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L'eau et le plaisant

Usages et représentations de l'eau dans l'oeuvre de Pline le Jeune

de Yasmina Benferhat (Auteur)
©2019 Monographies 190 Pages

Résumé

Quelle importance les Romains accordaient-ils à la présence de l’eau, et jusqu’à quel point celle-ci jouait-elle un rôle dans leur vie quotidienne ? C’est à ces questions que répond cet ouvrage, en s’appuyant sur l’exemple offert par Pline le Jeune, qui écrivit sous le règne de Trajan, une période particulièrement brillante pour la civilisation romaine. Haut fonctionnaire, il fut chargé de résoudre bien des problèmes liés à la gestion de l’eau au cours de sa carrière, en même temps qu’il se délassait en jouissant de la présence de l’eau, aussi bien dans la nature que dans ses splendides piscines et salles de bain.
En analysant en profondeur les passages de son œuvre où l’eau est mentionnée, que ce soit dans la description de paysages, rendus agréables grâce aux lacs et aux sources, dans la présentation d’un Empire à échelle mondiale s’appuyant sur la circulation sur eau des personnes et des marchandises, ou enfin dans l’évocation souvent très précise de techniques venues de l’hydraulique pour mettre l’eau au service des besoins et des plaisirs des hommes, ce livre se propose d’offrir à notre époque, pour laquelle l’eau devient de plus en plus un enjeu géostratégique, un point de comparaison et une matière à réflexion sur les permanences et les changements depuis vingt siècles. Que peut nous apprendre un Romain des années 100 de notre ère sur les usages de l’eau et ses représentations dans l’imaginaire collectif ?

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • Sur l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Introduction
  • Chapitre I : L’eau et les paysages
  • 1. La périphérie de l’Empire
  • 1.1 Et au milieu coule un fleuve : le Nil
  • 1.2 Les plages d’Afrique
  • 1.3 Le front Nord-Est
  • 2. La périphérie de Rome
  • 2.1 Catastrophe au pays de la dolce vita
  • 2.2 L’autre pays de cocagne : l’Étrurie
  • 2.3 La petite patrie : Gallia Cisalpina
  • 3. Le cœur de l’Empire
  • 3.1 Rome : capitale et pourtant…
  • 3.2 Des Princes dans le Latium
  • 3.3 Les villas de Pline et de ses amis
  • Conclusion
  • Chapitre II : L’eau et l’Empire
  • 1. La mer et les déplacements de personnes
  • 1.1 Les voyages de Pline le Jeune
  • 1.2 Les collègues de Pline
  • 1.3 Les exilés
  • 2. La sécurité de l’Empire
  • 2.1 La flotte de Misène
  • 2.2 La route du blé
  • 2.3 Laisser faire, laisser passer
  • 3. Un homme et des fleuves
  • 3.1 Les débuts de la carrière de Trajan
  • 3.2 Le beau Danube
  • 3.3 Des hommes et des fleuves
  • Conclusion
  • Chapitre III : Entre croyances et techniques
  • 1. Quand l’eau est incontrôlable
  • 1.1 Pline face aux intempéries
  • 1.2 Les inondations
  • 1.3 Sécheresse et superstitions
  • 2. L’eau des aménagements publics
  • 2.1 Le port de Centumcellae
  • 2.2 Les canaux
  • 2.3 Les aqueducs de Bithynie-Pont
  • 3. L’eau au service des individus
  • 3.1 La quintessence de la vie à la romaine ? Les bains publics
  • 3.2 Wasserspiele
  • 3.3 Le paradoxe de la clepsydre
  • Conclusion
  • Chapitre IV : L’eau et l’agréable
  • 1. Un peu de sport
  • 1.1 Nager à tout âge
  • 1.2 La pêche
  • 1.3 Les joies des sports nautiques
  • 2. Les délices du bain
  • 2.1 Une affaire d’emploi du temps
  • 2.2 Le goût de l’eau
  • 2.3 Des aménagements de rêve
  • 3. L’eau et le plaisir de l’esprit
  • 3.1 La source près du Larius
  • 3.2 Le lac Vadimon
  • 3.3 La source du Clitumne
  • Conclusion
  • Conclusion générale
  • Abréviations
  • Bibliographie
  • Index locorum
  • Index nominum
  • Index geographicus

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Introduction

Ol’ man river,
Dat ol’ man river,
He mus’know sumpin’
But don’t say nuthin’
He jes’ keeps rollin’
He keeps on rollin’ along.

Paul Robeson, Old Man river

Ce livre constitue la seconde partie d’un diptyque consacré aux usages et représentations de l’eau à l’époque de Trajan : il vient à la suite d’une première étude centrée sur l’œuvre de Tacite, L’eau et le mouvant, à laquelle il sera donc fait référence régulièrement pour mettre en lumière les ressemblances et les différences entre deux auteurs qui vécurent à la même époque et connurent le même âge d’or de l’hydraulique à Rome dans un empire qui avait alors atteint sa taille maximale.

