Munera Friburgensia

← 8 | 9 →Vorwort

Es ist uns eine grosse Freude, Frau Prof. Dr. Margarethe Billerbeck anlässlich ihres 70. Geburtstages mit dieser Festschrift zu ehren.

Margarethe Billerbeck ist seit 1987 Ordinaria für Klassische Philologie an der Universität Freiburg (Schweiz), wo sie bereits ab 1978 als Oberassistentin tätig war. Über fast vier Jahrzehnte hat sie mit grossem Engagement die Fächer Latein und Griechisch vertreten und Generationen von Studenten nicht nur durch ihre wissenschaftliche Kompetenz und philologische Genauigkeit, sondern auch durch ihre grosse Menschlichkeit geprägt. Als Zeichen der Hochachtung und Dankbarkeit haben ihre (ehemaligen) Kollegen am Institut für Antike und Byzanz, ihre Mitarbeiter und ihre Doktoranden diese Festschrift verfasst.

Der Band enthält neunzehn Beiträge, die in ihrer Fülle das breite Interessenspektrum von Margarethe Billerbeck widerspiegeln. Sie selbst hat durch ihre zahlreichen und vielseitigen Arbeiten zum antiken Kynismus, zu Senecas Tragödien, zur kaiserzeitlichen Literatur, sowie durch die kritische Edition der Ethnika des Stephanos von Byzanz weltweit Anerkennung erlangt. Ebenso hat sie Dissertationen und Habilitationsschriften in sehr unterschiedlichen Bereichen der antiken Literatur betreut, etwa über Homer, die frühgriechische Lyrik, die hellenistische Popularphilosophie, die lateinische Dichtung der Kaiserzeit und der heidnischen und christlichen Spätantike, sowie die neulateinische Literatur. Stets war sie auch darum bemüht, die philologisch-literarische Interpretation der antiken Texte mit dem historischen und sozialen Kontext der antiken Welt zu verknüpfen. So finden sich in dieser Festschrift nicht nur philologische Untersuchungen zu Homers Odyssee, Ovid, Lukian, Stephanos von Byzanz und zur spätantiken sowie neulateinischen Literatur, sondern auch Beiträge aus den Bereichen der Griechischen und Römischen Geschichte, der Klassischen Archäologie, der Kodikologie und der Byzantinistik.

Da Margarethe Billerbeck mit ihrer «Grossfamilie» am Institut für Antike und Byzanz sehr verbunden ist, verstehen sich diese Munera Friburgensia als ein Tribut der Freiburger Altertumswissenschaften an ← 9 | 10 →eine herausragende Wissenschaftlerin und Dozentin. Wir sind uns bewusst, dass wir damit ihrem internationalen Ruhm keineswegs gerecht werden: Dafür wäre eine mehrbändige Festschrift nötig gewesen! Wir hoffen, dass sie an dieser bescheideneren Festgabe dennoch ihre Freude haben wird.

Zur Unterstreichung ihrer Verbundenheit mit Fribourg, wo sie nicht nur fast 40 Jahre gelebt hat, sondern auch von 1959 bis 1966 das Gymnasium an der Académie Ste-Croix besuchte, haben wir für den Buchumschlag eine alte Ansicht der Stadt ausgewählt, die einem Gemälde von Hendrik Johannes Knip (Freiburg mit Grosser Hängebrücke) entnommen ist. Wir danken den Verantwortlichen des Musée d’Art et d’Histoire de Fribourg (MAHF), insbesondere der Direktorin, Frau Dr. Verena Villiger Steinauer, für die unentgeltliche Bereitstellung dieser Abbildung.

Alle, die Margarethe Billerbeck kennen, wissen, dass sie trotz ihrer grossen Verdienste und Errungenschaften stets bescheiden geblieben ist und niemals Ehren für sich beanspruchen würde. Doch darf in einer Festschrift eine gebührende Laudatio nicht fehlen. Da Margarethe Billerbeck am 1. November 2014 von der Universität Neuchâtel ein Ehrendoktortitel verliehen wurde, haben wir uns erlaubt, an dieser Stelle die Ansprache von Prof. Dr. Jean-Jacques Aubert, Vizerektor, die zu diesem Anlass vorgetragen wurde und die gesamte Laufbahn von Margarethe Billerbeck so treffend würdigte, mit seinem Einverständnis abzudrucken. Wir sind ihm dafür zu grossem Dank verpflichtet.

