L’enfant esclave dans l’oeuvre d’Hector Malot
Une figure ambivalente du roman naturaliste
Résumé
Extrait
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- TABLE DES MATIÈRES
- INTRODUCTION
- CHAPITRE I. L’OBSERVATION DU RÉEL : LE PORTRAIT NATURALISTE DE L’ENFANT ESCLAVE
- 1. La description physique et psychologique
- 2. L’influence du milieu
- 3. La vie romanesque
- CHAPITRE II. LES DISCOURS : L’ENFANT ESCLAVE ET LA TYRANNIE DE L’« OPINION »
- 1. Le regard du groupe
- 2. Le discours des personnages
- 3. L’esprit collectif
- CHAPITRE III. L’ÉMANCIPATION PAR L’ART : LA MÉTAMORPHOSE DE L’ENFANT ESCLAVE
- 1. Musique et personnalité
- 2. Sculpture et quête d’identité
- 3. Art, littérature et compassion
- CONCLUSION
- ANNEXES
- BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
- INDEX NOMINUM
- Titres de la collection
INTRODUCTION
Miroirs explicites d’une époque, les romans réalistes et naturalistes publiés entre 1840 et 1890 représentent à tous les égards des témoignages précieux du changement des régimes politiques et sociaux, de l’industrialisation, ainsi que des transformations urbaines. Les révolutions économiques et l’expansion coloniale trouvent également place dans les récits littéraires de cette époque. La question de l’esclavage, présente on le sait dès la Révolution française, s’introduit dans la littérature européenne. Centrale dans la guerre de Sécession et relayée par la « thématique ouvrière » des penseurs socialistes, elle occupe les esprits et amène petit à petit les artistes et écrivains à prendre position. Avant qu’un certain « roman colonial » n’apparaisse autour de 1900 et que Marius-Ary Leblond s’intéressent à l’exotisme1, le succès immédiat de La Case de l’oncle Tom (1852) de Harriet Beecher Stowe fournit un bon témoignage de l’engagement des gens de lettres dans la cause abolitionniste2.
Dans le roman populaire du XIXe siècle, la France et l’Amérique apparaissent aussi comme des nations aux positions politique et idéologique contrastées3. Même si de nouveaux stéréotypes traversent l’imaginaire collectif et la littérature d’un Verne ou d’un Champsaur4, on peut surtout noter une certaine préoccupation des écrivains pour la question de l’esclavage au sens strict du terme. Ourika (1823) rédigé par Claire de Duras s’interroge par exemple sur les voyages à bord des ←13 | 14→navires négriers, ainsi que sur l’éducation d’une jeune Africaine. Jules Verne propose dans Nord contre Sud (1887) un récit sur la guerre de Sécession. Max Havelaar (1860) d’Eduard Douwes Dekker est l’un des premiers grands romans du XIXe siècle à dénoncer l’exploitation coloniale et à aborder l’oppression dans les Indes néerlandaises5, en nous invitant à ne pas « dédaigner cette misère et cette détresse6 ». Un récit d’Alexandre Dumas intitulé Georges (1843) représente de même l’une des rares œuvres où l’auteur du Comte de Monte-Cristo (1844) aborde les préjugés, le racisme et la colonisation. En s’inspirant de la vie de son père, le général Alexandre Davy Dumas de la Pailleterie, le romancier retrace l’histoire d’une famille de gens de couleur au début du XIXe siècle à l’île Maurice. Dumas y adopte une vision ambiguë, puisque le personnage de Georges s’avère lui-même être propriétaire de domestiques noirs. D’une manière générale, la littérature semble ainsi suivre la même voie que l’histoire de l’art, où la représentation des Noirs comme groupe ou comme individu commence à figurer parmi l’un des sujets préférés des peintres et sculpteurs.
