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Le patrimoine oral : ancrage, transmission et édition dans l’espace galloroman

de Aurélie Reusser-Elzingre (Éditeur de volume) Federica Diémoz (Éditeur de volume)
©2016 Collections 256 Pages

Résumé

Ce volume rassemble des contributions scientifiques abordant le « patrimoine immatérie l» de diverses manières. Tout d’abord, celui véhiculé par les langues vernaculaires d’origine latine encore parfois parlées en France, en Belgique wallonne, en Suisse romande et en Italie du nord. Contes de transmission orale (articles de Nicole Belmont, Aurélie Reusser-Elzingre, Fabio Armand, Jacques Berlioz, Lydia Gaborit), légendes historiques et chansons (Isabelle Raboud-Schüle et Serge Rossier, Claudine Fréchet, Edith Montelle), noms de lieux (Matteo Rivoira), expressions (Françoise Lempereur), surnoms locaux (Alexis Bétemps), vocabulaire de métier (Jean Delmas), tous sont porteurs de croyances et de valeurs dites « traditionnelles ». Cette matière est abordée de divers points de vue : celui de l’anthropologue, qui analyse les relations entre les acteurs et l’inévitable (re)fabrication culturelle. Celui du collecteur, qui recherche souvent à figer dans l’écriture une forme orale mouvante. Celui du philologue, désirant mettre en valeur un « patrimoine historique » souvent inaccessible sans son rôle de transmetteur au grand public. Enfin, celui du conteur, toujours à la recherche de nouveaux récits, qui transmet à travers sa langue des motifs au gré de sa propre biographie, du public et du contexte. Toutes ces contributions sont encadrées par les réflexions de dialectologues (Andres Kristol, Federica Diémoz, Aurélie Reusser-Elzingre) et d’anthropologues (Ellen Hertz, Suzanne Chappaz-Wirthner) sur ce vaste sujet qu’est le « patrimoine culturel immatériel ».

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Aurélie Reusser-Elzingre et Federica Diémoz
  • Introduction
  • Avant-propos
  • Préface
  • 1. L’oral et l’écrit : un mariage arrangé
  • De l’oral à l’écrit : une fausse transparence ? Les contes de transmission orale
  • « Rendre au peuple son butin ». De la collecte au retour dans la langue orale
  • 2. La manipulation du folklore
  • Tradition, trahison, transmission du patrimoine oral : réflexions et expériences en Wallonie (Belgique)
  • Traditions emblématiques de la Gruyère (Suisse) : au commencement... l’écrit !
  • 3. Histoires de collectes
  • Un conteur écrivain : Eloi Abert (Chantemerle-les-Blés – Drôme – France)
  • Le Conte de mensonge dans l’île de Noirmoutier (France) : Résistance et renaissance d’une oralité
  • 4. Du terrain au manuscrit : le travail des philologues
  • Un accès premier au patrimoine oral du Moyen Age : le Thesaurus des exempla médiévaux (ThEMA)
  • Les archives anciennes de l’Aveyron (France) en langue occitane (XIIe-XVIIe siècles) : bilan d’une exploration linguistique et ethnographique
  • Mise en valeur d’un patrimoine dialectal jurassien (Suisse) : pratiques philologiques
  • 5. L’ancrage au territoire
  • Le loup-garou : de sa liminalité dans le patrimoine narratif gallo-roman à sa parenté neuroanthropologique
  • La moquerie dans nos montagnes : qui est moqué, de la part de qui, comment et pourquoi. Esquisse de la distribution géographique de la moquerie en Vallée d’Aoste (Italie)
  • Êtres imaginaires et lieux réels dans le Piémont montagnard (Italie)
  • Conclusion
  • Quelques remarques sur les questions soulevées par la notion de « patrimoine oral »