Auch möchten wir an dieser Stelle allen Beitragenden für ihre spontane Zusage und ihre sorgfältig erarbeiteten Texte danken sowie allen Instanzen, die durch ihre grosszügige Unterstützung das Erscheinen dieser Festschrift ermöglicht haben, insbesondere dem Rektorat der Universität Freiburg und dem Dekanat der Philosophischen Fakultät sowie dem Institut für Antike und Byzanz. Ebenso möchten wir uns sehr herzlich bei Herrn Benjamin Fröhlich vom Peter Lang Verlag (Bern) für die professionelle Betreuung im Publikationsprozess bedanken.

Mögen diese Munera Friburgensia nicht nur der Ausdruck unserer Hochachtung und Dankbarkeit für Margarethe Billerbeck sein, sondern auch ein Zeichen der Freundschaft und der liebevollen Anerkennung ihrer grossen Menschlichkeit.

← 10 | 11 →Laudatio

Rédigée par Prof. Jean-Jacques Aubert, vice-recteur, à l’occasion de la remise du doctorat honoris causa à l’Université de Neuchâtel le 1^er novembre 2014.

Professeure ordinaire de philologie classique, aussi bien latine que grecque, à l’Université de Fribourg (Suisse), Mme Margarethe Billerbeck est née le 13 décembre 1945 à Bâle, où elle a accompli une partie de sa scolarité obligatoire avant de rejoindre les bancs du Collège Ste-Croix à Fribourg, y obtenant son baccalauréat dans la section classique (latin-grec) en 1966. Après avoir accompli ses études de base à l’Université de Bâle, Mme Billerbeck a poursuivi une double formation doctorale à la Freie Universität de Berlin (Dr. phil. 1974) et à Saint Hugh’s College à Oxford (D.Phil. 1981) et a été nommée, en 1987, au poste qu’elle occupe encore actuellement, ce qui ne l’empêchera pas d’enseigner comme professeure invitée aux Universités de Neuchâtel (1982–83), de Lausanne (1991–92) et de Tartu, en Estonie (1995).

Parallèlement à une carrière d’enseignante universitaire qui sait mobiliser ses étudiants, la professeure Billerbeck a mené une intense activité de chercheuse, non seulement en Suisse, mais aussi à l’American School of Athens, au centre d’études byzantines de Dumbarton Oaks à Washington D.C., et à l’Institute for Advanced Study de Princeton.

De ses études et de ses voyages, la professeure Billerbeck ressort polyglotte, ajoutant aux six langues couramment utilisées par tout philologue classique qui se respecte, une connaissance approfondie de l’hébreu biblique, du latin médiéval et du grec moderne. Ses compétences de philologue, de linguiste, de littéraire et d’historienne lui permettront d’aborder des sujets variés dans une double tradition philologique, allemande et anglo-saxonne, pour le plus grand profit des étudiants et jeunes chercheurs suisses. Dans des disciplines aussi anciennes et aussi naturellement transdisciplinaires que la philologie classique, le croisement des approches développées au cours des siècles par les écoles nationales se révèle extrêmement fertile et reste paradoxalement rare.

Auteur d’une douzaine d’ouvrages, de dizaines d’articles et de centaines de comptes rendus critiques, la professeure Billerbeck s’est intéressée en premier lieu à l’école philosophique dite des Cyniques, à son histoire et à sa réception, à Rome et au-delà. Si la professeure Billerbeck ← 11 | 12 →a sagement renoncé à vivre dans un tonneau dans les rues de Fribourg et à malmener les autorités civiles et militaires, à l’instar de Diogène de Sinope, l’un des précurseurs du mouvement au IV^e siècle av. J.-C., elle aura néanmoins fait sienne la doctrine du cynisme, qui associe la vertu à une vie simple et conforme à la nature, loin de la richesse, du pouvoir et de la gloire.

Des Cyniques, la professeure Billerbeck a passé à Sénèque (le Tragique), qu’elle a étudié d’un point de vue linguistique et stylistique, et dont elle a édité, traduit et commenté une œuvre maîtresse, l’Hercule furieux, une pièce fameuse pour ses développements psychologiques et ses qualités formelles et esthétiques.

Les travaux récents de la professeure Billerbeck ont porté sur des sujets parfois plus légers, comme l’Éloge de la mouche de Lucien de Samosate, parfois plus austères, voire molto pesante, comme les Ethnica du grammairien tardif Étienne de Byzance, un dictionnaire géographique originellement en 60 livres, dont l’abrégé seul conservé remplit encore plusieurs volumes.

