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L’écriture de l’espace dans l’œuvre de Thomas Bernhard et de Paul Nizon

Essai de poétique comparée

de Anne-Sophie Gomez (Auteur)
©2013 Thèses 480 Pages
Série: Contacts, Volume 72

Résumé

Ce travail propose de s’interroger sur l’articulation de l’espace à la langue et à l’écriture dans les œuvres de Thomas Bernhard et Paul Nizon. L’objectif d’une telle étude est triple : permettre d’une part d’accroître la visibilité scientifique de Paul Nizon, réévaluer d’autre part le paradigme descriptif afin d’en relativiser l’influence souveraine, et contribuer, en troisième lieu, à la mise au jour d’une esthétique déceptive fondée sur les notions de décalage et de non-congruence (Fehlentsprechen). Cette étude vise à démontrer les vertus d’un rapprochement littéraire qui contribue à l’élaboration d’une poétique voire d’une esthétique comparée de Thomas Bernhard et de Paul Nizon.
A travers une analyse détaillée et microtextuelle des deux œuvres, l’auteure entend montrer que le travail de ces deux écrivains doit être considéré comme une auscultation vigilante de la langue allemande et comme une entreprise de réfection verbale passant notamment par un dépoussiérage lexical d’envergure. Progressivement, l’interrogation littéraire sur l’espace se mue en un questionnement des plus contemporains sur la subversion générique et l’espace littéraire.

Résumé des informations

Pages
480
Année de publication
2013
ISBN (PDF)
9783035105773
ISBN (Broché)
9783034312042
DOI
10.3726/978-3-0351-0577-3
Langue
français
Date de parution
2013 (Mai)
Mots clés
paradigme descriptif décalage non-congruence esthétique
Page::Commons::BibliographicRemarkPublished
Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2013. 474 p.

Notes biographiques

Anne-Sophie Gomez (Auteur)

Anne-Sophie Gomez est une ancienne élève de l’ENS Paris, agrégée d’allemand et docteur en Etudes germaniques (2007). Depuis 2008, elle est Maître de Conférences à l’Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand II, où elle enseigne la littérature de langue allemande contemporaine. Elle est membre du CELIS (Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique), au sein duquel elle appartient à l’équipe de recherches « Écritures et interactions sociales ».

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Titre: L’écriture de l’espace dans l’œuvre de Thomas Bernhard et de Paul Nizon