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Préserver l’art de l’ennemi ?

Le patrimoine artistique en Belgique et en France occupées, 1914-1918

de Christina Kott (Auteur)
©2006 Monographies 446 Pages

Résumé

Commises lors de l’invasion allemande en 1914, les « atrocités culturelles » telles que l’incendie de la bibliothèque de Louvain et le bombardement de la cathédrale de Reims ont soulevé de vives protestations dans le monde entier. Les autorités allemandes, accusées de « barbarie », y ont répondu en instaurant à l’automne 1914 le Kunstschutz, un service de protection des œuvres d’art au sein des armées, d’abord en Belgique occupée, puis en 1916 dans le nord de la France.
Français et Belges ont toujours émis des doutes quant à l’intention réelle de ce service, dont l’objectif affiché était de « préserver l’art de l’ennemi ». En revanche, en Allemagne, on l’a présenté jusqu’à peu sous un jour unanimement favorable. Mais quels étaient ses véritables objectifs : protection, propagande ou spoliation ? Qui étaient ses instigateurs et ses acteurs, et quelles étaient leurs motivations ? Ses multiples activités ont-elles produit des effets ?
À partir de sources allemandes, françaises et belges pour la plupart inédites, l’ouvrage tente de répondre à ces questions en déconstruisant les mémoires nationales dans une perspective comparative et selon une structure à la fois chronologique et thématique. Une histoire croisée qui fait dialoguer le regard de l’occupant avec celui de l’occupé, afin de mettre en évidence la complexité et les ambivalences de ces réalités.

Résumé des informations

Pages
446
Année de publication
2006
ISBN (Broché)
9789052013329
Langue
français
Mots clés
Frankreich Besetzung Geschichte 1914-1918 Kunstschutz Patrimoine artistique Protéger Déplacer Belgique Guerre Colonie d'historien Kulturgüterschutz
Publié
Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2006. 446 p., nombr. ill.
Sécurité des produits
Peter Lang Group AG

Notes biographiques

Christina Kott (Auteur)

L’auteur : Christina Kott, née en Allemagne, a étudié les langues et civilisations romanes et germaniques à Düsseldorf et à Paris, où elle a obtenu en 2002 son doctorat (Histoire et civilisations) à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ses travaux portent sur les interactions entre politique, patrimoine, art et histoire de l’art au 20e siècle en Europe. Depuis 2005, elle est maître de conférences à l’Université Panthéon-Assas Paris 2 et chercheure associée à l’IHTP (Paris).

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Titre: Préserver l’art de l’ennemi ?