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Le français innovant

de Federica Diémoz (Éditeur de volume) Gaétane Dostie (Éditeur de volume) Pascale Hadermann (Éditeur de volume) Florence Lefeuvre (Éditeur de volume)
©2020 Collections 400 Pages
Série: Sciences pour la communication, Volume 130

Résumé

Ce volume réunit des travaux axés prioritairement sur le français innovant sous toutes ses formes, dans tous les styles communicatifs et dans toutes ses variétés diatopiques. La thématique de la variation et du changement en langue est appréhendée à travers des approches théoriques dans l’interface sémantique – lexique – syntaxe. Ces dernières sont mises à profit pour aider à éclairer, sous un angle parfois inédit, divers aspects du diasystème français.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Plan de l’ouvrage
  • Présentation
  • Le français innovant (Gaétane Dostie, Pascale Hadermann et Florence Lefeuvre)
  • Partie 1 Innovation et lexique
  • L’innovation lexicale en français contemporain : étude linguistique, socio-pragmatique et statistique de la presse féminine (Emmanuel Cartier)
  • Les pronoms indéfinis /+hum/ du français et les innovations : le cas de degun(s) (Catherine Schnedecker)
  • Deixis à l’imaginaire et périphrases en être et faire préfaçant une scène recréée (j’étais comme, t’es là, j’ai fait…) (Gaétane Dostie)
  • Deux ou trois choses que je sais d’elles : les variantes émergentes en français multiculturel de la région parisienne (Maria Secova, Penelope Gardner-Chloros et Jenny Cheshire)
  • Partie 2 Innovation et syntaxe
  • L’impact des médias sur l’extension de la plurifonctionnalité de classes de mots : l’emploi séquentiel du participe présent (Eva Havu et Michel Pierrard)
  • Variabilité et changement dans les concessives exprimant un fait variable (Pascale Hadermann)
  • Le français numérique n’est pas innovant – le cas des ellipses syntaxiques (Elisabeth Stark)
  • Étude syntaxique et sémantique d’un nouvel emploi de juste : c’est juste inouï ! (Huy Linh Dao, Danh Thành Do-Hurinville et Fanny Lafontaine)
  • Partie 3 Innovation et marqueurs discursifs
  • Les marqueurs discursifs averbaux résomptifs (Florence Lefeuvre)
  • Micro-diachronie d’un marqueur discursif. En même temps : simultanéité, coexistence, adversativité (Lotfi Abouda et Marie Skrovec)
  • Bof en tant que marqueur discursif et son nouvel usage (Daichi Yamamoto)
  • « Merci·chh, entendu·chh » : variation phonétique ancienne ou émergence d’une proto-particule en voie de stabilisation ? (Maria Candea, Jane Wottawa, Martine Adda-Decker et Lori Lamel)
  • Partie 4 Approches discursives de l’innovation
  • Le français innovant : quand les profanes commentent (Agnès Steuckardt)
  • Musiques actuelles et français innovant : le « changement » de genre des noms de voiture (Carine Duteil et Christine Fèvre-Pernet)
  • L’émergence de nouvelles marques d’accord/désaccord dans le discours politique sur Twitter (Claire Aubanelle)
  • Abbildungsverzeichnis
  • Liste des tableaux
  • Titres de la collection

Présentation

Gaétane Dostie, Pascale Hadermann et Florence Lefeuvre

Le français innovant

À la mémoire de Federica Diémoz

Alors que nous aurions dû nous réjouir, la dernière ligne droite menant à la publication du présent volume a été assombrie par le décès de notre collègue Federica Diémoz. Cet ouvrage revêt donc pour nous une signification particulière. Il nous rappelle l’importance du travail effectué par Federica au sein du réseau DIA du français actuel. Il nous fait également mesurer la lourdeur du silence engendré par une voix amicale qui s’est tue à jamais. Federica n’aura pas eu la chance de voir le résultat final de son travail. Le livre est là. C’est avec tristesse, mais aussi en pensant au travail inspirant accompli en toute modestie par notre collègue et amie que nous lui rendons ici hommage.

