Langage, activités et ordre social
Faire de la sociologie avec Harvey Sacks
Résumé
Extrait
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Sur l’auteur/l’éditeur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Remerciements
- Table des matières
- Auteurs
- Introduction
- Références
- Un « mal-entendu » ; un tabou sur l’écoute
- Note introductive
- Référence
- Un « mal-entendu » ; un tabou sur l’écoute
- « Hotrodder », une catégorie révolutionnaire
- Note introductive
- Références
- « Hotrodder », une catégorie révolutionnaire
- Appendice
- Voir une « imitation »
- Note introductive
- Références
- Voir une « imitation »
- De la possibilité d’analyser des récits d’enfants
- Note introductive
- Références
- De la possibilité d’analyser des récits d’enfants
- Problèmes dans la reconnaissance de descriptions possibles
- Dispositifs de catégorisation d’appartenance
- Les activités liées à une catégorie
- Identifier des descriptions possibles
- Ordonnancement séquentiel
- Références
- Chercher la société dans la conversation, s’engager dans une sociologie de l’ordinaire
- 1. Etudier la société dans la conversation
- 2. Ce que parler, dans les Lectures, veut dire
- 2.1 Le langage comme institution sociale totale
- 2.2 L’hypothèse de « l’unité du dire et du faire »
- 3. Définir la réalité sociale : un travail ordinaire mené conjointement
- 3.1 Maintenir un monde commun
- 3.2 Instituer des places et des relations : le pouvoir des mots
- 4. Le contexte : du concept descriptif au phénomène social objectivé
- 4.1 Le contexte et la réalité : une relation interne
- 4.2 Dire la situation, faire situation
- 5. Conclusion : trouver la société dans une thérapie de groupe
- Références
- L’organisation de la conversation comme phénomène social
- 1. Une solution insuffisante au problème de l’organisation séquentielle de la conversation
- 2. Un système interne d’organisation séquentielle de la conversation
- 3. Des mécanismes sociaux articulés aux traits fondamentaux d’organisation séquentielle
- 4. Le cas des « interruptions »
- 5. Conclusion
- Références
- Des adultes et des enfants en situation d’interaction, redécouvrir la socialisation
- 1. De la critique à un programme de recherche alternatif
- 1.1 Le « schème développemental » en sciences sociales et sa critique
- 1.2 La socialisation comme phénomène : réorientation de l’analyse
- 2. L’usage du « schème développemental » : un phénomène de membre
- 2.1 Quand les enfants sont, du point de vue des adultes, des « imitateurs »
- 2.2 Les procédures conversationnelles utilisées par l’enfant pour gérer un « droit limité à la parole »
- 2.3 L’étude des interactions entre enfants et de la « culture des enfants »
- 3. Conclusion
- Références
- Aperçus d’une sociologie inédite, analyser les pronoms, les proverbes et les paradoxes
- 1. Traiter les pronoms pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils font
- 1.1 Que fait « vous » (« you ») ?
- 1.2 Qui sommes- « nous » : catégorie ou collection de personnes ?
- 1.3 Une catégorie révolutionnaire ?
- 2. Deux phénomènes à prendre au sérieux : les proverbes et les paradoxes
- 2.1 Les proverbes ne sont pas des propositions
- 2.2 Une expression proverbiale pour manifester sa compréhension
- 2.3 Les proverbes tautologiques : les catégories contre l’induction
- 3. Les paradoxes dans les échanges de parole
- 4. Conclusion : une sociologie fondée sur des « données inintéressantes »
- Références
- Le rapport entre « dire » et « faire », du problème épistémologique au phénomène empirique
- 1. La « machine commentatrice » revisitée
- 1.1 L’argument critique initial: le problème de la compréhension commune tacite
- 1.2 Une méthode « métaphorique » d’argumentation épistémologique
- 1.3 Réalité inépuisable et description littérale: un malentendu productif
- 2. Commentaire pertinent et description analytique : exemples instructifs
- 2.1 Commenter la situation: la séance thérapeutique comme situation dégradante
- 2.2 Discuter le commentaire: « sens commun » versus « science sociale » ?
- 2.3 Produire la situation: mener et maintenir la séance sans la commenter
- 3. Conclusion: redécouvrir le « sens commun » comme accomplissement
- Références
- Conclusion
- Références
- Annexe – Conventions de transcription
- Signes de transcription
- Références
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Auteurs
Alain Bovet, chercheur postdoctoral, Département des sciences économiques et sociales, Antenne Deixis-Sophia – Telecom Paristech. alainbovet@bluewin.ch.
