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Les immersions de munitions dans les lacs suisses et français (1919-aujourd’hui), de l’oubli à un statu quo évolutif

de Elodie Charrière (Auteur)
©2023 Thèses 312 Pages
Open Access
Série: EcoPolis, Volume 39

Résumé

Cet ouvrage explore un dossier politico-scientifique aujourd’hui encore méconnu, celui du dépôt des munitions produites durant la Seconde Guerre mondiale par la Suisse et immergées, la paix revenue, par les autorités dans les lacs helvétiques. À une époque où les enjeux écologiques sont primordiaux pour notre avenir collectif planétaire, il s’agit à la fois de comprendre les motivations et raisons de ce choix qui nous parait désormais antiécologique et les enjeux actuels de gestion ou non de ces déchets militaires.
Fondé sur une approche interdisciplinaire, ce livre rend compte, dans une double perspective d’historien des sciences et des sciences de la société, à la fois des décisions publiques ayant conduites à l’immersion, des modalités techniques mises en œuvre pour y parvenir, des conditions de production de l’oubli sociétal de ce méfait environnemental, du contexte de la redécouverte de ses dépôts et enfin des débats publics engagés autour d’un risque jugé scientifiquement encore incertain. Sans préjuger des solutions techniques potentielles si les craintes d’un risque potentiel ou avéré pour la santé humaine des riverains et pour les écosystèmes lacustres se confirmaient, ce livre rassemble pour le lecteur passionné par les questions environnementales toutes les informations et connaissances aujourd’hui en notre possession pour œuvrer activement à l’engagement durable citoyen.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Introduction
  • Chapitre 1 Du dépôt des munitions dans les lacs à leur oubli : un processus construit et progressif
  • 1. La Suisse, château d’eau de l’Europe
  • 1.1. Représentations sociales et culturelles de l’eau
  • L’exemple du lac Léman
  • 1.2. L’eau, une ressource aux multiples usages au service du développement industriel
  • Confiance absolue dans le concept de dilution
  • Le concept de dilution appliqué aux armements chimiques
  • 1.3. Une conscience environnementale balbutiante
  • Prémisses des mouvements contestataires
  • Émergence des mouvements de protection de la nature
  • 2. L’après Seconde Guerre mondiale : entre secret, mémoire et oubli
  • 2.1. Secret administratif et militaire
  • Concept du secret
  • En Suisse
  • En France
  • 2.2. La presse sous embargo
  • En Suisse
  • En France
  • 3. L’oubli des dépôts de munitions : un processus spécifique
  • 3.1. D’une invisibilité relative à une invisibilité absolue
  • Concepts d’immersion, de noyage, de visibilité et d’invisibilité
  • Les immersions en pratique
  • Le passage à l’invisibilité absolue
  • 3.2. Amnésie institutionnelle: disparition d’acteurs et absence de transmission de la mémoire orale
  • En Suisse
  • En France
  • 3.3. Amnésie administrative: disparition des archives
  • En Suisse
  • En France
  • Chapitre 2 De la prise de conscience environnementale à la reconnaissance des dépôts de munitions dans les lacs
  • 1. La fin d’une pratique
  • 1.1. Affirmation d’une conscience environnementale
  • État des lieux des pollutions aquatiques
  • Législation suisse en matière de protection des eaux
  • 1.2. Interdiction des immersions en Suisse
  • 1.3. Interdiction des immersions à l’échelle internationale
  • 2. Les découvertes inopinées
  • 2.1. Les médiateurs de la découverte
  • Les plongeurs
  • Les spéléologues
  • Les pêcheurs
  • Une exception: le lac de Gérardmer
  • 2.2. Les récits dans la presse
  • En Suisse
  • En France
  • 3. La reconnaissance institutionnelle des dépôts de munitions
  • 3.1. Contexte politique international
  • 3.2. Le processus de reconnaissance institutionnelle en Suisse
  • Le contexte politique suisse
  • Inéluctable reconnaissance des dépôts lacustres de munitions par le DMF
  • 3.3. Le processus de reconnaissance institutionnelle en France
  • Lac de Gérardmer
  • Gouffre de Jardel
  • Chapitre 3 Les dépôts de munitions dans les lacs : un modèle de gestion singulier
  • 1. Du concept de déchet à celui de site pollué
  • 1.1. Munitions immergées et déchets, quelle(s) relation(s)?
  • Les munitions immergées sont-elles des déchets?
  • 1.2. Munitions immergées et sites pollués, quelle(s) relation(s)?
  • OSites : objectifs et spécificité du contexte suisse
  • Munitions immergées: 1re étape – Établissement du cadastre
  • Munitions immergées: 2e étape – Investigation préalable
  • Exceptions à la mise en pratique de l’OSites: le lac Léman et le lac de Zurich
  • 2. Les munitions immergées: entre risques et incertitudes
  • 2.1. Une gestion spécifique des risques
  • Diverses approches sur les risques
  • Divers modèles de gestion des risques
  • Application a posteriori du modèle de Paetzel à la gestion des dépôts lacustres de munitions
  • 2.2. Risques et incertitudes liés aux munitions immergées
  • Les risques associés aux munitions immergées
  • Un risque acceptable…
  • …. malgré l’existence d’incertitudes
  • 2.3. Un risque pour l’eau potable?
  • En Suisse
  • En France
  • Législation lacunaire: les perchlorates
  • 3. Gestion des munitions immergées: un cadre législatif imparfait
  • 3.1. Une obligation de transparence contrastée
  • En Suisse
  • En France
  • 3.2. L’OSites, un outil de gestion déficient
  • 4. Les munitions immergées : une gestion des risques évolutive
  • 4.1. Le statu quo, une situation d’apparence définitive…
  • En Suisse
  • En France
  • 4.2. … à moins d’être remise en cause
  • Conclusion
  • La gestion suisse au prisme de la gestion française
  • Application contrastée du principe de prévention et du principe de précaution
  • La gestion des dépôts lacustres au prisme de la gestion des dépôts marins
  • Glossaire
  • Liste des acronymes
  • Liste des illustrations
  • Liste des tableaux
  • Bibliographie