Liminaire

La mise en place d’une série de colloques consacrés à la thématique de la variation en français actuel a été proposée à Gand lors d’un atelier d’études en mai 2012. L’initiative s’est concrétisée par les rencontres de Sherbrooke en mai 2013, de Neuchâtel en novembre 2015 et de Paris en mars 2018. Trois publications ont vu le jour dans la foulée de ces rencontres : La dia-variation en français actuel. Études sur corpus, approches croisées et ouvrages de référence (Dostie et Hadermann, dir., 2015, Bern, Peter Lang), Diasystème et variation en français actuel : aspects sémantiques (Cahiers de lexicologie, Dostie et Hadermann, dir. 2015) et Cadrage sur la variation, le changement lexical et le changement grammatical en français actuel (Revue de sémantique et pragmatique, no. 41–42, Dostie, Diémoz et Hadermann 2017). Le présent volume est le quatrième de la série. Il s’inscrit dans le prolongement du colloque Le français innovant, qui s’est tenu à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 les 15 et 16 mars 2018.

***

La variation a constitué, pendant longtemps, le champ d’étude de prédilection des dialectologues et des sociolinguistes (p. ex. Langue et société 2016 : 154) qui s’attellent, entre autres, à déterminer les causes de l’existence de variétés de langue en les mettant en rapport avec le milieu social des locuteurs, avec leurs parcours personnels (dans l’espace et dans le temps), avec leurs rapports ←9 | 10→à l’interlocuteur, avec leur sensibilité aux registres de langues. Grâce aux nombreux travaux dans le domaine, on parvient maintenant à se former une idée assez précise de ce que peut représenter la variation en langue, variation que nous définissons comme un phénomène qui couvre la coexistence de diverses formes ou structures concurrentes (ou variantes) et qui donne naissance à plusieurs microsystèmes. Il arrive que, au sein de tel ou tel microsystème, l’une des variantes disparaisse ou apparaisse, ce qui entraîne progressivement une restructuration associée à un changement. Ce changement entretient des rapports « conflictuels » avec les conventions linguistiques de la langue dite standard, qui constitue le repère social pour mesurer l’écart.

Grâce, en particulier, aux développements récents des corpus, notamment oraux, l’étude de la variation s’est vue enrichie d’outils performants, d’une part pour appréhender l’énorme productivité langagière et, d’autre part, pour distinguer ce qui a tendance à se figer dans la langue de ce qui appartient au domaine de la variabilité. Le chercheur devient ainsi de mieux en mieux outillé pour déceler les éventuelles régularités qui se cachent derrière l’apparente diversité des données et pour déterminer les grands principes qui pourraient sous-tendre la variation et le changement. De plus, dans ces processus-ci, il est intéressant d’isoler les traits innovants et d’identifier la manière dont ceux-ci se répandent dans les groupes socioculturels, dans l’espace, dans les registres, à l’oral ou à l’écrit…, c’est-à-dire, respectivement, selon des paramètres diastratiques, diatopiques, diaphasiques et/ou diamésiques.

Ces différents paramètres dia, sous-jacents à la variation, permettent de repérer plusieurs sous-systèmes langagiers, perméables entre eux, qui constituent ce que Weinreich (1954) appelle le diasystème, c’est-à-dire un super-système ou un système d’un niveau supérieur aux autres. Le diasystème a pour caractéristique que « le même fait matériel peut appartenir à un certain niveau et à un certain style dans un dialecte et à un autre niveau et à un autre style (ou, même, à tous les niveaux et à tous les styles) dans un autre dialecte » (Coseriu 1998 : 15).

