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Georges Pompidou et l’éducation

by Bruno Poucet (Volume editor) Philippe Nivet (Volume editor)
©2025 Edited Collection 320 Pages
Series: Georges Pompidou – Études, Volume 14

Summary

Normalien de la rue d’Ulm et agrégé de lettres, Georges Pompidou est, à ce jour, le seul président de la Ve République à avoir exercé le métier de professeur. Après avoir étudié quel professeur il a été et comment il ressentait l’exercice du métier, ce livre est consacré à la politique éducative qu’il a menée lorsqu’il a été Premier ministre et surtout quand il a exercé les fonctions de président de la République, après les événements de mai 1968 qui ont eu un fort impact sur la jeunesse et le monde éducatif. Après des contributions sur l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur, l’enseignement professionnel et technique et l’enseignement, privé des articles plus ciblés sont consacrés aux constructions scolaires dans les années Pompidou et à la manière dont les réformes ont été acceptées par le corps enseignant, les syndicats et les associations professionnelles. De nombreux documents, notamment la transcription d’un entretien avec son conseiller Jean-François Saglio, accompagnent ces contributions.

Table Of Contents

  • Couverture
  • Page de titre
  • Droit d’auteur
  • Table des matières
  • Introduction (Bruno Poucet, Philippe Nivet)
  • Georges Pompidou professeur, ou comment l’enseignement mène à tout, à condition d’en sortir (Philippe Nivet)
  • Agrégé de lettres et professeur de lycée
  • Quel professeur était Georges Pompidou ?
  • Un professeur insatisfait, avec d’autres ambitions
  • Georges Pompidou et l’enseignement secondaire : contenus, méthode et objectifs (Bruno Poucet)
  • Un Premier ministre interventionniste
  • Affirmer la prééminence des choix gouvernementaux en matière éducative
  • De la réforme Berthoin à la création du collège
  • Les collèges d’enseignement secondaire : le refus d’un véritable enseignement moyen
  • Quelle orientation ?
  • Un Président et l’éducation
  • La réforme pédagogique en collège
  • La réforme universitaire
  • Une nouvelle réforme du secondaire ?
  • Note : Pompidou et l’enseignement primaire (Bruno Poucet)
  • L’université selon Georges Pompidou (Sabrina Tricaud)
  • Entre déférence et mépris
  • Un enjeu éducatif, mais aussi social, économique et territorial
  • L’Université, un vrai-faux problème ?
  • Georges Pompidou et la formation des élites (Pierre Allorant)
  • Georges Pompidou et l’adhésion au modèle français de formation des élites : instruire, recruter, former
  • L’horizon indépassable du concours, voie méritocratique par excellence
  • Les grandes écoles : une diversité de compétences au service de la puissance de l’État
  • Les grands corps, point d’appui de la modernisation et de l’industrialisation
  • Georges Pompidou et le renouvellement de la circulation territoriale des élites au sein de la nouvelle République
  • Déconcentrer l’administration : la réforme et les préfets en action
  • Diversifier les élites territoriales par la formation régionale et technologique
  • Rajeunir la classe politique provinciale ?
  • Conclusion
  • Georges Pompidou et les enseignements techniques et professionnels (Stéphane Lembré
  • Le besoin d’ingénieurs et de techniciens
  • L’enseignement technique du second degré sous pression
  • L’apprentissage salarié, du déclin à la rénovation
  • Georges Pompidou et l’enseignement privé (Bruno Poucet)
  • Un contexte complexe
  • Un projet de loi
  • Une négociation secrète pourquoi ?
  • Négociations ou conversations ?
  • Observation
  • Échange de propositions
  • Vers un désaccord ?
  • Le renouvellement de la loi et la pérennisation du contrat simple
  • La loi de 1971
  • Joseph Fontanet, Jacques Limouzy et les constructions scolaires des années Pompidou (1973-1974) (Julien Cahon)
  • L’incendie du CES Édouard Pailleron, ou la politisation de la question du bâti scolaire
  • Établissements « au rabais » et « CES boîtes d’allumettes » : « les écoles qui tuent »
  • Une affaire d’État
  • La question de la sécurité dans les établissements scolaires : une « nouvelle stratégie » ?
  • Les circulaires et le décret de 1973
  • De la théorie à la pratique ?
  • Aménager l’espace scolaire autrement : une politique au service de la rénovation pédagogique
  • Les collèges et lycées « à espace aménagé »
  • Un nouveau programme de construction pour les écoles maternelles et élémentaires
  • Conclusion
  • Georges Pompidou et les organisations corporatives et disciplinaires de l’enseignement du second degré (1962-1974) (Yves Verneuil)
  • Regard porté sur les syndicats et relations avec les associations de spécialistes
  • Georges Pompidou et la Société des agrégés
  • Conclusion
  • Annexes
  • Annexe 1. Photos de classe
  • Annexe 2. Discours à Albi du 15 mai 1964
  • Annexe 3. Note de Henri Domerg du 24 novembre 1965
  • Annexe 4. Note de Michel Bruguière du 9 mars 1966
  • Annexe 5. Note de Henri Domerg du 5 mars 1968
  • Annexe 6. Allocution au lycée d’Albi du 5 avril 1970
  • Annexe 7. Note de Georges Pompidou sur le lycée (1971)
  • Au niveau des chefs d’établissement
  • Au niveau des enseignants
  • Au niveau des élèves
  • Surcharge des programmes et des horaires
  • Annexe 8. GIRONDAS (nouvelle)
  • Annexe 9. Retranscription des entretiens de Jean-François Saglio/ Archives Orales de l’Institut Georges Pompidou
  • Introduction biographique
  • Bibliographie
  • Georges Pompidou
  • Histoire de l’éducation
  • Charles de Gaulle et l’éducation
  • Georges Pompidou et l’éducation
  • Témoignages d’acteurs
  • Les auteurs