Introduction

L’année 2018 a été marquée par la célébration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale et l’année 2020 par celle des soixante-quinze ans de la fin de la Seconde. Lors de ces commémorations, les répercussions politiques, socio-économiques et militaires sont mises en avant et disséquées. À l’inverse, les conséquences environnementales de ces conflits passent souvent inaperçues. Pourtant, celles-ci sont toujours détectables, comme par exemple dans les forêts situées sur la ligne de front de la Première Guerre mondiale allant des Vosges à la mer du Nord, mais également dans les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, toutes deux ayant subi un bombardement atomique lors de la Seconde Guerre mondiale.

À la lecture de ces exemples, il serait erroné de statuer que les conséquences environnementales de ces deux conflits se concentrent uniquement sur le territoire des États belligérants. Pour en démontrer la réalité, ce livre est centré sur la Suisse, pays neutre, mais impliqué dans les deux conflits mondiaux, et plus particulièrement sur un aspect méconnu de son héritage militaire, à savoir le dépôt de munitions dans ses lacs. À ce titre, la découverte par l’association française Odysseus3.1, en automne 2019, de caisses de munitions dans la partie du Petit Lac du lac Léman1 est révélatrice (figure1).

Figure 1 – Caisses de munitions dans le lac LémanSource : © Lebrun - Odysseus 3.1, 2019.

Figure 1 – Caisses de munitions dans le lac LémanSource : © Lebrun - Odysseus 3.1, 2019.