L’observation des races, l’analyse des corps et l’étude des mentalités amènent en effet les artistes à montrer au public des œuvres qui véhiculent un nouveau système de valeurs. La preuve nous est fournie par une exposition récente au Musée d’Orsay7, qui fait l’historique des incarnations célèbres ou anonymes, comme Alexandre Dumas, l’acrobate Miss Lala et le clown Chocolat8. Certes, des caricaturistes comme Robida et Cham, continuent de véhiculer une imagerie toujours raciste, stéréotypée et négative9. D’une manière paradoxale, on constate pourtant ←14 | 15→que les grands romanciers réalistes, attentifs à évoquer tous les milieux, n’ont pas souvent abordé les personnages de Noirs dans leurs ouvrages les plus connus. Mis à part le roman historique (Salammbô de Flaubert), quelques nouvelles de Maupassant, Le roman d’un spahi de Loti et les romans de Bonnetain10, on constate que les auteurs ont plutôt cantonné ces figures dans des représentations coloniales et exotiques à la recherche de simple « couleur locale ». Dans ce contexte, la place d’Hector Malot au sein du champ littéraire français est particulièrement intéressante, puisqu’elle ne correspond pas à l’image stéréotypée que le lectorat se fait de cet écrivain11. Basée sur la pitié, l’œuvre du romancier va rencontrer la figure de l’esclave, cet « homme dont la liberté appartient à un autre12 ». Mais si elle montre que le XVIIIe siècle se caractérise notamment par une intensification des révoltes d’esclaves, telles que le soulèvement des Noirs de Saint-Domingue (révolution haïtienne de 1791 à 1804), l’œuvre de Malot va étendre cette thématique de l’exploitation à toutes les formes modernes de l’oppression au XIXe siècle : on pourrait parler d’une « littérature panoramique de l’esclavage » (l’esclavage dans un sens étendu et général, dont on va décliner et explorer toutes les variantes et les incarnations modernes), pour paraphraser Walter Benjamin. Les ←15 | 16→victimes les plus diverses, à savoir les femmes, les migrants, les ouvriers, les enfants ou encore les orphelins font leur entrée, comme catégorie homogène, dans les récits littéraires, à la manière d’autant d’esclaves du monde moderne13.
Dans l’histoire littéraire, Hector Malot apparaît comme une figure à part. Célébré pendant des années comme l’auteur d’un roman à succès, à savoir Sans Famille (1878), il est tombé dans l’oubli au cours du XXIe siècle. Même si le célèbre roman couronné par l’Académie française fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques, on constate que la plupart des œuvres majeures telles que Romain Kalbris, Un curé de province, Clotilde Martory, Un miracle ou Le Docteur Claude ne sont plus reconnues à leur juste valeur. De plus, trois étiquettes, à savoir « littérateur pour la jeunesse », « littérateur moralisateur et sentimental » et « littérateur populaire », ont pendant longtemps suffi à disqualifier Malot. On accuse à tort l’écrivain de n’être qu’un romancier populaire pour la jeunesse, à côté d’autres romanciers comme Flaubert, Zola, Daudet et Vallès.
Né à La Bouille le 20 mai 1830 et mort le 18 juillet 1907 à Fontenay-sous-Bois, Malot est issu d’un milieu bourgeois français. Fils du notaire Jean-Baptiste Malot, il grandit dans un petit village en bord de Seine, à proximité de Rouen. Après que la famille s’installe à Bosc-Bénard-Commin, le garçon est envoyé en pension à Rouen en 1839. Après ses années au Collège Royal de Rouen et au Lycée Condorcet de Paris (entre 1842–1849), Hector a la possibilité de se former au contact de la nature, tout en suivant une éducation intellectuelle. En 1850, son père est nommé Juge de Paix du canton de Boos, pendant que lui-même accomplit des études de droit et travaille comme stagiaire auprès d’un notaire. Pourtant, après une dispute avec Jean-Baptiste Malot, le futur chroniqueur décide de s’engager dans la littérature et d’abandonner une éventuelle carrière juridique. La voie lui est ouverte et le jeune homme se rend alors à Paris, où il doit traverser la jungle du milieu éditorial. Les débuts s’avèrent difficiles. Mais entre 1855 et 1862, Malot réussit à collaborer à divers organes tels que le Journal pour tous et L’Opinion nationale. Il s’installe dans son chalet de Fontenay-sous-Bois acheté en 1864 et publie un à ←16 | 17→deux ouvrages par an. C’est à cette époque également qu’il commence à s’intéresser comme chroniqueur à la littérature anglaise. Il est persuadé que l’auteur d’Oliver Twist est un modèle à suivre, puisqu’il regarde les mœurs « à travers la lunette sociale14 ». À la suite de Dickens, le romancier va s’intéresser à l’enfant abandonné et aux pauvres, pour les transformer en « modèles de bonté, de générosité, de dévouement, d’intelligence, chargés de donner des leçons aux représentants de la bourgeoisie15 ». Le modèle prestigieux des Misérables (1862) de Hugo est évidemment là également. De plus, Malot reconnaît en Dickens un artiste dont l’ironie, la « sensibilité », « la verve passionnée » et l’amour de la vérité contribuent à dévoiler au public les plaies sociales16. Tout en regrettant que l’écrivain anglais n’ait pas « osé soulever la feuille de vigne que la pruderie anglaise a chastement mise à la nature humaine17 », le journaliste le salue comme un homme impliqué dans son époque.