Ces derniers temps, on assiste à un regain d’intérêt pour les questions variationnelles en synchronie, comme en attestent les publications collectives qui s’enchaînent à un rythme régulier non plus préférentiellement en dialectologie et en sociolinguistique (p. ex. Gadet, éd. 2017), mais aussi en lexicologie, en sémantique, en syntaxe, en morphologie et en phonétique/phonologie. À titre d’exemple, citons quelques numéros récents des Cahiers de lexicologie (CL) et du Journal of French Language Studies (JFLS) où sont notamment abordées sous des angles lexicologique, sémantique, syntaxique et phonétique les thématiques, entre autres, des gros mots (CL 2015), des marqueurs discursifs (CL 2015), des modalisateurs émergents (JFLS 2016) et de la liaison (JFLS 2017). ←10 | 11→Voilà qui suggère une (ré-)appropriation progressive de l’objet « variation et variabilité en synchronie » dans certains sous-domaines de la linguistique qui, à des degrés divers, s’en étaient plus ou moins écartés.

L’objectif de ce volume est de réunir des travaux axés prioritairement sur le français innovant sous toutes ses formes, dans tous les styles communicatifs et dans toutes les variétés diatopiques de langue. La thématique de la variation et du changement en langue est appréhendée à travers des approches théoriques se situant à l’interface sémantique – lexique – syntaxe. Ces dernières sont mises à profit pour aider à éclairer, sous un angle parfois inédit, divers aspects du diasystème français.

Ce diasystème se caractérise par un remarquable dynamisme, déclenchant une réorganisation de structures existantes, entraînant l’apparition ou la disparition de formes ou d’emplois au sein de certains paradigmes ou encore donnant lieu à des phénomènes de mode. Si elles sont largement diffusées, ces tendances pourront aboutir à une ré-analyse de (micro)systèmes déjà en place ou à la création de nouveaux (micro)systèmes.

L’illustration du dynamisme de la langue française se trouve au cœur de ce volume, dont les différents chapitres soulignent le lien étroit qui existe entre les formes innovantes, l’ampleur de leur diffusion ainsi que leur capacité d’induire le changement, tant au plans lexical (partie I), syntaxique (partie II), pragmatique (partie III) que discursif (partie IV). Ci-dessous nous présentons brièvement les différentes contributions qui s’articulent autour de ces quatre axes.

1. Innovation et lexique

Dans le domaine de l’innovation lexicale, le registre et le médium jouent des rôles décisifs quant à la diffusion de nouvelles formes, qui au départ semblent souvent liées à des phénomènes de mode et qui, plutôt que de s’ancrer dans la langue, finissent par disparaître. Ainsi E. Cartier se consacre à l’étude de la presse féminine, médium fertile pour observer comment des emprunts à l’anglais se répandent pour éventuellement s’intégrer au lexique français. Le statut ou la réputation de l’utilisateur de formes innovantes pourrait être un autre facteur décisif dans la propagation d’innovations en langue. Ceci s’avère entre autres dans le cas de degun, décrit par C. Schnedecker : bien que ce pronom ait fait parler de lui à la suite de son utilisation par E. Macron, C. Schnedecker constate que son emploi reste marginal en français actuel. En effet, pour qu’une forme puisse donner lieu à un changement en langue, il est nécessaire qu’elle se répande à large échelle. Le dépouillement de corpus est donc d’une grande importance pour cerner l’impact de formes innovantes. Ainsi, grâce au ←11 | 12→corpus multimodal du français parlé au Québec (CFPQ) avec un accès direct à des données audio-visuelles, G. Dostie révèle l’existence, en français québécois actuel, de deux types de d’introducteurs de scènes recréées, les uns référant à du matériel verbal (par ex. : je lui dis), les autres à du matériel aussi bien verbal que visuel (par ex. : j’étais comme). De plus, G. Dostie observe une différence intergénérationnelle, les jeunes exploitant un paradigme plus riche de marqueurs. Ceci nous amène à la question du registre et du médium dont l’importance est soulignée par M. Secova, P. Gardner-Chloros et J. Cheshire, dans leur étude de l’emploi d’introducteurs de discours direct, tels que genre et être là, et des questions in situ chez des jeunes « appartenant à des réseaux multiethniques ». Alors que les introducteurs genre et être là apparaîtraient « dans la langue parlée et sans équivalent écrit » et seraient « susceptibles de se diffuser à travers les différents groupes sociaux plus facilement », l’usage des seconds resterait « socialement clivé », ce qui confirmerait le rôle décisif de l’opposition du trait [± standard] dans le cas d’innovations grammaticales.