Chercheuse émérite, l’honoranda a aussi développé une incroyable activité de critique et d’éditrice scientifique, en particulier comme directrice de revues et de séries monographiques, en Suisse et à l’étranger. Elle fut notamment rédactrice du Museum Helveticum de 1993 à 2004, fondatrice et co-éditrice (avec son époux Bruce K. Braswell) de la collection Sapheneia (Peter Lang Verlag, Berne), et éditrice en chef de la série Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft (Schwabe Verlag, Bâle) de 2003 à 2014.

L’activité scientifique extraordinairement riche, variée et complexe de la professeure Billerbeck ne constitue en fait qu’une justification partielle de l’honneur qui lui est aujourd’hui conféré. Les anciens s’étaient habitués à une société à deux vitesses, fondée sur l’opposition légalement reconnue entre honestiores et humiliores: les uns, c’est-à-dire les élites, s’adonnaient à l’otium, un terme abusivement traduit par oisiveté, mais qui inclut toute activité intellectuelle; les autres, littéralement, les plus humbles, devaient assumer toutes sortes de charges publiques peu gratifiantes, que l’on désignait, en Grèce antique, du terme de liturgiai. On a vu que l’honoranda a abondamment cultivé la première, sans chercher pour autant à échapper aux secondes.

On relèvera en particulier son engagement précoce et exemplaire en faveur de la relève académique suisse, non seulement au Conseil National ← 12 | 13 →de la Recherche, mais aussi dans le cadre de BENEFRI, où elle a contribué à animer une école doctorale pendant plusieurs années. Son rôle dans la promotion des carrières féminines a eu pour effet qu’à la fin du siècle dernier, les chaires de langue et littérature latines dans les universités suisses étaient occupées, pour moitié très exactement, par des femmes.

On soulignera aussi son dynamisme efficace dans la renaissance de la Fondation Hardt à Vandœuvres/GE, alors au bord de la faillite. Par un long travail de restructuration interne et de mise en réseau, le triumvirat dont l’honoranda faisait partie a su faire de cette fondation un centre international majeur de conférences et de séjours scientifiques dans le domaine des sciences de l’Antiquité.

On rappellera encore la participation de la professeure Billerbeck à la direction de divers projets internationaux, comme l’Année Philologique, l’annuaire bibliographique international par excellence des sciences de l’Antiquité, et de ce fait un instrument de travail incontournable pour tous les chercheurs à l’échelle mondiale.

On évoquera enfin son soutien infaillible comme membre du Conseil des universités, à l’Institut suisse de Rome, une institution qui voit passer une partie importante de la relève académique suisse dans le domaine des sciences historiques.

La professeure Billerbeck a ainsi contribué au rayonnement international de la philologie classique suisse, en faisant preuve d’érudition, de rigueur intellectuelle et d’originalité. Son altruisme, sa probité et sa modestie ont certainement présidé à un changement de culture dans les départements de sciences de l’Antiquité des universités romandes. Pour toutes ces raisons, l’Université de Neuchâtel se réjouit de témoigner de son estime et de sa reconnaissance à la professeure Margarethe Billerbeck en lui conférant un doctorat honoris causa.← 13 | 14 →