Dickens va donc amener Malot à construire une œuvre qui va se caractériser par une ambivalence originale et par une certaine émancipation par rapport aux canons de la théorie réaliste-naturaliste, celle d’un Flaubert ou d’un Zola, celle de l’objectivité absolue dans l’exposition des mœurs de la société contemporaine. D’une part, l’écrivain-journaliste suit la leçon de Gustave Flaubert et la méthode de travail naturaliste d’Émile Zola, qui défendent la rigueur de l’enquête documentaire préparatoire. L’auteur des Rougon-Macquart reconnaissait d’ailleurs lui-même en son confrère les qualités de « romancier analyste », qui « dissèque fibre par fibre la bête humaine » pour livrer les secrets de ses personnages18. D’autre part, la prise de parole et la volonté de ←17 | 18→dénonciation des formes modernes de l’esclavage supposent la présence et l’intervention plus ou moins engagée d’un auteur intervenant dans ses romans. Celui-ci va donc faire appel à la compassion envers les victimes et les martyrs de la société, conformément à la philosophie de la « pitié » qui occupe une place centrale dans la pensée d’Arthur Schopenhauer19. À la manière d’autres romanciers comme Alphonse Daudet [Le Petit Chose (1868), Jack (1876), La Belle Nivernaise (1886)] et surtout Charles Dickens [Oliver Twist (1837–1839), David Copperfield (1849–1850), Great expectations (1860–1861)], le romancier va faire appel au pathos du lectorat, en combinant description et évaluation et en montrant simultanément sa propre sympathie à l’égard de ses jeunes personnages exploités et démunis20. L’enfant esclave polarisera particulièrement cette ambivalence d’un auteur qui souhaite certes respecter la vraisemblance et l’objectivité naturaliste, mais qui s’implique également dans la conduite du récit. Malot cherchera à déclencher la pitié à travers la réflexion du narrateur et la projection du public. Cette « ambivalence » de positionnement esthétique lui sera souvent très reprochée.
Après des années passées dans la carrière journalistique, Hector Malot essaie très tôt de suivre les pas de Charles Dickens. Depuis Les Enfants (1866), il compte mettre sa plume au service des plus démunis, des exclus et des opprimés. Il suit en cela la pensée de François Coppée, dont les poèmes intitulés « Les Humbles » dévoilent au lecteur « ces misères dignes » qui « ont un pâle sourire et gardent leur secret »21. En évoquant le milieu militaire, artistique et politique, en peignant la trajectoire des orphelins ou des saltimbanques, le juriste qu’il a été tient surtout à ce ←18 | 19→que son lectorat prenne plaisir au récit, tout en réfléchissant sur des problèmes sociaux. À la manière d’un véritable sociologue22, il se soucie par exemple de l’éducation de sa fille Lucie et de sa petite-fille Perrine23 ; il s’intéresse aux jeunes envoyés en pension et au sujet de l’enfermement ; il aborde aussi dans ses écrits la thématique de la séparation des héros avec leurs familles et celle des amitiés nouées au cours des voyages. Il réfléchit enfin sur la meilleure formation à donner aux jeunes filles, comme en témoignent La Fille de la comédienne (1874–1875), Pompon (1880–1881), La Petite Sœur (1882) et Paulette (1883). Malot pourra donc devenir un véritable romancier populaire pour la jeunesse (Romain Kalbris, Sans Famille, En Famille). Dans la veine du Tour de la France par deux enfants (1877) de G. Bruno24, il publie quelques ouvrages dans lesquels la quête d’identité s’inspire du modèle allemand de Goethe et du roman d’apprentissage allemand (Bildungsroman)25. Mais il dépasse la simple lecture nationale, chauvine et politique de l’œuvre de Bruno, notamment par l’attrait de la mer et la peinture d’espaces naturels voire exotiques comme dans Pompon. Or, même si parfois les protagonistes sont proches des héros de la littérature européenne comme Robinson Crusoé ou P’tit Bonhomme26, l’orphelin abandonné se distingue par bien des aspects des personnages célèbres mis en scène par Hugo, Daudet, Vallès, Zola ou Renard27. Alors que Zola s’inspire des théories de l’hérédité et ←19 | 20→prend l’enfant comme objet d’une étude pathologique28, Hector Malot s’avère plus original dans sa manière d’aborder ce qu’on pourrait nommer « l’esclavage moderne » au XIXe siècle29.