← vi | vii →AURÉLIE REUSSER-ELZINGRE et FEDERICA DIÉMOZ

Introduction

Dans le cadre de la recherche FNS Sinergia1 réunissant une équipe interdisciplinaire, nous avons été confrontés au processus d’inventorisation et de mise en valeur du « patrimoine culturel immatériel » par l’UNESCO, reprise par l’Office Fédéral de la Culture suite à la ratification par la Suisse de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2008. Le terme de “patrimoine” est d’un usage controversé, car il recouvre une notion de construction sociale, culturellement et historiquement située (HERTZ/CHAPPAZ-WIRTHNER 2012). On l’entend en général comme « un ensemble de biens, selon l’UNESCO, que toute société se doit collectivement de protéger […], une représentation de l’héritage du passé en même temps qu’une activité sociale du soin de la culture » (BONDAZ et al. 2014). Les éléments retenus par la Confédération sont au nombre de 167 « traditions » <www.traditions-vivantes.ch>, dont Patois jurassiens et Patois du Valais romand en scène font partie2. Florence GRAEZER BIDEAU (2012) propose une problématique autour de la notion de contruction d’un « inventaire des traditions », forcément subjectif, et met en abîme la pratique de la sauvegarde en Suisse, commencée il y a fort longtemps lors des collectes par les folkloristes en vue de la publication de l’Atlas folkorique suisse, dans un contexte de recherche d’identité nationale. Elle interroge la transformation d’un nouveau paradigme dans la politique patrimoniale : ← vii | viii →les “traditions vivantes” remplacent le “patrimoine culturel immatériel”. BONDAZ et al. 2014 critiquent le concept de “tradition”, étudié par les ethnologues comme une « justification du recours au passé par les acteurs d’une société donnée », et le concept de “folklore”, qui a accompagné la formation des Etats-Nations et la mise en archives des cultures nationales en Europe. Pour eux, le « patrimoine culturel » devient aujourd’hui l’équivalent de ces deux notions, que l’histoire et la critique des sciences sociales ont discredité en tant que concepts opérationnels. Pour notre part, qui représentons la dialectologie galloromane dans ce vaste mouvement de recherche, nous ne pouvons prendre autant de recul. Notre objet de recherche étant les dialectes galloromans, systèmes linguistiques complets qui sont ou étaient parlés en France, en Wallonie, en Vallée d’Aoste et en Suisse romande, nous oblige à nous distancer un peu du point de vue des ethnologues, car nous travaillons de manière empirique sur des documents (manuscrits, enregistrements) qui ne nous permettent pas de grandes comparaisons générales. Notre but est de transmettre ce que nous appelons un « patrimoine » local, identitaire pour les locuteurs patoisants, leurs descendants et toute personne intéressée, à travers une langue plus ou moins éteinte, mais néanmoins encore analysable. Nous sommes sensibles au fait que nous sommes nous-mêmes les acteurs d’une certaine “construction patrimoniale”, nous faisons inévitablement des choix dans nos recherches, et parfois même nous sommes revendicateurs d’une certaine “sauvegarde” de la langue que nous appelons “traditionnelle”.

Le point de départ de ce volume a été l’invitation de spécialistes à un colloque international3 qui se proposait de discuter de la thématique du patrimoine oral dans l’aire galloromane. Après avoir fait un choix assumé des contributions, nous sommes en mesure de proposer un tour de l’espace galloroman : nous partons de la langue d'oïl avec le wallon en Belgique, le gallo en Bretagne, le noirmoutrain en Vendée, puis passons aux parlers occitans en Rouergue et dans la Drôme, en revenant par le dialecte francoprovençal en Vallée d’Aoste, dans le Piémont puis en Gruyère pour arriver à la langue d’oïl dans le Jura suisse.

La langue et les expressions orales sont uniquement considérées comme un vecteur de « patrimoine culturel immatériel » par l’UNESCO (et non un objet de culture en elles-mêmes, pour des raisons notamment ← viii | ix →politiques), comme le rappelle Françoise LEMPEREUR dans le présent volume. L’application de la convention laissait dès lors le champ libre à deux approches possibles du rôle de la langue : « l’une, essentialiste, affirmant que la langue est le fondement d’une identité, l’autre ne voyant en elle qu’un instrument de communication, un « vecteur », variant en fonction des contenus, des contextes et des interlocuteurs » (Françoise LEMPEREUR). Nous verrons dans ce volume les différentes approches que prend chacun des articles.