À première vue, la thématique de l’eau semble convenir bien davantage à Pline le Jeune qu’à son ami. La source du Clitumne, le lac Vadimon, les plages d’Afrique avec leurs dauphins, la passion du bain : la mémoire collective des antiquisants est pleine de ces lettres qui évoquent l’eau, sous toutes ses formes, douce comme salée, libre comme soumise à l’action humaine. Surtout Pline semble avoir prêté beaucoup d’attention à l’eau, à ses mouvements, à ses reflets, peut-être parce que plus que tout autre il paraît avoir associé l’eau à l’idée de plaisir : les bains, le sport, les joies de la plage…

Était-ce dû à ses origines, puisqu’il est né en Gallia Cisalpina, dans la région des Lacs en Italie ? Pline le Jeune vit le jour à Nouum Comum, Côme de nos jours, au tout début des années 60, sous le règne de Néron donc. Sa famille possédait des biens autour du lac de Côme, le Larius en latin. Il est ensuite parti à Rome faire ses études sous la direction de son oncle, Pline l’Ancien, qui l’avait adopté, comme chacun sait. Sans ← 11 | 12 → revenir sur l’ensemble de son cursus1, il faut retenir que son intérêt pour l’eau a pu être occasionné par la charge de curateur des rives du Tibre et des égouts de Rome2, entre 104 et 107 : il est curator aluei Tiberis et cloacarum urbis. À moins qu’on ne lui ait donné cette charge parce que précisément on lui connaissait le goût de l’eau…

Quoi qu’il en soit, cette fonction procuratorienne invite également à se souvenir que Pline le Jeune n’est pas seulement celui qui a célébré les aspects plaisants de l’eau : il est aussi l’homme de l’utile et de la technique. À dire vrai, le corpus plinien peut sembler difficile à embrasser d’un seul tenant : les neuf premiers livres de lettres laissent apparaître un Pline grand propriétaire, haut fonctionnaire, homme de lettres et époux. Le livre X n’est pas à mettre sur le même plan : il s’agit en effet de véritables lettres, écrites alors que Pline était gouverneur en Asie Mineure3 et envoyées à l’empereur Trajan qui régulièrement a répondu4. Donc c’est une correspondance, ce qui ne se trouve pas dans les livres précédents, et les sujets sont très techniques : Pline s’interroge sur la construction d’édifices publics, sur la gestion de telle ou telle cité, sur des problèmes administratifs5. ← 12 | 13 →

C’est pourquoi on peut trouver parfois le livre X à part6, joint au Panégyrique de Trajan composé par Pline en 1007. Ce très long discours d’apparat8 est néanmoins le plus souvent étudié seul, en étant mis en lien avec d’autres panégyriques d’empereurs qui nous sont parvenus, et qui datent du Bas-Empire9. Il était en effet d’usage que les consuls entrant en fonction prononcent un discours en l’honneur de l’empereur10, et Pline fut consul suffect en 100, en ayant pour collègue C. Iulius Cornutus Tertullus11. Le Panégyrique peut être considéré comme un « miroir du Prince », un discours qui décrit un idéal de bon dirigeant bien plus qu’il ne dépeint son destinataire officiel12. ← 13 | 14 →

Quel est alors le point commun, et comment étudier l’ensemble de ce corpus qui peut apparaître quelque peu disparate13 ? De fait, étudier Pline comme âme de salon littéraire est essentiel14, mais laisse de côté le livre X comme le Panégyrique. Se concentrer sur la figure du Prince permet d’exploiter les trois parties du corpus, en négligeant toutefois la plus grande partie des lettres des livres I à IX. Une solution est de s’intéresser à la Weltanschauung de Pline, sa vision du monde, et en particulier les valeurs morales qui se laissent deviner dans ses écrits : cet axe de lecture a été privilégié dans nombre d’études. Citons le travail de Nicole Méthy15 dont le titre est très emblématique dans sa seconde partie : « une représentation de l’homme ». Il ne faudrait pas oublier l’ouvrage de Francesco Trisoglio, paru en 1972 à Turin, dont le titre offre un programme très complet : La personalità di Plinio il Giovane nei suoi rapporti con la politica, la società et la letteratura.