En effet, à l’époque même de l’âge d’or du naturalisme, l’auteur de Romain Kalbris (1867–1869) réfléchit par exemple dans Pompon (1880–1881) sur les clichés qui circulent au sujet des races humaines dites « inférieures ». Contrairement aux idées de Gobineau, il montre que les données géographiques et sociales sont indispensables pour comprendre la diversité des cultures30. Sans défendre explicitement l’abolitionnisme31, il offre une peinture réaliste et plus générale de la figure de l’orpheline noire32. Il se penche sur les multiples visages de l’innocence ou le sort des plus démunis33, évoque le malheur des « bas-fonds34 » et reproduit la violence de l’opinion publique à l’égard de ceux qu’on appelle alors des « nègres35 ». Par ailleurs, il aborde la question des enfants solitaires, au moment où la question raciale n’a qu’une place mesurée en littérature en France et où Adolphe d’Ennery et Eugène Cormon connaissent un ←20 | 21→succès énorme avec leur drame intitulé Les Deux Orphelines (1874)36. Quelques années après Romain Kalbris, Pompon et Le Mousse (posthume) représentent l’aboutissement de cette réflexion progressive sur toutes les formes de l’esclavage moderne. Le roman peint la figure de l’esclave au sens strict (l’enfant noire) et au sens large (le travail des enfants, la maltraitance des jeunes). À la suite de Théodore Pavie et Prosper Mérimée, qui publient des récits d’outre-mer et abordent l’Histoire des Noirs, Malot propose une réflexion sur la ségrégation, en dénonçant « un fait monstrueux et une institution détestable37 ». Comme Tamango de Mérimée (1829), la littérature rédige un réquisitoire contre l’exploitation en général. En outre, l’auteur travaille comme un historien, en évoquant un événement marquant de l’histoire coloniale française. Il met comme Gustave Geffroy et François Coppée son œuvre au service du peuple38, car la voix des « humbles39 » ramène « à la grande clarté d’aujourd’hui la vie d’autrefois40 ». Aux yeux de Malot, la « lutte sans égale pour l’affranchissement d’une race enchaînée41 », selon l’expression de Karl Marx, implique l’engagement et la foi en l’avenir. Cette attitude contraste avec le pessimisme (schopenhauerien) des autres romanciers du courant réaliste-naturaliste. Sur ce plan également, Malot fait exception.
Hector Malot suit la position de Zola qui écrit en 1878 que « l’art d’écrire42 » s’oppose à toute imagination exagérée et consiste à rendre ←21 | 22→« l’impression forte43 » d’un sujet « avec la plus grande intensité44 ». Globalement, l’auteur rejoint parfois l’esthétique théorisée par Zola dans Le Roman expérimental. Publié à l’âge d’or du naturalisme en 1881, Pompon s’inscrit en effet dans ce courant de pensée littéraire. L’auteur présente le roman non comme un simple divertissement, mais comme un « magasin complet de documents45 ». L’histoire n’offre ni conte ni fantaisie ni intrigues sophistiquées, mais Malot opère à l’instar du juriste qui dresse les « procès-verbaux46 » de la société française. De plus, il propose une « photographie de la réalité […] rehaussée par l’empreinte originale du talent artistique47 ». Il fait comme Taine « l’humble récit de la plus humble des aventures48 » ; il peint comme Zola un « lambeau d’existence »49. Il offre « un coin de vie humaine50 », tout en montrant qu’être différent « est toujours dangereux51 ». Mais le récit est aussi basé sur une analyse psychologique approfondie qui correspond finalement à la sensibilité même de l’auteur. Celui qu’on nommait « Malot la Probité52 » renouvelle le sens étymologique du terme de compassion, qui désigne le fait de prendre part à la souffrance d’autrui. En ce sens, il est fidèle à l’un des fondements de la philosophie de Schopenhauer, dont les autres romanciers réalistes et naturalistes n’ont retenu en général que le pessimisme.