Axes de lecture

Ce volume rassemble des contributions qui abordent la littérature orale de diverses manières. Tout d’abord, le patrimoine véhiculé par les dialectes : contes de transmission orale (articles de Nicole BELMONT, Aurélie REUSSER-ELZINGRE, Fabio ARMAND, Jacques BERLIOZ à l’intérieur des exempla médiévaux, témoignage de la conteuse Edith MONTELLE), contes de mensonge (Lydia GABORIT), légendes historiques (Isabelle RABOUD-SCHÜLE, Serge ROSSIER, Claudine FRÉCHET), chansons (Isabelle RABOUD-SCHÜLE, Serge ROSSIER), noms de lieux (Matteo RIVOIRA), surnoms locaux (Alexis BÉTEMPS), vocabulaire de métier (Jean DELMAS). Les auteurs traitent la littérature orale, ou oraliture, de différents points de vue. Celui de l’anthropologue qui analyse les relations entre les acteurs touchant cette matière qu’on nomme « patrimoine immatériel ». Puis celui du collecteur, qui recherche souvent à figer dans l’écriture une forme orale mouvante. Celui de l’éditeur de textes, le philologue, qui veut mettre en valeur un « patrimoine » souvent inaccessible sans son rôle de transmetteur au grand public. Enfin, celui du conteur (nous ne faisons pas la différence ici entre conteur amateur et conteur professionnel), toujours à la recherche de nouveaux récits, qui transmet à travers sa langue des motifs (syntagmes narratifs « figés ») au gré de sa propre biographie, du public, du contexte, etc.

Tension entre oral et écrit

Nicole BELMONT nous rend attentifs au fait que notre société occidentale est fondée sur l’écrit, l’oral ayant toujours été considéré comme ← ix | x →moins crédible puisque volatile. En effet, les francophones ont souvent une illusion de transparence, d’équivalence entre la langue orale et la langue écrite. Les conteurs considèrent que c’est justement cette mouvance (variété des motifs, de l’ancrage au territoire, de la gestuelle du conteur, de la réception du public) qui fait la richesse des récits oraux dits « traditionnels », le conteur ne racontant jamais exactement la même histoire bien que les motifs narratifs eux, soient stables. Cependant, le grand défaut de la parole est d’être prisonnière du temps de la locution. Les collecteurs, depuis le XIXème siècle, cherchent au contraire à mettre par écrit ces « contes » : nous utilisons ici le terme « contes » comme un terme général rassemblant les récits de littérature orale, qu’il s’agisse de légendes localisées, de contes merveilleux, de randonnées ou de beotiana – récits mettant en scène des villages de sots, des histoires de diable ou d’ogre stupides. La description de collecteurs désespérant de retrouver exactement le même conte (pour avoir un conte « intégral », « figé ») en faisant répéter inlassablement le conteur « montre bien l’incapacité totale des collecteurs à saisir le mécanisme de la mémoire orale » (Nicole BELMONT). Edith MONTELLE, conteuse professionnelle, nous fait part des relations difficiles entre collecteurs, « jaloux de leurs trésors », qui ne veulent pas que leurs récoltes soient bricolées et « dénaturalisées », et conteurs qui aimeraient transmettre et faire vivre les contes, qui ont besoin des collecteurs pour accéder à des récits disparus. Pour Mme Montelle, il existe une différence entre « littérature oralisée » (p. ex. les contes de Grimm, qui n’évoluent plus depuis qu’ils ont été édités) et « littérature orale » (version nouvelle à chaque performance du locuteur). L’écriture est une garantie de conservation de la « mémoire collective » mais elle peut également être un obstacle à cette préservation. Edith MONTELLE donne des exemples de locuteurs qui ont livré à un collecteur leurs histoires et qui les oublient par la suite parce qu’elles sont à présent écrites, donc considérées comme « sauvegardées » pour toujours. Elle appelle de ses voeux une collaboration plus active entre chercheurs et transmetteurs, et envisage la littérature orale dans sa dimension interdisciplinaire. Le chartiste Jean DELMAS, pour sa part, s’amuse à passer des archives écrites de l’ancien Aveyron à l’enregistrement actuel de locuteurs occitanophones, retrouvant les termes d’antan utilisés dans ces archives médiévales, actualisés dans leur dialecte.