Bruno Poucet et Philippe Nivet (dir.)

Georges Pompidou et l’éducation

Bruxelles · Berlin · Chennai · Lausanne · New York · Oxford

« Die Deutschen Nationalbibliothek » répertorie cette publication dans la « Deutsche Nationalbibliografie » ; les données bibliographiques détaillées sont disponibles sur le site <http://dnb.ddb.de>.

Lycée Henri IV, 1940-41, classe de 3e. Source: Archives nationales fonds 555AP

Cette publication a fait l’objet d’une évaluation par les pairs.

Tous droits réservés.

publié par P.I.E. PETER LANG s.a., Bruxelles (Belgique)

info@peterlang.com

ISBN 978-3-0343-5501-8 (Print)

E-ISBN 978-3-0343-5502-5 (ePDF)

E-ISBN 978-3-0343-5503-2 (ePUB)

DOI 10.3726/b22867

D/2025/5678/17

Table des matières

Introduction

Bruno Poucet, Philippe Nivet

Georges Pompidou professeur, ou comment l’enseignement mène à tout, à condition d’en sortir

Philippe Nivet

Georges Pompidou et l’enseignement secondaire : contenus, méthode et objectifs

Bruno Poucet

Note : Pompidou et l’enseignement primaire

Bruno Poucet

L’université selon Georges Pompidou

Sabrina Tricaud

Georges Pompidou et la formation des élites

Pierre Allorant

Georges Pompidou et les enseignements techniques et professionnels

Stéphane Lembré

Georges Pompidou et l’enseignement privé

Bruno Poucet

Joseph Fontanet, Jacques Limouzy et les constructions scolaires des années Pompidou (1973-1974)

Julien Cahon

Georges Pompidou et les organisations corporatives et disciplinaires de l’enseignement du second degré (1962-1974)

