience de tous ceux et celles qui pratiquent cette langue dans leur quotidien.

Cette ouverture, nous avons aussi voulu qu’elle se reflète dans ce volume. Si la plupart des contributions portent sur le français québécois, elles ne s’y limitent pas. Toutes s’articulent autour de trois thèmes qui, à notre avis, se dégagent de l’engagement de Louis Mercier dans la recherche et qui ont coloré et orienté ses activités comme chercheur : mise en valeur du patrimoine linguistique d’une société, ancrage de la description de la langue dans la socioculture dont elle porte les traces et dont elle se veut le reflet, réflexion sur les différentes normes qui orientent les pratiques des locuteurs lorsqu’ils exploitent toutes les richesses de leur langue. Ce sont ces thèmes qui serviront de trame de fond à l’ensemble des articles présentés ici.

Patrimoine linguistique

L’intérêt pour les origines du français québécois – tout comme celui pour la préservation des documents qui attestent de l’usage qu’en faisaient les générations qui nous ont précédés – témoigne bien de l’importance que Louis Mercier accorde au patrimoine linguistique de la société québécoise. Cet intérêt est sans doute le mieux incarné par les travaux qu’il a consacrés à la Société du parler français au Canada et à son Glossaire, publié en 1930. On trouve dans ces travaux une ← 11 | 12 → sensibilité particulière pour la langue traditionnelle des Québécois ainsi que pour la représentation de ce patrimoine dans les travaux qu’elle a suscités. Plusieurs contributions de ce volume s’insèrent dans cette thématique en mettant de l’avant des aspects variés du patrimoine linguistique québécois.

L’article de Cristina Brancaglion permet de revisiter des textes publiés dans le Bulletin du parler français au Canada, première revue d’orientation linguistique au Canada français et organe de diffusion de la Société du parler français au Canada. L’auteure se penche plus précisément sur les textes qui traitent de la notion de « patois » et cherche à comprendre comment la Société a tenté de réhabiliter ce concept. Cette tentative s’inscrit dans la lutte menée par la Société contre la mauvaise réputation, largement diffusée, du français canadien au début du XXe siècle, souvent qualifié de French Canadian Patois.

Ce sont aussi les travaux de la Société qui ont inspiré la contribution de Wim Remysen. Son article traite de la consultation géolinguistique menée par les artisans de la Société dans les années 1904–1906. Son analyse, basée sur un sous-corpus de régionalismes constitué à partir des travaux de Louis Mercier, montre comment les données recueillies dans le cadre de cette enquête peuvent enrichir notre compréhension de la variation géographique du français québécois au début du siècle.

Pour sa part, Josée Vincent se penche sur le Dictionnaire général de la langue française au Canada de Louis-Alexandre Bélisle, paru en 1957. La perspective de l’auteure consiste à étudier les différentes sources que Bélisle a exploitées pour réaliser son ouvrage. Parmi ces sources, le Glossaire de la Société occupe une place privilégiée : Bélisle y a en effet puisé bon nombre des canadianismes qui figurent à la nomenclature de son dictionnaire. Ce lien entre les deux ouvrages est analysé plus en détail par l’auteure, tout comme d’autres sources dont Bélisle s’est inspiré pour créer son dictionnaire.

Les deux contributions qui suivent proposent des analyses en lien avec l’histoire du français québécois. Celle de Karine Gauvin porte sur la formation des variétés québécoise et acadienne, plus précisément sur l’extension sémantique des mots maritimes, souvent appliqués dans ces variétés à des réalités terrestres. En puisant dans la très riche documentation disponible au Trésor de la langue française au Québec, l’auteure fait la démonstration que ce phénomène, souvent considéré comme une particularité des français nord-américains, est en réalité bien attesté en France.

L’article de Pierre Rézeau aborde l’histoire plus récente du français québécois. Sa contribution porte sur une documentation relativement peu exploitée jusqu’à nos jours, soit les lettres écrites par des soldats québécois qui ont participé à ← 12 | 13 → la Première Guerre mondiale en France. L’analyse fait ressortir toute une série d’emplois, surtout lexicaux, qui caractérisent la langue des soldats québécois de l’époque et nous fait ainsi découvrir un aspect précis du contenu de cette correspondance intime.

L’article d’Esther Poisson clôt la première partie. L’auteure dresse le bilan des recherches universitaires entreprises au cours des 40 dernières années sur le français en usage au Québec, notamment dans le domaine de la lexicographie. Son témoignage de première main permet de prendre la mesure de tout le chemin qui a été parcouru. L’auteure plaide aussi pour une mise en commun de toute la documentation accumulée au fil des ans et au fil des différents projets pour en assurer la pérennité. Une telle entreprise permettrait indéniablement de relancer plusieurs travaux sur le français québécois.