← x | xi →Les dimensions de la “transmission”

La transmission entre le conteur et le collecteur mérite également d’être prise en compte. Le récit sera édité, lu par un lecteur ou un conteur qui, peut-être, le fera revivre sous une nouvelle forme orale. D’après Françoise LEMPEREUR, il existe une « fracture entre transmission “naturelle” et transmission médiatisée, entre une approche subjective, affective, liée à une appropriation patrimoniale du contenu ou de sa formulation, et une approche distanciée, objectivée, par un tiers incapable, malgré ses efforts, d’intérioriser ce contenu. Cette distinction fondamentale conditionne toute tentative de sauvegarde patrimoniale puisqu’elle oblige tant les porteurs de tradition que le ou les observateur(s) extérieur(s) à la communauté à réfléchir au sens, aux formes et aux valeurs en jeu ». Détenteurs, porteurs, transmetteurs, médiateurs, « reconstructeurs » et « interprètes » de patrimoine, c’est une question d’individus dans la machine collective (une mémoire élaborée par la communauté, la mémoire collective, interface de transmission de patrimoine). La « réappropriation patrimoniale » peut alors, comme le suggère la Convention de l’UNESCO, procurer au groupe un « sentiment d’identité et de continuité ». Autre dimension de la transmission, les prédicateurs médiévaux qui insérent des motifs connus de littérature orale, ainsi que des scènes de la vie quotidienne dans leurs sermons, afin de transmettre la parole divine à leurs ouailles souvent illettrées (Jacques BERLIOZ). Une transmission moraliste, mais également une transmission des motifs de la « littérature populaire » par ce biais.

“Fabrications” du patrimoine

Nous assistons actuellement à un sursaut d’intérêt pour les contenus culturels dits « traditionnels ». Les ethnologues nous apprennent à nous méfier des concepts d’ “authenticité” et de “tradition”, qui fondent leur réputation sur l’ancienneté mais qui sont bien souvent des constructions modernes formées par des personnes certainement bien intentionnées, mais dans un but plus ou moins dévoilé de profit économique. Isabelle ← xi | xii →RABOUD-SCHÜLE et Serge ROSSIER nous présentent trois « traditions » paysannes suisses devenues emblèmes suite à l’inventivité d’individus : la fête de La Poya à Estavannens (montée à l’alpage), le ranz des vaches (chanson des bergers) chanté devant des dizaines de milliers de personnes à la fête des vignerons de Vevey et la légende de Chalamala (amuseur public du temps des comtes de Gruyère). Les « créateurs » donnent ainsi à leur invention, « un ensemble d’éléments disparates issus d’origines diverses réunis en un tout qui semble cohérent », une onction d’ancienneté favorisant l’adhésion populaire.

