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Combinatoires ludiques

littérature, contrainte et mathématique

de Caroline Lebrec (Auteur)
©2020 Monographies X, 246 Pages

Résumé

Au sein des études ludiques, les théoriciens insistent davantage sur l’aspect social du jeu (Caillois, Huizinga), faisant un peu vite de la littérature ludique un acte gratuit ou encore une simple forme de divertissement (Genette). Le jeu dont il est question ici est de l’ordre du construit et de la configuration, dans la lignée de l’approche philosophique de Jacques Henriot et dans la plus grande tradition mathématique. Notre corpus est constitué de deux textes combinatoires fondateurs de l’Ouvroir de Littérature Potentielle, Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau et Le château des destins croisés d’Italo Calvino. Leur nature combinatoire, dont l’absence de linéarité demande au lecteur de faire des choix et des hypothèses, est un défi au labyrinthe, qui est ici analysé selon le potentiel reconfigurateur du sonnet sur les modes de l’interaction physique du lecteur avec le texte et du texte avec l’objet-livre pour le texte quenien, et selon le potentiel interprétatif du lecteur sur les modes de l’embranchement et de la réécriture pour le texte calvinien. Le champ des littératures à contraintes est constitué majoritairement de modèles de lecture cryptanalytique qui privilégient les textes avec une modalité implicite (Wagner) de métatextualisation de la contrainte. Au contraire, cette étude s'intéresse à la modalité ergodique empruntée à la cybernétique (Aarseth), qui met en place une rhétorique de la contrainte (Reggiani, Thomas) servant un projet plus vaste de lisibilité du texte combinatoire.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Figures
  • Introduction
  • 1 Le discours de la contrainte
  • Configurations textuelles : entre programme d’écriture et programmation lectorale
  • Visibilités paratextuelles de la contrainte
  • Jeux de visibilités et pensée du jeu
  • De Cent mille milliards de poèmes au Château des destins croisés : le texte combinatoire au croisement des genres
  • 2 Transmettre la contrainte
  • Le champ des littératures à contrainte
  • Le texte à contraintes entre ludisme et interactivité
  • Le jeu cognitif
  • Les caractéristiques du texte à contraintes
  • Définitions de la contrainte
  • Questions de littérarité
  • Questions de lisibilité
  • La transmission de la contrainte
  • La modalité dénotative : le lecteur averti
  • Un jeu de langage
  • Les stratégies paratextuelles : le choix du péritexte et/ou de l’épitexte
  • Des stratégies qui dépassent le cadre paratextuel
  • Le mode d’emploi : un cas d’écriture accompagnée
  • La modalité connotative : la valorisation du sujet de l’œuvre
  • Une stratégie de distanciation
  • Indices de subjectivité dans le « Mode d’emploi »
  • La tradition de l’exposition du pourquoi
  • La transmission de la contrainte : une stratégie du comment, du quoi, du où et du quand
  • L’auteur oulipien : une unité multiple
  • 3 La poésie combinatoire de Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau
  • La potentialité combinatoire du sonnet
  • La rime, mémoire de la forme poétique : de la sextine au sonnet
  • La forme-sonnet de Cent mille milliards de poèmes
  • La formule de rimes de Cent mille milliards de poèmes
  • Lecture combinatoire
  • Enjeux de la forme fixe : un exercice de mémoire et d’appropriation
  • De la lecturabilité du discours de la méthode
  • Questions de matérialité : la contrainte éditoriale
  • Questions de littérarité : poétique du « Mode d’emploi »
  • Questions de lisibilité : rhétorique du « Mode d’emploi »
  • Poétique des titres
  • L’alexandrin : le grand absent des règles du « Mode d’emploi »
  • Du projet à l’œuvre : le système de la rime
  • Le discours scientifique de la rime
  • Enjeux de la visibilité de la contrainte dans Cent mille milliards de poèmes
  • 4 Le récit combinatoire du Château des destins croisés d’Italo Calvino
  • La combinatoire texte/image
  • Les tarots : un objet culturel
  • Le tarot : un jeu ésotérique et combinatoire
  • Les cartes : une contrainte numérique dans le système combinatoire
  • Les tarots calviniens
  • Les possibles narratifs des cartes
  • La métalepse au croisement des récits
  • Métalepses
  • La métalepse : contribution à la critique calvinienne
  • De la métalepse au métatextuel : le sujet contraint
  • La dialectique texte/péritexte
  • Pratiques métaleptiques dans les récits du Château des destins croisés
  • Des récits-cadres aux grilles de cartes
  • Topologie des récits enchâssés
  • Les récits métaleptiques
  • Un dispositif d’enchaînement ou d’entrecroisement ?
  • La réécriture au croisement des textes
  • Roland et Angélique
  • Écrire-lire l’intertexte : la réécriture entre commentaire et copie
  • Figures de Roland
  • La figure de l’arbre : une poétique de la boucle
  • Les possibles narratifs : du cycle des contes au récit de soi
  • Le récit ludique entre labyrinthe et dédale
  • Conclusion