Esther González-Martínez, professeure, Département des sciences sociales – Université de Fribourg et Haute école Arc santé.
esther.gonzalezmartinez@unifr.ch.
Sara Keel, docteure en sciences sociales et en sciences du langage, Haute école de santé Vaud.
sara.keel@hesav.ch.
Fabienne Malbois, chercheuse postdoctorale, Institut des sciences sociales, Laboratoire de sociologie – Université de Lausanne.
fabienne.malbois@unil.ch.
David Rossé, doctorant, Université de Lausanne et Ecole des hautes études en sciences sociales.
dr.boncourt@bluewin.ch.
Philippe Sormani, chercheur postdoctoral, Département d’études des sciences et des techniques – Université de Vienne.
philippe.sormani@univie.ac.at.
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Dans le monde scientifique francophone, les théories sociologiques connaissent depuis une vingtaine d’années un tournant « pragmatique » ou « praxéologique » qui les conduit à faire de l’action conjointe, en situation, une unité centrale d’analyse (Boltanski, 1990 ; Céfaï, 2002 ; Heinich, 1998 ; Latour, 1987 ; Quéré, 2004 ; Thévenot, 2006). Ce tournant pris par l’enquête sociologique se nourrit aux sources mêmes qui ont irrigué la sociologie américaine : les philosophies pragmatistes de John Dewey (1993 [1938]), George H. Mead (2006 [1934]) et Charles S. Peirce (2003), et la sociologie empirique et interprétative de l’Ecole de Chicago (Park, Burgess, 1921), qui s’était elle-même beaucoup inspirée de la sociologie des « formes sociales » de George Simmel (1999 [1908]). Cette réorientation est également marquée par les perspectives qui, à partir des années soixante, se présentent comme des alternatives à la sociologie structurale-fonctionnaliste américaine et ont été progressivement traduites en français : l’interactionnisme goffmannien (Goffman, 1973 [1959]), l’interactionnisme symbolique (Strauss, 1992 [1959]), la sociologie phénonoménologique d’Alfred Schütz (1987), en particulier dans sa reprise par Peter L. Berger et Thomas Luckmann (1986 [1966]), et l’ethnométhodologie (Garfinkel, 2007 [1967]).
Bien qu’il ait joué un rôle tout aussi central dans l’étude de l’action pratique, le sociologue américain Harvey Sacks (1935–1975) est encore largement absent des débats dans le monde scientifique francophone1. ← 1 | 2 → Cet ouvrage a dès lors pour ambition de proposer une introduction synthétique et néanmoins circonstanciée à cette œuvre magistrale, qui gagne véritablement à être connue. Ne serait-ce que parce que si elle s’est constituée en dialogue constant avec la discipline, elle l’a également profondément remise en question.
A la fin des années 1950, après des études de droit et de sciences politiques, Sacks suit les séminaires de Talcott Parsons à Harvard, où il rencontre Harold Garfinkel, puis entreprend un doctorat en sociologie sous la direction d’Erving Goffman à Berkeley. A partir de sa thèse de doctorat, dont le corpus empirique est constitué par des appels téléphoniques à un centre de prévention du suicide (Sacks, 1966), il apporte une contribution décisive à l’ethnométhodologie naissante, renouvelle l’étude des interactions sociales et développe deux nouvelles approches analytiques : l’analyse de conversation et l’analyse des catégorisations. Sa brillante carrière est cependant très tôt interrompue. A l’âge de 40 ans, il décède d’un accident de la route.