← 14 | 15 →Tabula gratulatoria

Christina Abenstein

München, Deutschland

Clara Agustoni

Fribourg, Schweiz

Karin Alt

Berlin, Deutschland

Thomas Austenfeld

Fribourg, Schweiz

Janine Barmaz

Ayer, Schweiz

Jens Bartels

Zürich, Schweiz

Valéry Berlincourt

Basel, Schweiz

Linda und Rudolf Bolzern

Bremgarten b. Bern, Schweiz

Marc Bouiron

Monaco

Urs Breitenstein

Bottmingen, Schweiz

Georg Büchler

Fribourg, Schweiz

Carmen Buchillier

La Tour-de-Trême, Schweiz

Luciano Canfora

Bari, Italien

Cristiano Castelletti

Fribourg, Schweiz

Jacques Chamay

Genève, Schweiz

Laure Chappuis Sandoz

La Chaux-de-Fonds, Schweiz

Dee Clayman

New York, USA

Didier Clerc

Fribourg, Schweiz

Kathleen M. Coleman

Cambridge MA, USA

Bruno Colpi

Hägendorf, Schweiz

Jeannette Crescionini

Flamatt, Schweiz

Dimiter Daphinoff

Fribourg, Schweiz

Mariano Delgado

Villars-sur-Glâne, Schweiz

Fabien Derivaz

Fribourg, Schweiz

← 15 | 16 →Luc Devillers

Fribourg, Schweiz

Ueli Dill

Basel, Schweiz

Siegmar Döpp

Berlin, Deutschland

Michèle Ducos

Paris, Frankreich

Pierre Ducrey

Pully, Schweiz

Michael Erler

Erlabrunn, Deutschland

Nathalie Falcone-Goumaz

Esmonts, Schweiz

Klaus-Dietrich Fischer

Wiesbaden, Deutschland

Didier Follin

Fribourg, Schweiz

Robert L. Fowler

Bristol, England

Regula Frei-Stolba

Aarau, Schweiz

Adèle Fuchs-Aeschbach

Belp, Schweiz

Therese Fuhrer

München, Deutschland

Edoardo Fumagalli

Fribourg, Schweiz

Jan Felix Gaertner

Wachtberg-Berkum,

Deutschland

Thomas Gehring

Winterthur, Schweiz

Adalberto Giovannini

Grand-Lancy, Schweiz

Gabriella Giovannini

Marly, Schweiz

Elisabeth Girod Blümle

Fribourg, Schweiz

Marie-Odile und Richard Goulet

Antony, Frankreich

Erhard Grzybek

Genève, Schweiz

Marie-Rose Guelfucci

Besançon, Frankreich

Jürgen Hammerstaedt

Köln, Deutschland

Henriette Harich-Schwarzbauer

Basel, Schweiz

Adèle und Ulrich Hartmann

Zürich, Schweiz

Gerlinde Huber-Rebenich

Bern, Schweiz

Bruno Hug

Mies, Schweiz

André Hurst

Collonge-Bellerive, Schweiz

← 16 | 17 →Athanasios Kambylis

Hamburg, Deutschland

Filip Karfik

Fribourg, Schweiz

Arnd Kerkhecker

Rüegsauschachen, Schweiz

Stephan Kessler

Liebefeld, Schweiz

Denis Knoepfler

Neuchâtel, Schweiz

Francesco Lardelli

Biasca, Schweiz

Jürgen Leonhardt

Tübingen, Deutschland

Wolf-Lüder Liebermann

Bad Salzschlirf, Deutschland

Flavia Löpfe Müller

Geuensee, Schweiz

Eckart Conrad Lutz

Fribourg, Schweiz

Danielle van Mal-Maeder

Lausanne, Schweiz

Fabienne Marchand

Fribourg, Schweiz

Franco Montanari

Calci, Italien

Philippe Mudry

Lausanne, Schweiz

Ralph Müller

Fribourg, Schweiz

Ada B. † und Hans-Joachim Neschke

Peyres-Possens, Schweiz

Rico Neumann

Flamatt, Schweiz

Emmanuel Nistikakis

Fribourg, Schweiz

Bjørn Paarmann

Fribourg, Schweiz

François Paschoud

Bellevue, Schweiz

Christian Pernet

Bulle, Schweiz

François Piccand

Bulle, Schweiz

Pascal Pichonnaz

Fribourg, Schweiz

Christiane Reitz

Rostock, Deutschland

André-Louis Rey

Conches, Schweiz

Christoph Riedweg

Zürich, Schweiz

Danielle Ritter

Bern, Schweiz

Theresa Roubaty-Vögtli

Düdingen, Schweiz

← 17 | 18 →Stephanie Roussou

Limassol, Zypern

Tanja Ruben

Biel, Schweiz

Gabriela Ryser

Göttingen, Deutschland

Jean-Guy Schafer

Fribourg, Schweiz

Jacques Schamp

Embourg, Belgien

Karin Schlapbach

Basel, Schweiz

Petra Schierl

Basel, Schweiz

André Schneider

Cortaillod, Schweiz

Paul Schubert

Neuchâtel, Schweiz

Werner Schubert

Heidelberg, Deutschland

Anne Sheppard (geb. Raphael)

Egham, England

Mario Somazzi

Bern, Schweiz

Thomas Späth

Bern, Schweiz

Walter Spoerri

Saint-Blaise, Schweiz

Peter Stotz

Bülach, Schweiz

Laila Straume-Zimmermann

Bern, Schweiz