Introduction

Dans le champ des littératures à contraintes, dont les premières études datent des années 1990, l’attention de la critique s’est portée dans un premier temps sur des questions de poétique, telles que la littérarité et la lisibilité du texte à contraintes (Baetens, de Bary, Magné, Reggiani, Wagner), avant d’évoluer plus spécifiquement vers le degré de visibilité de la contrainte (Reggiani, Wagner), une question importante pour établir les bases théoriques de ce nouveau champ dans les études textuelles. Dans un second temps, les questionnements ont évolué vers des questions de rhétorique, notamment dans la recherche de protocoles de lecture du texte contraint (Bisenius-Penin, Jouve, Lapprand, Magné, Montémont, Motte, Raymond, Thomas, Wagner), soit à partir des poétiques spécifiquement oulipiennes, qui présentent un modèle d’écriture à contraintes interdisciplinaire avec les mathématiques (Reggiani), et qui proposent aussi parfois une mise en discours de la contrainte dans des modes d’emploi publiés en périphérie des textes à contraintes (Reggiani, Reggiani et Schaffner), soit encore en élargissant le champ vers des poétiques non-oulipiennes dans le cadre du roman (Baetens, Lahoughe) et de la poésie (Baetens).←0 | 1→

De ces travaux tout aussi pertinents les uns que les autres, nous retenons que le texte à contraintes, oulipien ou non, est un « texte hyperformaliste » qui prend le parti du « construit » et qui le montre à partir d’une « hypertrophie de la fonction de communication »1. Nous en déduisons qu’au lieu de tendre vers un ←1 | 2→produit qui fait « autorité », le texte à contraintes questionne plutôt les possibles de la littérature, du côté de ses limites formelles donc, dans ce que la rhétoricienne Christelle Reggiani nomme la « rhétorique de l’amplification » du texte à contraintes, et que le poéticien Warren Motte relie au concept de littérature de l’épuisement (« the literature of exhaustion »), emprunté à John Barth2, qui est un rapprochement intéressant à faire pour aborder le type du texte combinatoire à contraintes qui, s’il a été plutôt délaissé par la critique, n’en présente pas moins des caractéristiques poétiques et rhétoriques apportant une contribution intéressante aux questionnements spécifiques au champ des littératures à contrainte, tout en donnant une place de choix à la mathématique.

En effet, parmi les balises théoriques sus-mentionnées, le texte combinatoire soulève la question du nombre et d’un certain défi posé au lecteur par ses multiples composantes. Du côté de la poétique, le texte combinatoire s’appuie doublement sur les possibilités formelles mathématico-littéraires et sur les possibles de la contrainte, dans une écriture calculée qui a pour objectif de proposer une littérature de l’anti-hasard, tout comme le font les textes appartenant au champ des littératures à contraintes. Toutefois, la spécificité du texte combinatoire est d’être orientée vers le virtuel en se focalisant sur les possibles, plutôt que sur le produit fini : « la potentialité est incertaine, mais pas hasardeuse. On sait parfaitement tout ce qui peut se produire, mais on ignore si cela se produira »3. Ce que l’auteur oulipien Jacques Bens souligne dans cette citation est à comprendre en trois questions : l’auteur arrivera-t-il à sortir du labyrinthe contraint qu’il a lui-même construit. Si l’auteur y arrive, quel sera le parcours du lecteur ? Pour aborder la question spécifique du degré de visibilité de la contrainte, Frank Wagner pose les concepts de « modalité connotative » et de « modalité dénotative » du texte à contraintes, en terme de programme de collaboration ou d’indifférence pour les questions reliées à la réception du texte à contraintes4.