Yves Verneuil

Annexes

Annexe 1. Photos de classe

Annexe 2. Discours à Albi du 15 mai 1964

Annexe 3. Note de Henri Domerg du 24 novembre 1965

Annexe 4. Note de Michel Bruguière du 9 mars 1966

Annexe 5. Note de Henri Domerg du 5 mars 1968

Annexe 6. Allocution au lycée d’Albi du 5 avril 1970

Annexe 7. Note de Georges Pompidou sur le lycée (1971)

Annexe 8. GIRONDAS (nouvelle)

Annexe 9. Retranscription des entretiens de Jean-François Saglio/ Archives Orales de l’Institut Georges Pompidou

Bibliographie

Les auteurs

Introduction Bruno Poucet, Philippe Nivet

Autant Charles de Gaulle a fait l’objet d’études approfondies, mais parcellaires, en matière éducative1, voire de témoignages2, autant l’action de Georges Pompidou en matière éducative a été l’objet de beaucoup moins d’investigations. En effet les grandes biographies ou les ouvrages généraux qui lui sont consacrées abordent très peu la question3, un certain nombre d’études parcellaires ont été publiées4, un témoignage de première main est proposé par l’ancien Président lui-même5 ainsi que les témoignages recueillis réalisés dans le cadre du programme d’archives orales de l’Association Georges Pompidou6 ou des mémoires de certains des six ministres avec lesquels il a travaillé et gouverné : Pierre Sudreau (15 avril-15 octobre 1962), Christian Fouchet7 (6 décembre 1962-1er avril 1967), Alain Peyrefitte8 (7 avril 1967-28 mai 1968), François-Xavier Ortoli (31 mai 1968-10 juillet 1968), Olivier Guichard9 (22 juin 1969-5 juillet 1972), Joseph Fontanet (6 juillet 1972-28 mai 1974), auxquels il faudrait ajouter les deux ministres intérimaires et les sept secrétaires d’État10. En revanche, aucune synthèse lui étant spécifiquement consacrée en matière éducative n’existe, pas plus, d’ailleurs, que pour Charles de Gaulle. C’est dans le cadre de grandes synthèses que l’on aborde la manière dont ces hommes d’État ont pris en compte directement la question éducative11.

Georges Pompidou, à la différence de Charles de Gaulle, connaissait de l’intérieur l’Éducation nationale et très précisément l’enseignement secondaire. Il a été professeur agrégé de lettres dans le secondaire pendant dix ans entre 1935 et 1944, à Marseille puis à Paris. Il fréquente de nombreux universitaires. Son regard sur le milieu est contrasté. Après mai 1968, il partage le désarroi de « l’immense majorité des enseignants, quelles que soient leurs idées politiques, [qui] souffrent d’être bafoués, insultés, ridiculisés et d’être hors d’état de distribuer un enseignement profitable », à l’instar du professeur Plumesec du lycée de Romorantin mis en cause par l’élève Girondas, dans la très amusante nouvelle éponyme qu’il rédige pendant ses vacances à Cajarc en 1971 et qui a été publiée pour la première fois dans Le Point le 2 avril 1984, pour les dix ans de la mort du président12. La rédaction de cette nouvelle est aussi l’occasion pour lui d’ironiser sur les multiples circulaires produites par le ministère de l’Éducation nationale. Mais, au-delà de cette empathie pour les enseignants déstabilisés par les conséquences de mai 1968, Georges Pompidou a un regard très critique sur le milieu éducatif et ses membres, en particulier sur l’université, « où le manque absolu de conscience devient la règle »13 : « Un professeur de faculté qui doit en principe trois heures de cours, et cela six mois par an en moyenne, qui fréquemment, pour peu qu’il enseigne dans une faculté de province pas trop éloignée, ne réside pas, mais habite Paris et va un jour par semaine faire ses cours, finit par considérer que l’enseignement constitue dans sa vie un désagréable intermède »14. Certaines disciplines suscitent ses sarcasmes, en particulier la sociologie, « une science balbutiante, dont beaucoup de spécialistes ont d’autant plus d’assurance que leurs connaissances sont plus incertaines et bien souvent, en France au moins, mal assimilées. Comme les sophistes de Platon, les scolastiques du XVe siècle, ou les médecins de Molière, ils cherchent leur autorité et leur prestige dans un jargon spécifique, inaccessible au profane, et appliquent leur intelligence et les détours de leur esprit à critiquer une société où de fait ils n’ont aucune utilité clairement définie »15.