Une image émerge, celle d’un Pline homme du temperamentum16, de l’équilibre, de l’harmonie. C’est le visage d’un homme heureux – et paisiblement heureux – qui domine : l’attention portée aux autres, la générosité avec toutes ses manifestations, le culte de l’amitié, tout converge vers cette impression, même si certains ont mis l’accent sur les « inquiétudes » de Pline17. De fait, au livre X, il apparaît comme un haut fonctionnaire soucieux de bien faire et qui demande souvent comment résoudre tel ou tel problème. ← 14 | 15 →

Le plus souvent cependant, les études consacrées à Pline se concentrent sur les neuf premiers livres, soit en privilégiant un aspect particulier soit en cherchant à embrasser toutes les facettes de cet auteur : parmi les ouvrages les plus récents, mentionnons le livre de Rex Winsbury18 qui date de 2014 et s’intéresse aux différents aspects de la vie de Pline telle qu’elle apparaît dans ses lettres. Ilaria Marchesi s’est concentrée sur les phénomènes d’intertextualité dans un ouvrage19 paru en 2008 : cette thématique se retrouve dans une contribution20 de Margot Neger publiée en 2015. Il faut enfin mentionner les publications de Roy Gibson, seul ou en collaboration21 : depuis 2012 il s’impose comme un des plus grands spécialistes de Pline le Jeune et contribue largement à la vitalité des études pliniennes outre-Manche.

La problématique de l’eau, qui a été abordée dès les années 1960 par B. Radice22, autre éminente spécialiste de Pline le Jeune, a ceci d’intéressant qu’elle permet d’unifier les trois parties du corpus autour d’un intérêt particulier porté à l’élément liquide : le priuatus et l’eau agrément, le haut fonctionnaire gouverneur de province et l’eau aménagée, le consul et l’eau guerrière. Sans doute convient-il de donner des précisions : les premiers livres peuvent en effet sembler offrir très peu de pistes, même si au livre I Pline évoque le Larius – le lac de Côme pour nous – et au livre II sa villa des Laurentes23.

Au livre III apparaissent plusieurs fois des notations sur l’usage des bains ; le livre IV offre la fameuse lettre sur la source près du Larius, tandis que se trouve au livre suivant la description détaillée de la villa en Toscane. C’est surtout le sixième livre qui se distingue, en particulier par la description de Misène, au moment de l’éruption du Vésuve, par ← 15 | 16 → l’évocation d’Ostie. Le livre VII présente des détails sur le bain et la navigation ici et là, alors que le livre VIII est beaucoup plus riche entre la description de la source du Clitumne et celle du lac de Vadimon, sans oublier les inondations du Tibre. Du livre IX on retiendra surtout quatre lettres qui donnent des renseignements sur les villas du Larius, la plage d’Hippone, la pratique du bain, le fleuve près du temple de Cérès.

Le livre X est une source particulièrement intéressante parce que Pline y aborde plusieurs aspects de l’eau : d’abord la navigation, qui n’est pas absente des autres livres, mais apparaît alors plus en détails, ensuite la construction et l’entretien des bains publics, que ce soit à Pruse ou à Claudiopolis, mais également les aqueducs et les canaux. Il présente donc tout un ensemble de techniques, avec leur aspect financier à l’occasion. Un autre élément important est sans doute la comparaison implicite entre Romains et autres peuples, en l’occurrence les Grecs d’Asie Mineure, qui sont montrés lettre après lettre comme incapables de maîtriser véritablement les techniques de l’hydraulique dont ils négligent les réalisations au demeurant24.

Quant au Panégyrique, il est riche en détails militaires : Pline se concentre sur les fleuves, sans doute parce qu’ils relèvent de l’univers épique, propre à glorifier l’action de Trajan, mais ne s’intéresse guère aux barbares. Les fleuves sont importants comme frontières, mais également comme facteur de prospérité ainsi le Nil auquel Pline consacre un assez long passage que nous analyserons de façon approfondie. De fait, il amène à se poser la question des aspects religieux de l’eau auxquels Pline semble accorder peu d’importance : pas de présages, pas de divinisation de l’eau… L’eau est un élément sous contrôle, et les naufrages n’existent pas.

Le thème de l’eau permet donc d’espérer offrir une étude complète du corpus plinien, étude qui peut s’appuyer sur tout un courant de recherches25 consacrées à cette ressource essentielle qui devient de plus en plus un enjeu géostratégique. Il convient de se tourner vers l’histoire des techniques tout d’abord, l’hydraulique ayant fait l’objet de plusieurs synthèses importantes : Jacques Bonnin a laissé un livre unique sur l’eau26 ← 16 | 17 → dans l’Antiquité qui date de 1984, et plus récemment, en 2008, John Peter Oleson a édité un monumental Oxford Handbook of Engineering and Technology in the Classical World qui comprend plusieurs contributions sur l’hydraulique, en particulier les canaux27 et les aqueducs. Nous y ajouterons des études consacrées à la place de l’eau dans la médecine28, sous la direction de J. Jouanna, entre 1994 et 2012, d’autant que Pline le Jeune était de santé fragile.