Ainsi, du programme à sa recevabilité, le texte à contraintes pose d’emblée une relation de réciprocité qui scinde l’écriture et la lecture, ce dont cette étude fait son objet principal et dans laquelle elle porte le nom de discours de la contrainte, entendu comme les liens entre les pôles auctoral et lectoral, mis en discours sous forme de programme, créant une littérarité de type « interactive » et une lisibilité de type « ergodique », selon les concepts proposés par Espen J. Aarseth dans son étude sur les caractéristiques de l’hypertexte. Pour Aarseth, le texte ergodique actualise plusieurs « fonctions d’utilisateur » :

We may define an ergodic text as one in which at least one of the four user functions, in addition to the obligatory interpretative function is present. Not incidentally, this ←2 | 3→figure might also be seen as a depiction of cybernetic feedback loop between the text and the user, with information flowing from text to user (through the interpretative function) and back again (through one or more of the other functions).5

Selon la définition d’Aarseth, le texte ergodique n’est pas représentatif de tous les textes à contraintes, mais seulement de ceux qui jouent la carte de la collaboration, à partir d’un système combinatoire. Précisons que le terme « ergodique », emprunté à l’anglais, désigne un texte qui se manipule, qui implique une interaction de type gestuel entre le texte et celui qui interagit avec, qu’il soit auteur ou lecteur. Pour exemplifier ce concept, nous pensons de manière évidente aux languettes découpées du texte combinatoire à contraintes Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau (1961), un texte prodrome de l’Ouvroir de littérature potentielle (OuLipo) 6, dont le lecteur doit manipuler les vers découpés pour recomposer la forme-sonnet, qui ne s’offre au lecteur que selon une modalité virtuelle. En complément, la préface auctoriale intitulée « Mode d’emploi » inscrit en périphérie péritextuelle une mise en discours des règles poétiques. Ce type de discours préfaciel est un modèle analysé à plusieurs reprises par Jean-Jacques Thomas sous formes de « readme.doc » et, plus récemment de « pathos rhétorique », pour rendre visible « un système combinatoire des contraintes, qui intégrant plusieurs niveaux, permet d’atteindre un discours lyrique sans sembler parler de soi puisque tout passe par une aptitude à établir une installation signifiante dans le partagé du langage commun »7. Le deuxième texte de notre corpus, Le château des destins croisés d’Italo Calvino dans sa traduction française augmentée (1973 [1969])8 est un deuxième représentant de choix de la modalité ergodique, avec un degré de virtualité plus élevé que le texte quenien, puisque le texte calvinien ne demande techniquement pas au lecteur de manipuler les cartes de tarot, qui ont déjà été organisées en séquences dans le texte, mais plutôt de les assembler virtuellement, par abstraction, en fonction de leur utilisation multiple dans des récits différents. En complément, la postface auctoriale intitulée « Note » vient expliciter les règles narratives et actualiser ainsi un autre exemple de « readme.doc » et de « pathos rhétorique », sur des modalités différentes spécifiques à la prose narrative.

Entre « possibles » et « épuisement », le texte à contraintes est donc construit sur un double programme : à la fois résultat d’un « programme d’écriture » et système d’une « programmation lectorale »9. L’étude que nous proposons sur les liens entre le texte combinatoire à contraintes et le texte ergodique s’inscrit donc dans un cadre théorique conforté par les questionnements de la poétique, qui permet de traiter le programme du labyrinthe, et de la rhétorique, qui permet d’en aborder le système. Le cadre théorique offert par la poétique s’est imposé pour ←3 | 4→faciliter une approche à la fois formaliste et technique du texte, tandis que celui de la rhétorique permet d’aborder le texte en fonction d’un discours des règles, dans le cas où les textes présentent explicitement leur programme en péritexte. Ainsi, pour le poéticien Frank Wagner, la notion d’« interactivité entre écriture et lecture » pourrait sembler « stériliser la lecture », alors qu’il démontre qu’elle est au contraire un moyen de révéler un mode de lecture multiple lorsque le programme est explicité en péritexte, dont la valeur est sa disponibilité immédiate, puisque localisée en périphérie du texte10. Cet aspect fut longtemps négligé par la critique jusqu’à l’ouvrage récent de Reggiani et Shaffner consacré à Oulipo mode d’emploi, auquel la question de la poétique des textes combinatoires à contraintes soulevées dans cette étude, offre, nous l’espérons du moins, une contribution importante aux questions de poétique et de rhétorique soulevées par les textes à programme.