Comme chargé de mission auprès du général de Gaulle en 1944, puis directeur de cabinet en 1958, comme Premier ministre de 1962 à 1968 et Président de la République de 1969 à 1974, Georges Pompidou a eu à connaître les questions éducatives à des moments clefs de l’évolution du système éducatif en France : reconstruction du système après la guerre, remise en cause des subventions octroyées à l’enseignement primaire privé, transformation de l’enseignement secondaire avec la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à seize ans, création des CHU, mutation et naissance de l’Université contemporaine dans les années 1970, transformation pédagogique de l’enseignement primaire, reconfiguration de l’enseignement technique et professionnel, création des IUT, réaménagement de la loi Debré sur l’enseignement privé. Tout cela a nécessité un effort budgétaire considérable, qu’il rappelle dans Le Nœud gordien : « Le budget de l’Éducation nationale atteignait, en 1958, 4,5 milliards. Il est en 1968 de 20,5 milliards. Le budget d’équipement de l’enseignement supérieur, recherche scientifique non comprise, est passé dans le même temps de 250 millions à plus d’un milliard. De 1962 à 1968, mon seul gouvernement a créé 180000 emplois à l’Éducation nationale, ouvert 55000 classes primaires et quelque 1500 établissements du second degré »16.

Quand il est en responsabilité, Georges Pompidou ne considérait pas les questions éducatives comme un « domaine réservé » du Premier ministre ou du président de la République : « Ce n’est pas que je veuille créer un domaine réservé, malgré l’intérêt que je porte à l’Éducation nationale » écrit-il le 10 septembre 1964 à son ministre Christian Fouchet. Il n’empêche que c’était pour lui une préoccupation importante. Il est intervenu, à maintes reprises, avec plus ou moins de succès, à un des moments décisifs. Il a finalement accepté la création des collèges d’enseignement secondaire, en dépit de ses profondes réticences. Député, il a voté plus par solidarité avec la majorité plus que par conviction la loi Faure qui crée l’enseignement supérieur contemporain : il craignait une baisse de niveau des étudiants. Il s’est opposé à la suppression de l’agrégation. Moins intéressé par l’enseignement primaire, il a laissé faire une réforme pédagogique importante menée à bien par le ministre Olivier Guichard. En revanche, il a très clairement infléchi le projet de réécriture de la loi Debré sur l’enseignement privé.

Plusieurs de ses écrits attestent son intérêt pour les questions d’éducation. Il consacre dans Le Nœud Gordien17 plus d’une vingtaine de pages à l’université et y développe des propositions d’une étonnante modernité, en résonance avec des propositions de réforme actuelles portées notamment par l’alliance Udice, « alliance de dix grandes universités françaises œuvrant pour une recherche d’excellence », quand il propose trois types d’établissements d’enseignement supérieur : des « collèges » limités au premier cycle, suffisamment nombreux et décentralisés pour exercer une attraction sur les familles dans les petites villes ou à la campagne ; des facultés où l’enseignement s’arrêterait à la fin du second cycle et ne comprendrait aucune spécialisation excessive ; un petit nombre d’universités « du premier rang » où se développerait une recherche de haut niveau. En mars 1971, « face à une situation qui se détériore à tous égards et dont les conséquences seront graves », il rédige une note sur la situation dans les lycées18.

De ses prises de position et de ses écrits, apparaît un homme attaché à une sorte d’élitisme républicain, réservé sur une trop grande sélection à l’entrée de l’Université, contrairement au président de Gaulle, mais soucieux de l’insertion des élèves et des étudiants.