←22 | 23→Notre corpus composé de Pompon (1881), de Sans Famille (1878) et du Mousse (posthume) montre que l’auteur réussit à dépasser les contraintes du roman naturaliste, en faisant appel à la compassion du lecteur. Le premier chapitre de ce livre étudie la manière dont Malot présente au public un portrait naturaliste d’un enfant esclave, au sens élargi du terme (tout individu soumis contre son gré à une autorité illégitime et intégré à un système de travail dont il ne bénéficie pas). L’écrivain s’inspire également de l’inscription de l’homme dans un système quasi darwinien (l’exploitation de l’homme par l’homme). Il fait de la situation d’une jeune fille exploitée la métaphore des trajectoires d’autres personnages romanesques. Le deuxième chapitre aborde l’oppression de l’enfant esclave à travers les discours de la société : le romancier opère ici comme un « expérimentateur », qui étudie l’influence de l’opinion d’autrui sur le personnage. Le troisième chapitre analyse enfin la question de l’art comme dépassement du naturalisme et comme métamorphose des enfants soumis. La musique et la sculpture contribuent à la quête d’identité et à l’émancipation des jeunes démunis voire à leur sauvetage. Nous comprendrons alors que la figure de l’opprimé implique, comme toute « victime », un appel à la participation du narrateur qui intervient dans le récit et une adresse au lecteur qui vit les aventures des protagonistes. Comme modèle littéraire hérité entre autres des Misérables (1862) de Victor Hugo, le personnage masculin et féminin suscite la pitié et devient le lieu privilégié des investissements émotionnels de l’auteur et du public.
←23 | 24→1 M.-A. Leblond, Peintres de races, Bruxelles, G. Van Oest, 1909 ; id., Après l’exotisme de Loti, le roman colonial, Paris, Rusmussen, 1926 ; id., Le Zézère. Amours de blancs et de noirs, Paris, Fasquelle, 1903 ; id., Les Romans des races. Les Sortilèges, Paris, Fasquelle, 1905. Au sujet de l’œuvre de M. et A. Leblond, voir J.-M. Racault, « Marius et Ary Leblond théoriciens du roman colonial : exotisme, altérité, créolité », Les Cahiers naturalistes, n° 88, 2014, p. 61–80.
2 H. Beecher Stowe, La Case de l’oncle Tom (1852), Paris, Hachette, 1879.
3 Voir l’article « Apaches et Mohicans », Dictionnaire du roman populaire, s. dir. D. Compère, Paris, Éditions du Nouveau Monde, 2007, p. 25–26.
4 S. Jeune, De F.-T. Graindorge à O. Barnabooth. Les Types américains dans le roman français, Paris, Didier, 1963 ; J. Verne, Le Tour du monde en 80 jours, Paris, Hetzel, 1872 ; F. Champsaur, Miss America, Paris, Ollendorff, 1885 ; A. Léo, « La Colonie américaine », Paris-Guide, Paris, Librairie internationale, 1867, p. 1065–1080 ; Ph. Hamon et J.-D. Wagneur, « America(s) Transatlantique », Le Magasin du XIXe siècle, n° 5, 2015, p. 25–27.
Résumé des informations
- Pages
- 178
- Année de publication
- 2020
- ISBN (PDF)
- 9782807614789
- ISBN (ePUB)
- 9782807614796
- ISBN (MOBI)
- 9782807614802
- ISBN (Broché)
- 9782807614772
- DOI
- 10.3726/b17564
- Langue
- français
- Date de parution
- 2020 (Octobre)
- Page::Commons::BibliographicRemarkPublished
- Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2020. 178 p.