Ainsi, le programme, aussi fermé que le suppose un mode d’emploi péritextuel – préfaciel pour Queneau et postfaciel pour Calvino – ne mettrait-il donc pas en place des programmations lectorales ouvertes aux possibles, donc virtuelles, ce que Jan Baetens a par ailleurs désigné sous le nom de « lecturabilité » du texte à contraintes11?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, prenons le temps d’expliciter le terme de contrainte tel qu’il sera utilisé dans cette étude. La contrainte ne sera pas exploitée dans un sens restreint de figures ornementales – c’est-à-dire ponctuelles – mais dans un sens élargi de « pathos rhétorique », tel que le montre Thomas à propos de l’écriture oulipienne. Les auteurs des textes de notre corpus sont en effet membres de l’Oulipo, l’un depuis sa fondation (1961) et l’autre pendant sa décennie dite parisienne (1969), les deux pendant la première décennie d’existence de l’Oulipo, au moment où, selon Thomas, régnait un « idéalisme qui est au coeur de l’invention de l’Oulipo [et qui est celui] de parvenir à l’épuisement des choix potentiels par la mécanisation »12. L’Oulipo est donc bien plus complexe que ce que la surface ludique ne laisse paraître, comme le montre les études historique et sociologique du groupe Oulipo de Camille Bloomfield qui offre notamment un regard intéressant sur la contribution de Calvino dans le groupe13.

Selon Thomas, il y une « caractéristique mutagène » de l’Oulipo, ce qui expliquerait les différentes dynamiques que le groupe a suivies depuis sa création, et ce, depuis plus de cinquante années d’existence14. Ainsi, trois voix modernistes auraient donc disparues ou, pour nuancer, se seraient fortement atténuées, face aux voix postmodernistes contemporaines : celle du « gène cybérique », celui du mécanisme expérimental comme moyen d’épuisement des choix potentiels, mais aussi celle du « gène altéré », celui de la performance publique face au synthoulipisme open source et enfin celle du « gène orphelin », celui du pathos rhétorique ←4 | 5→qui met en jeu à la fois le principe de la règle du jeu et celui de la règle ET du jeu selon une intention de sens dans la manipulation d’un langage réglé15.

À la suite de cette remarque importante de Thomas qui montre que les dynamiques oulipiennes seraient dues au changement de cadre épistémologique, du moderne au postmoderne, le deuxième chapitre de cette étude sera consacré à la délimitation de la notion de texte à contraintes selon les concepts de Baetens de littérarité ou « nature spécifique du texte », de lecturabilité ou « relations de l’écriture et de la lecture », de lisibilité ou « exécution de la contrainte », et enfin de matérialité ou contraintes spécifiques du « support scriptural »16. Pour ce faire, les deux textes fondateurs du champ des littératures à contraintes et de l’Oulipo sur lesquels cette étude du texte combinatoire contraint s’appuie, Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau et Le château des destins croisés d’Italo Calvino, ont la particularité de montrer une rhétorique généralisée à l’objet-livre, à la fois par la matérialité du texte lorsqu’il se présente comme étant à manipuler par le lecteur. Ainsi, que ce soit les languettes des vers découpés du texte quenien ou les possibles sémantiques des cartes de tarot du texte calvinien, la question porte sur le programme auctorial explicité en péritexte. Peut-on alors dire que ces textes font le pari de la lisibilité de l’expérimental, dans la première décennie de l’Oulipo, notamment à partir d’un ancrage textuel dans des formes culturelles facilement identifiables par le lecteur – le sonnet et le jeu de tarot? Y aurait-il un jeu de l’explicitation contre celui de l’épuisement herméneutique?