On voit donc l’importance de consacrer un ouvrage à « Georges Pompidou et l’éducation », d’autant plus que les archives Pompidou, même si elles ne sont pas complètes – rien n’était défini à l’époque par la législation pour ce qui est des hommes politiques et de leurs collaborateurs – sont suffisamment conséquentes pour permettre d’avoir une idée plus juste de son action en matière éducative19.

Le livre, reprenant pour partie le texte de communications prononcées lors du colloque « Georges Pompidou et la jeunesse » organisé le 16 novembre 2012 par l’Institut Georges Pompidou, en collaboration avec le Centre d’histoire de Sciences-Po, dont les actes n’ont jamais été publiés, commence par présenter le professeur Pompidou qui a enseigné après sa réussite à l’agrégation de lettres à Marseille, puis à Paris : Philippe Nivet propose ainsi une découverte de la pratique de l’enseignant qui a été également éditeur de petits classiques à destination des élèves se préparant au baccalauréat. Bien entendu l’essentiel de l’ouvrage porte sur l’homme politique qui a eu à traiter des questions éducatives. Quatre domaines sont explorés où il est particulièrement intervenu avec plus ou moins de succès : l’enseignement secondaire avec Bruno Poucet ; l’enseignement supérieur avec Sabrina Tricaud sur l’université et Pierre Allorant abordant la question des grandes écoles dans sa contribution sur « Georges Pompidou et la formation des élites » ; l’enseignement professionnel et technique avec Stéphane Lembré et enfin l’enseignement privé avec Bruno Poucet. Nous n’avons pas cru bon de développer son intervention dans l’enseignement primaire compte tenu de son implication plus réduite : Bruno Poucet a rédigé une brève note synthétique sur la question. En revanche, il nous est paru indispensable de prendre en compte un aspect trop souvent oublié alors même que les établissements primaires et secondaires se multipliaient, à savoir les constructions scolaires que nous présente ici Julien Cahon. Restait à comprendre comment ces réformes ont été acceptées par le corps enseignant aussi bien de la part des syndicats que des associations professionnelles, notamment la société des agrégés ainsi que les associations de spécialistes, telle l’association des professeurs d’histoire et de géographie. C’est à quoi s’est employé Yves Verneuil.

Le volume ne serait pas complet si l’on ne disposait pas de sources primaires : Jean-François Saglio20 s’est entretenu des questions éducatives, tandis qu’un échantillon de discours et de notes de Georges Pompidou est proposé à votre lecture. Bibliographie et chronologie complètent le tout et forment ainsi un ouvrage scientifique qui s’efforce d’être le plus accessible possible.

Details

Pages
320
Publication Year
2025
ISBN (PDF)
9783034355025
ISBN (ePUB)
9783034355032
ISBN (Softcover)
9783034355018
DOI
10.3726/b22867
Language
French
Publication date
2025 (August)
Keywords
Georges Pompidou Histoire de l’éducation Mai 1968 Enseignement secondaire et technique Enseignement privé Constructions scolaires Université Syndicats Gouvernances Témoignages
Published
Bruxelles, Berlin, Chennai, Lausanne, New York, Oxford, 2025. 320 p., 11 ill. n/b.
Product Safety
Peter Lang Group AG

Biographical notes

Bruno Poucet (Volume editor) Philippe Nivet (Volume editor)

Professeur émérite d’histoire de l’éducation, après avoir été directeur du Centre amiénois de recherche en éducation et formation (CAREF), membre du comité de rédaction de Carrefours de l’éducation. Il est l’auteur d’ouvrages sur l’histoire des politiques éducatives et a codirigé notamment le Dictionnaire des ministres de l’Instruction publique et de l’éducation nationale (Septentrion, 2025) et La dissertation de philosophie : histoire et enjeux (Lambert-Lucas, 2023). Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Picardie, directeur du Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits, Philippe Nivet est spécialiste de l’histoire des civils français pendant la Première Guerre mondiale et de la vie politique française au XXe siècle. Il est membre du conseil scientifique de l’Institut Georges-Pompidou.

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