2. Innovation et syntaxe

Lorsque des formes innovantes sont adoptées par un grand nombre de locuteurs, elles généreront le changement en langue (Coseriu 2001 ; Verjans 2008). E. Havu et M. Pierrard retracent ainsi comment le participe présent, qui au cours de l’histoire a vu ses emplois s’étendre, en spécialise quelques-uns dans des contextes médiatiques : il y véhiculerait moins la valeur circonstancielle et deviendrait plus autonome par rapport au nom support. Ces glissements sémantique et syntaxique aboutiraient à une ré-analyse du participe présent : il tendrait à fonctionner comme une forme participiale dite « séquentielle », fonctionnement qui, selon Havu et Pierrard, se rapproche de celui des verbes sériels tels qu’on les retrouve dans les « langues à morphologie faible (e.g. isolantes) ». Qui dit « innovation » ne renvoie donc pas nécessairement à la présence ou à la création, au sein d’un système donné, de formes nouvelles. Dans de nombreux cas, nous assistons à une redistribution ou à une réorganisation d’éléments ou de structures déjà présents dans la langue. Ainsi, dans son étude des concessives exprimant un fait variable, P. Hadermann montre comment ce paradigme, riche au départ, tend à se restreindre et à réserver certains marqueurs à certains emplois ou à des registres spécifiques.

L’accessibilité à de grands corpus, écrits et oraux, permet d’observer et de mieux appréhender ce type d’évolutions, plus ou moins récentes. L’étude d’E. Stark, fondée sur un dépouillement minutieux de messages WhatsApp et de textos suisses (sms4science.ch), met ainsi en relief que des mots fonctionnels, ←12 | 13→tels que l’article et les pronoms sujets, ne s’omettent pas si facilement dans ces supports numériques et que, contrairement peut-être à certaines intuitions, il n’y a pas lieu de parler d’innovation. Or, l’effet de la présence de ces grandes plateformes de communication est qu’elles intensifient les échanges entre locuteurs de langues différentes. L’importance de ce contact de langues pour les processus de changement est mise en évidence dans l’étude de H. Linh Dao, D. Thành Do-Hurinville et F. Lafontaine consacrée au mot juste, marqueur d’exactitude qui – sous l’influence de l’anglais – tend à fonctionner de plus en plus comme un élément emphatique exprimant la minoration ou le faible degré.

3. Innovation et marqueurs discursifs

Les changements de nature syntaxique s’accompagnent souvent de glissements sémantiques. Cela est particulièrement vrai pour les marqueurs discursifs. Ainsi, dans son étude des mots résomptifs bon, bien sûr, eh bien, grave, sérieux, vrai, pas vrai, …, F. Lefeuvre illustre la créativité de la langue française face aux changements catégoriel et sémantique que connaissent ces formes. Dans ce processus de changement, les locuteurs tendent à employer plusieurs mots résomptifs en série ou à recourir à de nouveaux marqueurs.