Avec cette découverte, le dépôt de munitions dans les lacs suisses devient une réalité qui interroge et soulève de nombreux questionnements scientifiques d’ordres stratégiques, environnementaux, historiques et politiques. Que font ces caisses de munitions au fond du lac? Quand, comment et par qui ont-elles été immergées? Sont-elles le fruit d’un acte isolé ou appartiennent-elles à un processus généralisé concernant d’autres lacs suisses? Font-elles l’objet d’une politique de gestion spécifique? Existe-t-il des études sur les risques environnementaux associés à ces dépôts? Ce livre entend faire la lumière sur ces interrogations en mobilisant une perspective interdisciplinaire, à travers l’interface science, société et environnement.

L’immersion de munitions dans les espaces aquatiques, un phénomène mondial

Prévoir avec exactitude la fin d’un conflit armé relève de la gageure. Planifier la quantité exacte d’armement nécessaire pour remporter la victoire s’avère irréaliste. Une fois la paix revenue, un stock d’armement subsiste toujours. La quantité et la typologie de l’armement varient d’un pays à l’autre car elles dépendent d’une multitude de facteurs, notamment la stratégie de défense et la stratégie industrielle.

Alors que la Première Guerre mondiale peut être perçue comme la première guerre moderne, soulignant ainsi le développement sans précédent du matériel militaire (Brantz, 2009), la Seconde va encore plus loin et peut être considérée comme la première guerre high-tech de l’histoire (Laakkonen, Tucker et Vuorisalo, 2017a). Ainsi, à leur issue, des solutions doivent être trouvées pour gérer, voire éliminer, des stocks d’armes conventionnelles et chimiques, dans des proportions jamais atteintes auparavant. Intrinsèquement dangereuses, la manipulation et la destruction des munitions ont toujours présenté des défis sécuritaires. Indépendamment des caractéristiques de ces armes, les solutions communément admises sont l’élimination par explosion ou par incendie, le recyclage après décontamination et l’immersion. Dans une moindre mesure, est également pratiqué l’enfouissement terrestre. Malgré la diversité des solutions à disposition, et en comparaison aux procédures terrestres de désassemblage et de décontamination, l’élimination par immersion est retenue par les décideurs politiques et les militaires pour sa rapidité, son faible coût et sa sécurité :

«À l’époque des opérations d’élimination, il était avancé que, dans l’eau de mer, les agents chimiques étaient sujets à de multiples altérations physiques et chimiques, réduisant ou éliminant leur toxicité. Ce faisant, l’élimination en mer est devenue un procédé d’élimination internationalement accepté» (Sayle etal., traduction, 2009, p. 42).

Pour procéder à l’immersion, les munitions étaient acheminées à proximité des ports pour être chargées sur des navires, puis deux procédés complémentaires coexistaient (Carton et Jagusiewicz, 2009, p. 25–26) : (i) saborder un bateau, une barge ou un navire rempli de munitions; (ii) rejeter par-dessus bord les munitions une par une ou par caisses. Indépendamment de la méthode retenue, les bateaux chargés étaient dirigés sur des aires d’immersion préalablement définies. En fonction de la typologie des armements à immerger, le choix des aires différait, notamment en raison de leur dangerosité et de leur toxicité. En Allemagne, l’armement conventionnel a été déposé dans la zone des 12miles nautiques, soit environ à 22.2km des côtes (Francken et Hafez, 2009), alors que pour les armes chimiques, il était recommandé de les immerger aussi loin et aussi profond que possible (HELCOM, 2013). Les mêmes considérations s’appliquaient aux États-Unis, les munitions chimiques devaient être immergées dans des eaux profondes (House of Representatives, 1971).