Collectes et “sauvegardes”

Le collecteur de “folklore” a plusieurs buts : fixer par l’écrit une langue qui disparaît et valoriser son village et sa littérature orale, comme Eloi Abert dans la Drôme (Claudine FRÉCHET) et Jules Surdez dans le Jura suisse (Aurélie REUSSER-ELZINGRE), ou encore collectionner des récits pour les transmettre au grand public (Edith MONTELLE). Faire connaître, à travers la langue de son pays « l’âme d’un peuple, une image de sa manière de vivre, de penser et de sentir » (Eloi Abert) et de donner à sa région une littérature populaire racontant les vieilles légendes, les vieilles coutumes, les traits saillants de l’histoire du pays. Pour Lydia GABORIT, l’intention du collecteur est de donner une utilisation de la langue comme « revendication identitaire contre ceux du continent ». Le propos de Jean DELMAS était de présenter un échantillonnage de documents en occitan, langue considérée aujourd’hui comme la langue du peuple, qui « montrerait que c’était aussi la langue de l’écriture, des gens instruits, donc de toutes les classes sociales et qu’il était l’égal du français ». Il voulait ainsi démontrer que la connaissance et l’exploration de la langue occitane parlée en Rouergue ne pouvaient être séparées de l’histoire, de l’ethnologie, de l’archéologie et de bien d’autres sciences humaines (Jean DELMAS, mais aussi Aurélie REUSSER-ELZINGRE pour le jurassien suisse et Claudine FRÉCHET pour le parler francoprovençal de la Drôme).

← xii | xiii →Transmission par l’édition

Pour Jacques BERLIOZ et AURÉLIE REUSSER-ELZINGRE, le philologue est un transmetteur de patrimoine. Il fait parler des archives anciennes pas toujours accessibles du fait de leur langue (occitan, oïlique, francoprovençal). Jean DELMAS a un principe inverse : il part de récits médiévaux en occitan puis travaille à retrouver les termes en occitan actuel, « ou comment on passe d’un mot en ancien occitan tiré d’archive médiévale à l’observation et la sauvegarde par l’enregistrement de témoignages liés à une technique ancienne de construction ». Noter leur savoir, les enregistrer, transcrire leurs témoignages, qui souvent contiennent les mêmes termes occitans, constituer des ethno-textes et les éditer selon les mêmes règles que les documents du Moyen Age, ou presque. Les variantes et correctifs apportées par le « détenteur de patrimoine » sont ajoutés à l’édition, au même titre que des variantes de manuscrits. Des tables rondes sont constituées, des discussions avec des patoisants ont lieu, la transmission se fait aussi dans les écoles et avec les habitants, à travers les expositions du musée du Rouergue. « Le philologue organise une collecte d’une foule d’informations inconnues et qui étaient vouées à une rapide disparition » (Jean DELMAS). Des questions sur le type d’édition à adopter, de l’établissement des textes à caractère folklorique (recettes médicales, formulettes, chroniques, etc.) sont également posées par Claudine FRÉCHET et Aurélie REUSSER-ELZINGRE. Le travail de présentation des matériaux, traduction, analyse lexicale (glossaires) et morpho-syntaxique est aussi du ressort du philologue.

L’ancrage aux territoires

Résumé des informations

Pages
256
Année
2016
ISBN (PDF)
9783034324960
ISBN (ePUB)
9783034324977
ISBN (MOBI)
9783034324984
ISBN (Broché)
9783034320221
DOI
10.3726/978-3-0343-2496-0
Langue
français
Date de parution
2017 (Avril)
Published
Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2016. XX, 256 p., 12 ill. en couleurs, 3 ill. n/b

Notes biographiques

Aurélie Reusser-Elzingre (Éditeur de volume) Federica Diémoz (Éditeur de volume)

Aurélie Reusser-Elzingre est doctorante et collaboratrice scientifique au Centre de dialectologie et d’étude du français régional de l’Université de Neuchâtel (Suisse). Auteure de nombreux articles sur le patrimoine culturel immatériel, elle se spécialise actuellement dans l’édition bilingue de littérature orale en dialecte comtois. Federica Diémoz est professeure de dialectologie galloromane et de sociolinguistique à l’Université de Neuchâtel (Suisse) où elle dirige le Centre de dialectologie et d’étude du français régional. Auteure de nombreuses publications sur la micro-variation grammaticale des systèmes linguistiques francoprovençaux dans le cadre des langues romanes, elle est responsable de plusieurs projets axés sur la variation sociolinguistique du français en Suisse romande.

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