Les troisième et quatrième chapitres seront l’objet d’une analyse de type « close reading » qui montrera les modalités combinatoires des programmes et des contraintes ludiques que l’on trouve dans les deux textes du corpus. Tout d’abord, le texte prodrome de l’Oulipo, Cent mille milliards de poèmes écrit par Raymond Queneau, dans lequel le programme d’écriture semble échapper à l’épuisement par la formulation d’un mode d’emploi préfaciel qui programme une lecture réglée et combinatoire de la forme-sonnet. Puis, ce sera au tour des modalités combinatoires et contraintes ludiques du premier texte dit oulipien d’Italo Calvino, Le château des destins croisés, dans lequel le programme s’adapte à la tentative d’épuisement des possibilités interprétatives en s’explicitant rétroactivement et figuralement dans la « note » péritextuelle deauctorial qui prend les allures d’une fictionnalisation de la notion d’épuisement par la genèse de l’écriture, là où le « mode d’emploi » quenien se contenterait de transmettre, en mode brut, les règles poétiques.

←5 | 6→

Notes

1.Frank Wagner, « Pannes de sens : apories herméneutiques et plaisir de lecture ». Poétique, 142, 2005, 187 ; « Visibilité problématique de la contrainte ». Poétique, 125, 2001, 9 ; « Retours, tours et détours du récit. Aspects de la transmission narrative dans quelques romans français contemporains ». Poétique, 165, 2011, 4.

2.Christelle Reggiani, « Contrainte et littérarité », Formules, la revue des littératures à contraintes, 4, « Qu’est-ce que les littératures à contraintes ? Avant, ailleurs et autour de l’Oulipo ». 2000, 1 et 12 ; Warren Motte, The Poetics of Experiment : A Study of the Work of Georges Perec. Lexington : French Forum, 1984.

3.Jacques Bens, « Queneau oulipien », Atlas de littérature potentielle. Paris : Gallimard, coll. « Folio-Essais », 1981, 25.

4.Frank Wagner, « Visibilité problématique de la contrainte ». 3–15.

5.Espen J. Aarseth, Cybertext : Perspectives on Ergodic Literature. Baltimore : Johns Hopkins University Press, 1997, 65.

6.Raymond Queneau, Cent mille milliards de poèmes. Paris : Gallimard, coll. « NRF », 1961, s/p.

7.Jean-Jacques Thomas, « Readme.doc : On Oulipo ». SubStance, 17, 2, 1988, 18–28 ; « Oulipo, qui as-tu tu ? », Oulipo mode d’emploi, sous la dir. de Christelle Reggiani et Alain Schaffner. Paris : Honoré Champion, coll. « Littérature de notre siècle », 2016, 23.

8.Italo Calvino, Le château des destins croisés, trad. Jean Thibaudeau et l’auteur. Paris : Seuil, coll. « Points », 1976 [1969], 140 p.

9.Jan Baetens, Romans à contraintes. Amsterdam : Rodopi, coll. « Faux Titre », 2005, 24–25 ; Frank Wagner « Visibilité problématique de la contrainte ». 10.

10. Ibid., 6, 7 et 11.

11.Jan Baetens, L’éthique de la contrainte : essai sur la poésie moderne. Louvain : Peeters, 1995, 10.

12.Jean-Jacques Thomas, « Oulipo qui as-tu tu? ». 17.

13.Camille Bloomfield, Raconter l’Oulipo (1960–2000) : Histoire et sociologie d’un groupe. Paris : Honoré Champion, coll. « Littératures de notre siècle », 2017, 596 p.; « Oulipo international : le groupe et la mondialité littéraire », dans Oulipo mode d’emploi. 105–121.

Résumé des informations

Pages
X, 246
Année
2020
ISBN (PDF)
9781433162237
ISBN (ePUB)
9781433162244
ISBN (MOBI)
9781433162251
ISBN (Relié)
9781433162220
DOI
10.3726/b14751
Langue
français
Date de parution
2020 (Mars)
Published
New York, Bern, Berlin, Bruxelles, Oxford, Wien, 2020. X, 246 p., 14 ill. n/b, 3 tabl.

Notes biographiques

Caroline Lebrec (Auteur)

Caroline Lebrec est titulaire d’un doctorat en études françaises de l’Université de Toronto et d’un Master 2 en littérature comparée de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle. Elle est professeure en études françaises à l’Université de Toronto Mississauga. Elle est spécialiste de la littérature formelle et notamment de l’écriture à contraintes et de l’Oulipo. Elle a publié dans des livres (2009, 2017, 2019) et dans des revues : Arborescences (2013), Champs du signe (2008), Formules (2007, 2012), Interstud (2009) et Mélusine (2007, 2012).

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