Alors que des archives confirment l’usage de cette méthode d’élimination du surplus d’armement dès la Première Guerre mondiale, la généralisation de cette pratique intervient à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et se poursuit jusque dans les années 1970, date de son interdiction au niveau international. Les espaces marins utilisés comme décharge de matériel militaire sont nombreux et sont répartis tout autour du globe, allant de la mer Méditerranée (UNEP, 2007a) à la mer de Corail (Plunkett, 2018), en passant par le golfe du Mexique (Bearden, 2007) et l’océan Indien (Historical Research and Response Team, 2001). En dépit de la portée mondiale de cette pratique, il faut attendre les années 1990 pour que la dimension internationale et régionale de ces dépôts soit mise en lumière (Witek, 2011). À partir de cette période, les études réalisées sur les armes chimiques et conventionnelles reposant dans les fonds marins s’enchaînent, soit dans une perspective historique (Arison, 2013; Bełdowski, Brenner et Lehtonen, 2020; Miętkiewicz, 2020), soit dans une optique d’évaluation des risques et/ou des effets écotoxicologiques sur l’environnement aquatique marin (Albright, 2012; Bizzigotti etal., 2009; Carniel, Bełdowski et Edwards, 2019; HELCOM, 1994; Kaffka, 1996; Maser et Strehse, 2020). Leurs conclusions mettent en lumière l’existence de trois espaces marins européens particulièrement concernés par ces dépôts : (i) la mer du Nord, avec 1.5million de tonnes de munitions conventionnelles (Francken et Hafez, 2009) et 168000 tonnes de munitions chimiques (Stock, 1996); (ii) la mer Baltique, avec environ 1.6million de tonnes de munitions (Böttcher etal., 2011); (iii) la fosse de Beaufort, en mer d’Irlande, avec plus d’un million de tonnes de munitions (Marine Laboratory, 1996).

Il découle de l’analyse de ces études scientifiques une double constatation, soulignant la pertinence de s’intéresser aux dépôts de munitions dans les lacs suisses. D’une part, alors que les informations disponibles sur les dépôts aquatiques de munitions sont généralement fragmentaires, des lacunes encore plus conséquentes s’appliquent aux dépôts de munitions conventionnelles, comme le prouvent les investigations réalisées en Allemagne (Böttcher etal., 2011) et aux États-Unis (Carton et Jagusiewicz, 2009). D’autre part, alors que les sites étudiés portent majoritairement sur les milieux aquatiques marins, les milieux aquatiques situés à l’intérieur des territoires nationaux, tels que les lacs, ont été négligés :

«En plus de celles immergées en mer, un grand nombre de munitions ont été abandonnées dans les rivières, les lacs, les réservoirs, les cours d’eau et les mers intérieures. Ces sites intérieurs restent largement méconnus, pourtant beaucoup d’entre eux se situent à proximité de régions habitées» (Long, traduction, 2009, p. 6).

À la lecture de ces observations, la Suisse fait figure d’exception, démontrant ainsi l’originalité et l’à-propos de ce livre. En effet, tout en ayant utilisé certains de ses lacs en tant que décharge pour se débarrasser de munitions, la Suisse conduit depuis les trois dernières décennies des investigations sur celles-ci.

Les immersions en Suisse, entre spécificité et universalité

Situer l’originalité de la Suisse en matière de dépôts lacustres de munitions requiert de comprendre et de percevoir les logiques mises en œuvre ayant abouti à la décision administrative du 16mars 1948 d’autoriser l’immersion de munitions obsolètes et/ou dangereuses dans les lacs suisses. Outre la compréhension des conditions des dépôts des munitions, l’enjeu est d’appréhender l’émergence de cette thématique sur le plan politique et public à partir des années 1990, notamment à travers des enjeux environnementaux.