Le rôle indéniable que jouent la diffusion et l’extension d’emplois pour l’entérinement de l’innovation est souligné par L. Abouda et M. Skrovec ainsi que par D. Yamamoto dans leurs analyses respectives de en même temps et de bof. Sous l’effet de l’augmentation de son usage, en même temps, qui exprime originellement une simultanéité approximative, en arrive à prendre un sens adversatif et à fonctionner comme une marque énonciative. Quant à bof, interjection au départ, il subit une évolution lente vers des emplois non discursifs, surtout dans les textos où il prendrait la valeur d’une véritable unité lexicale pleine. Enfin, M. Candea, F.J. Wottawa, F.M. Adda-Decker et L. Lamel dans leur étude de l’épithèse finale, telle qu’on la retrouve dans merci·chh, entendu·chh, …, observent qu’un aspect, au départ considéré comme variante phonétique arbitraire, peut donner naissance à un marquage « phatique et/ou stylistique » qui « renforce la clôture d’une séquence et suggère une posture d’autorité ».

4. Approches discursives de l’innovation

L’impact des phénomènes de mode sur le dynamisme de la langue a été souligné plus haut : le fait que des innovations ne se maintiennent pas nécessairement est mis en relief dans l’étude d’A. Steuckardt pour qui « plus les profanes parlent d’un mot, moins ils l’utilisent ». De ce point de vue, le rôle du registre semble ←13 | 14→de nouveau constituer un facteur explicatif important dans la rétention ou non de formes innovantes au sein de systèmes linguistiques. C. Duteil-Mougel et C. Fèvre-Pernet, qui se concentrent sur le rap français, genre à « fort marquage sexué », notent que les rappeurs tendent à attribuer aux noms de voitures le genre masculin avec une valeur « méliorative due à l’appartenance à la catégorie mâle ». Or, se pose la question de savoir si cet emploi s’étendra ou s’éteindra. Enfin, selon C. Aubanelle, qui s’attelle à l’analyse de l’expression du (dés)accord dans des tweets français, l’importance de contraintes de formatage et d’économie linguistique, typiques de tweets, stimule le recours à de nouvelles formes d’expression et en facilite le maintien ; cela pourrait éventuellement permettre à ces innovations de se généraliser à tout type de registre ou de discours.

Remerciements

Cet ouvrage a été préparé grâce à l’appui généreux de plusieurs collègues qui ont accepté d’évaluer un texte à l’issu du colloque qui s’est tenu à l’Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3 au printemps 2018. Nous avons une dette de gratitude particulière envers les personnes suivantes :

Lotfi Abouda (Université d’Orléans)

Mathieu Avanzi (Université Paris Sorbonne)

Geneviève Bernard-Barbeau (Université du Québec à Trois-Rivières)

Céline Corteel (ESPE Lille Nord de France)

Philippe De Brabanter (Université libre de Bruxelles)

France Dhrome (Université de Aoyama Gakuin)

Griselda Drouet (Université Rennes 2)

Patrick Duffley (Université Laval)

Marie-Pierre Escoubas-Benveniste (Sapienza Universita di Roma)

Cécile Fabre (Université Jean Jaurès Toulouse)

Beatrice Fracchiolla (Université de Lorraine)

Julie Glikman (Université de Strasbourg)

Sonia Gomez-Jordana (Université Complutense de Madrid)

Emmanuelle Guérin (Université d’Orléans)

Eva Havu (Université d’Helsinki)

Mustapha Krazen (Université de Lorraine)

Pierre Larrivée (Université de Caen Nornandie)

Michelle Lecolle (Université de Loraine)

Anne Le Draoulec (Université Toulouse – Jean Jaurès)

Véronique Lenepveu (Université de Caen Normandie)

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Cécile Mathieu (Université de Picardie)

Claudine Moïne (Université Grenoble Alpes)

Marie-Anne Paveau (Université Paris 13)

Aurélie Picton (Université de Genève)

Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel)

Claudia Polzin-Haumann (Universität des Saarlandes)

Audrey Roig (Université Paris Descartes)

Nathalie Rossi (Université Lumière Lyon 2)

Céline Vaguer (Université Toulouse – Jean Jaurès)

Maria Secova (Open University)

Cyril Trimaille (Université Grenoble Alpes)

Thomas Verjans (Université Toulouse – Jean Jaurès)

Nous remercions également nos centres de recherches et nos universités (Clesthia (Université Sorbonne Nouvelle), Universités de Gand, de Neuchâtel et de Sherbrooke).