Si l’on ne saurait se passer de l’apport de l’histoire des techniques, il faut également tenir compte des études récentes qui ont en commun l’importance de l’eau et peut-être surtout des cours d’eau dans le monde romain : on citera les travaux de Brian Campbell29, en particulier son ouvrage Rivers and the Power of Rome, paru en 2012, et de N. Purcell30. De fait cette thématique est beaucoup plus présente dans le monde anglo-saxon qu’en France, Pourtant P. Grimal avait souligné l’importance de l’eau dans sa thèse sur les jardins romains, publiée en 1943, à deux reprises au moins31, à propos des thermes et des jardins des particuliers. Citons Raymond Chevalier dont le rôle fut important, à la tête de Caesarodunum, avec ses disciples dont F. De Izarra32, R. Poignault33, et surtout R. Bedon, à l’occasion en collaboration avec Ella Hermon – de ← 17 | 18 → l’Université de Laval – qui a beaucoup fait pour l’étude de l’eau dans l’Antiquité34, en collaboration également avec Alain Malissard35 qui a laissé deux synthèses sur les Romains et l’eau36.

Un domaine spécifique des études anciennes nous a également inspirée : il s’agit de la géographie historique, dont Eckart Olshausen37 est un représentant éminent. C’est une discipline importante pour deux raisons au moins : elle met en avant la géographie dont on a besoin indéniablement pour mieux apprécier l’œuvre de Pline le Jeune et plus largement l’Antiquité classique. Par ailleurs, plusieurs membres réguliers des congrès de géographie historique se sont intéressés à la région dans laquelle Pline le Jeune a été gouverneur : T. Bekker-Nielsen a ainsi édité Rome and the Black Sea Region en 2006.

On l’aura compris, cet ouvrage se situe résolument à l’interface de plusieurs approches : il ne s’agit ni d’un commentaire littéraire ni d’un commentaire historique, mais d’une réflexion sur le sentiment de l’eau à une certaine époque qui se nourrit de la philologie, de l’histoire ancienne, comme de l’histoire culturelle, l’histoire des techniques et la géographie historique. Le plan retenu suit d’assez près celui que nous avions adopté pour L’eau et le mouvant, tout en s’adaptant aux spécificités d’un corpus différent. La première partie portera sur l’eau et les paysages : chez Pline apparaissent surtout l’Italie et l’Asie Mineure, l’Afrique aussi ; la Bretagne est invisible, la Germanie est bien moins présente que dans l’œuvre de Tacite. En fait, le locus amoenus semble régner sans partage, ce qu’il conviendra de vérifier.

La deuxième partie sera consacrée à la place de l’eau dans la gestion de l’Empire et donc centrée sur le transport des personnes – que ce soit les exilés ou les fonctionnaires en mission – et la navigation, le transport ← 18 | 19 → des marchandises et en particulier du blé qui était acheminé d’Égypte en Italie, ainsi que les opérations militaires qui sont principalement exposées dans le Panégyrique. Il s’agit surtout des campagnes de Trajan : de fait, si Pline le Jeune et Tacite ont écrit au même moment, les mondes qu’ils décrivent sont différents. L’historien s’est consacré à des périodes antérieures : l’époque de Domitien apparaît dans la Vie d’Agricola surtout, et les Antonins sont présents en filigrane seulement. Au contraire, les lettres de Pline comme le Panégyrique sont le reflet du règne de Trajan, même si Domitien est évoqué assez souvent.

Une troisième partie exposera deux facettes antagonistes de l’eau, entre croyances et techniques, avec d’une part les manifestations incontrôlées de l’eau sous forme d’intempéries et d’inondations, et d’autre part les aspects techniques de l’eau : canaux, aqueducs, bains publics. Enfin, la quatrième partie portera sur l’eau et ses agréments : les loisirs, les aménagements dans les villas, les bains. L’eau peut également être une distraction d’ordre scientifique ou culturel : cet aspect est propre à Pline le Jeune et ne se trouve pas chez Tacite. On oscille ainsi entre deux pôles, l’utile et l’agréable, qui dominent dans les usages et représentations de l’eau chez Pline le Jeune, sans qu’il soit facile de déterminer lequel l’emporte. Ce sera une question à résoudre précisément avec cette étude.

Résumé des informations

Pages
190
Année
2019
ISBN (PDF)
9782807610798
ISBN (ePUB)
9782807610804
ISBN (MOBI)
9782807610811
ISBN (Broché)
9782807610781
DOI
10.3726/b15658
Langue
français
Date de parution
2019 (Mai)
Published
Bruxelles, Bern, Berlin, New York, Oxford, Wien, 2019, 190 p.

Notes biographiques

Yasmina Benferhat (Auteur)

Yasmina Benferhat est Maître de Conférences habilitée à l’Université de Lorraine, où elle enseigne depuis 2001 la littérature latine et la civilisation romaine, après des études de Lettres Classiques effectuées à l’Université Paris IV-Sorbonne. Ses recherches portent sur la politique à Rome (idées et pratiques).

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