Au regard de la Seconde Guerre mondiale, la Suisse est un pays de paradoxes qui articule concepts de neutralité et de réarmement. Les exposer tout en les restituant dans leur contexte sociopolitique permet de comprendre la situation de départ. Dès 1815, la Confédération helvétique renonce à toute politique expansionniste et guerrière, préférant se focaliser sur la défense de ses frontières (Streit, 2012). La Seconde Guerre mondiale ne fait pas exception à cette décision. Le 31août 1939, le Conseil fédéral (CF) proclame sa neutralité pour défendre l’inviolabilité de son territoire (CF, 31août 1939, p. 323). Tout en revendiquant une neutralité intégrale, la Suisse applique le concept de neutralité armée pendant toute la guerre. Le 1erseptembre 1939, le CF déclare la mobilisation générale de l’armée pour assurer la protection de son territoire et l’intégrité de ses frontières et conclut également un accord de défense avec la France en cas d’agression militaire. Afin d’assurer son réarmement, la Suisse se tourne vers une économie de guerre, fondée sur le rationnement et la production de matériel militaire pour sa consommation interne et également pour l’exportation (Vautravers, 2004). Par conséquent, la stratégie du réarmement de la Suisse tient compte de ses particularités politiques (neutralité), stratégiques (armée de milice et tactique de défense) et géographiques (reliefs alpins). Dès lors, sa stratégie militaire de défense se concentre sur l’aviation et l’artillerie légère.

«Le statut de neutralité ne prive nullement un pays d’être étroitement lié, voire parfois fortement impliqué, dans le déroulement des guerres» (Jost, 2004, p. 157). En gardant à l’esprit cette citation, l’existence d’un important stock de munitions issu de la Seconde Guerre mondiale est moins surprenante. La Suisse se trouve donc confrontée à devoir gérer à la fin des années 1940 une importante quantité de munitions – en bon état, obsolètes ou défectueuses. À cette époque, les entreprises productrices de matériel militaire – fédérales ou privées – ainsi que les entrepôts de munitions de l’armée sont remplis à pleine capacité (DDPS, 2004). Trouver une alternative au stockage terrestre des munitions s’avère vital. Différentes méthodes d’élimination existent : enfouissement terrestre, immersion, combustion à ciel ouvert, détonation (tirs de munitions et/ou explosion de munitions) et recyclage. En optant pour l’immersion lacustre, la Suisse suit le mouvement général initié par les États belligérants. Cette solution demande de faibles connaissances techniques et permet de tirer avantage de la situation géomorphologique de la Suisse, à savoir un accès aisé et direct à de nombreux lacs.

Quant à la temporalité des dépôts, la Suisse a fait preuve d’originalité puisque ceux-ci ne se sont pas résumés aux périodes d’après-guerre. En effet, les immersions se sont déroulées de manière quasi continue depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin des années 1960, à l’exception de deux immersions menées à la fin des années 1970 dans le lac Léman et dans le lac de Zurich. À l’issue de cette période, entre 9316 tonnes (estimation haute) et 8466 tonnes (estimation basse) de munitions ont été immergées dans sept lacs : le lac de Brienz, le lac Léman, le lac des Quatre-Cantons (qui comprend le lac d’Uri et le bassin de Gersau), le Rotsee, le lac de Thoune, le lac de Walenstadt et le lac de Zurich. Cette disparité quantitative s’explique principalement par un manque de données relatives aux dépôts effectués dans le lac Léman, un bureau d’études avance qu’entre 150 et 1000 tonnes de munitions auraient été immergées (Gächter, Cervera et Dériaz, 2004).

Résumé des informations

Pages
312
Année
2023
ISBN (PDF)
9782875747860
ISBN (ePUB)
9782875747877
ISBN (Broché)
9782875747822
DOI
10.3726/b20523
Open Access
CC-BY
Langue
français
Date de parution
2023 (Juillet)
Mots clés
military waste environmental issue munitions/arms and armour
Published
Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2023. 312 p., 15 B/W figs., 12 Tabs.

Notes biographiques

Elodie Charrière (Auteur)

Table des matières - Introduction - Chapitre 1 Du dépôt des munitions dans les lacs à leur oubli : un processus construit et progressif - Chapitre 2 De la prise de conscience environnementale à la reconnaissance des dépôts de munitions dans les lacs - Chapitre 3 Les dépôts de munitions dans les lacs : un modèle de gestion singulier - Conclusion - Glossaire - Liste des acronymes - Liste des illustrations - Liste des tableaux - Bibliographie

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