Socioculture

La socioculture a été au cœur des plus récentes publications de Louis Mercier. Proche parente de la lexiculture, notion développée par Robert Galisson, la socioculture sous-tend l’obligation, dans la description d’une langue, de tenir compte de la culture de la société qui la parle et trouve un champ d’analyse tout désigné dans les dictionnaires. Cette approche plaide en faveur de la production de dictionnaires de langue générale pour chacune des variétés nationales de français, langue dont il est question ici, plutôt que de dictionnaires différentiels qui ne portent que sur quelques emplois très spécifiques en négligeant la trame culturelle de l’ensemble de la langue. On n’a qu’à penser à l’imaginaire relié au mot pain, par exemple, qui diffère selon les différentes sociétés de langue française. Louis Mercier défend l’idée que la socioculture, en décrivant la langue en fonction d’une société spécifique, permet d’enrichir la connaissance de l’ensemble de la francophonie.

Pour faire un clin d’œil à Louis Mercier, qui a consacré une importante partie de son œuvre lexicographique à la description des oiseaux, Nadine Vincent, elle-même lexicographe, se penche sur la description de certains sens figurés associés au monde ornithologique en français québécois et s’intéresse à l’analyse de leur traitement dans les dictionnaires courants. Elle propose également dans son article un traitement enrichi de leur description.

Chiara Molinari s’intéresse quant à elle aux liens entre langue et culture tels que tissés dans le dictionnaire Usito, où des articles thématiques présentés en annexe du dictionnaire et signés par des auteurs spécialistes de différents aspects de la société québécoise permettent un éclairage complémentaire sur les articles lexicographiques eux-mêmes. ← 13 | 14 →

De son côté, Daniella Coderre Porras jumelle sa double expertise de linguiste et de spécialiste en histoire de l’art pour porter un regard original sur les lettrines des douze dernières éditions du Petit Larousse illustré, analysant à la fois la créativité de ces vignettes parfois confiées à des artistes, grands couturiers et créateurs de mode, et les fonctions que l’on peut attribuer à ces lettres ornementées auxquelles l’usager porte trop peu souvent attention et qui sont aussi porteuses d’une dimension culturelle importante.

Modèles de référence

Cette volonté d’ancrer une langue et sa description dans une culture et sa société s’accompagne tout naturellement d’une réflexion sur l’évolution de la langue en fonction d’un modèle de référence unique ou de normes multiples. Par sa participation aux grands projets lexicographiques réalisés au Québec et par sa réflexion sur la représentation de la variation linguistique, Louis Mercier a contribué à faire évoluer les mentalités au sujet de la norme et à démystifier l’idée d’un standard unique pour l’ensemble des francophones.

Dans son article qui fait le point sur les notions de koinéisation et de standardisation, André Thibault fait appel au discours des humoristes comme sentinelles pour détecter, dans les éléments qui servent à déclencher le rire, des emplois en voie de stigmatisation et donc possiblement en recul, ici la prononciation du /R/ et du /ã/ en français québécois. Ce faisant, il relativise la force des modèles de référence qui font autorité et rappelle les autres forces sociolinguistiques à l’œuvre dans le processus du changement.

De son côté, Caroline Dubois s’en prend au dilemme cornélien de tenter de concilier linguistique, et donc description neutre de la langue, et enseignement de la norme, avec ce que cette obligation peut impliquer de conventions à suivre et de dogmes à respecter. Elle se sert pour cela de l’exemple réel d’un forum de discussion entre étudiants et enseignante dans un cours universitaire de révision de textes.

Résumé des informations

Pages
380
Année
2016
ISBN (ePUB)
9783631695661
ISBN (PDF)
9783653061765
ISBN (MOBI)
9783631695654
ISBN (Relié)
9783631670163
DOI
10.3726/978-3-653-06176-5
Langue
français
Date de parution
2016 (Août)
Published
Frankfurt am Main, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2016. 380 p., 23 ill. n/b, 18 ill. en couleurs, 21 tabl.

Notes biographiques

Wim Remysen (Éditeur de volume) Nadine Vincent (Éditeur de volume)

Wim Remysen est professeur de sociolinguistique à l’Université de Sherbrooke. Nadine Vincent est lexicographe et professeure de communication écrite à l’Université de Sherbrooke. Ils sont tous les deux membres du Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ).

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