Références bibliographiques

Boutet, Josiane (éd.) (2016) : « Pratiques des langues en France. Les enquêtes statistiques », Langage et société, 155.

Coseriu, Eugenio (1998) : « Le double problème des unités ‘DIA-S’ », Communication et Cognition (coll. « Les cahiers DIA : Études sur la diachronie et la variation linguistique »), pp. 9–16.

Coseriu, Eugenio (2001) : L’Homme et son langage, Louvain-Paris, Peeters (BIG, 46).

Dostie, Gaétane et Hadermann, Pascale (éds) (2015) : Diasystème et variation en français actuel : aspects sémantiques, Cahiers de lexicologie, 106–1.

Dostie, Gaétane et Hadermann, Pascale (éds) (2015) : La dia-variation en français actuel : études sur corpus, approches croisées et ouvrages de référence, Bern, Peter Lang, (« Sciences pour la communication », 116).

Dostie, Gaétane, Diémoz, Federica et Pascale Hadermann (éds) (2017) : Cadrage sur la variation, le changement lexical et le changement grammatical en français actuel, Revue de sémantique et de pragmatique, 41–42.

Eychenne, Julien et Laks, Bernard (éds) (2017) : La liaison en français contemporain : normes, usages, acquisitions, Journal of French Language Studies, 27.

Gadet, Françoise (éd.) (2017) : Les parlers jeunes dans l’Ile-de-France multiculturelle, Paris, Ophrys.

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Siouffi, Gilles, Steuckardt, Agnès et Wionet, Chantal (éds) (2016) : « Les modalisateurs émergents en français contemporain : présentation théorique et études de cas », Journal of French Language Studies, 26.

Verjans, Thomas (2008) : « La ‘permission de variation’ : un élément pour une théorie diachronique », in Fagard B., Prévost S., Combettes B. et O. Bertrand (éds), Evolutions en français. Etudes de linguistique diachronique, Bern, Peter Lang (coll. « Sciences pour la communication », 86), pp. 445–460.

Weinreich, Uriel (1954) : “Is a structural dialectology possible?”, Word, 10, 2–3, pp. 388–400.

Résumé des informations

Pages
400
Année
2020
ISBN (PDF)
9783034340021
ISBN (ePUB)
9783034341431
ISBN (MOBI)
9783034341448
ISBN (Broché)
9783034337847
DOI
10.3726/b16649
Langue
français
Date de parution
2020 (Juin)
Published
Bern, Berlin, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2020. 400 p., 31 ill. n/b, 41 tabl.

Notes biographiques

Federica Diémoz (Éditeur de volume) Gaétane Dostie (Éditeur de volume) Pascale Hadermann (Éditeur de volume) Florence Lefeuvre (Éditeur de volume)

Federica Diémoz (†), professeure de dialectologie galloromane et de sociolinguistique à l’Université de Neuchâtel (Suisse), oriente ses recherches sur les systèmes linguistiques franco-provençaux, sur la variation du français en Suisse ainsi que sur les processus de changement des minorités linguistiques. Gaétane Dostie, professeure au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke (Canada), effectue des recherches à la croisée de la sémantique, de la pragmatique et de la lexicographie. Pascale Hadermann, professeure au Département de linguistique à l’Université de Gand (Belgique), s’intéresse à la variation linguistique en français moderne et en français langue seconde/étrangère. Florence Lefeuvre est professeure de linguistique à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (France). Ses recherches portent sur la syntaxe de différents types de discours, avec une attention particulière pour les spécificités de la prédication et de la subordination en français parlé et écrit.

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