Même s’il n’a pas pu le poursuivre, le travail de Sacks constitue une contribution importante et innovante à l’interrogation, centrale dans les sciences sociales américaines dès les années soixante, sur le rapport entre langage et action sociale. Aux côtés des perspectives déjà mentionnées, ses autres principaux animateurs sont la sociolinguistique interactionnelle de John J. Gumperz (1989), l’ethnographie de la communication de Dell Hymes (1962) et la sociolinguistique variationniste de William Labov (1993 [1972]). En 1974, Sacks publie avec Emanuel Schegloff et Gail Jefferson, tous trois sociologues, l’article fondateur de l’analyse de conversation : « A simplest systematics for the organization of turn-taking for conversation ». Cet article, qui a paru dans Language, la revue de la Linguistic Society of America, est à l’origine d’une myriade de recherches dans un grand nombre de disciplines en sciences humaines et sociales. Toutefois, dès l’introduction du texte, Sacks et ses coauteurs précisent que la motivation disciplinaire de leur travail est bel et bien sociologique (Sacks, Schegloff, Jefferson, 1974, p. 698). En effet, si Sacks a commencé à étudier des conversations, ce ← 2 | 3 → n’est pas parce que le langage revêtait pour lui un intérêt en soi. La principale raison de ce choix, qui pourrait sembler curieux a priori, est la suivante : il s’agit d’un type d’activité sociale dont il pouvait facilement recueillir des enregistrements, lesquels rendaient possible l’examen répété et détaillé nécessaire à la mise au jour de l’organisation de l’action (Sacks, 1985 [1984]). Par ailleurs, la conversation constituait aussi une entrée vers l’univers plus large des « systèmes d’échange langagier » (Sacks, Schegloff, Jefferson, 1974) ou de la « parole-en-interaction » (Schegloff, 1982).
Dès lors, cet ouvrage se propose de redonner à voir la dimension proprement sociologique de la démarche que Sacks a développée en s’intéressant à la conversation, et de réclamer son héritage pour notre discipline. Cette restitution, nous l’envisageons d’emblée sous le mode d’une invitation à poursuivre – si possible de manière critique et innovante – le type d’enquête qu’il a initié. Tout sociologue, c’est certain, se laissera surprendre et entraîner par l’originalité avec laquelle Sacks, en menant une étude fouillée des activités langagières et de leur organisation dans une conversation, aborde la société. On ne peut en effet qu’être « pris » par l’acuité avec laquelle Sacks répond à des questions qui renvoient aux interrogations fondamentales de la discipline : comment un adolescent peut-il subvertir, via l’invention et la préservation d’une sous-culture, l’ordre social que les adultes lui imposent ? (la question du changement et de la reproduction de l’ordre social) ; comment un pilote de l’armée de l’air des USA rend-il légitime le fait de larguer des bombes sur une population innocente ? (la question de l’ordre moral) ; comment un enfant apprend-il le jeu de la gestion des apparences, de sorte à faire croire à ses parents qu’il obéit aux règles inculquées ? (la question de la socialisation). Par ailleurs, il est incontestable que la méthode d’analyse originale avec laquelle Sacks aborde l’étude de la conversation va continuer à inspirer et à renouveler les méthodes empiriques qualitatives fondées sur le recueil, la transcription et l’analyse détaillée d’échanges langagiers.
C’est sans doute dans les Lectures on Conversation que la singularité de la sociologie de Sacks apparaît le plus clairement. C’est donc en nous basant sur cet ouvrage que nous allons principalement la présenter. Les ← 3 | 4 → Lectures sont composés de deux volumes, de près de 800 pages pour le premier, 600 pages pour le deuxième2. Publié à titre posthume, cet opus magnum a été édité par les soins de Jefferson et comporte une double introduction de Schegloff retraçant la biographie intellectuelle de Sacks. Il réunit les cours de sociologie – enregistrés puis retranscrits3 – que Sacks a délivrés entre 1964 et 1972 à l’Université de Californie, d’abord au campus de Los Angeles puis à celui d’Irvine. Les Lectures impressionnent immédiatement par la liberté avec laquelle Sacks enseignait et par l’imagination et l’ingéniosité qu’il déployait à la réalisation de cette performance publique : les matériaux empiriques mobilisés manifestent une grande originalité dans l’analyse, le caractère hétéroclite des références convoquées dans l’argumentation témoigne d’une vaste culture (Karl Marx est abondamment cité, mais aussi Sigmund Freud et la Bible, par exemple). Par ailleurs, ces cours sont une démonstration éclatante de la rigueur avec laquelle le sociologue développe chaque élément d’un raisonnement foisonnant et stimulant. Ils regorgent également d’intuitions, qui sont autant d’invitations à poursuivre soi-même l’enquête. Dans notre ouvrage, nous avons tenté de reproduire au plus près la logique de l’exploration qui caractérise les Lectures. Nous avons également cherché à préserver le style original avec lequel Sacks donnait ses cours : ceux-ci étaient organisés autour d’extraits de conversation, et il arrivait souvent à l’enseignant d’échanger à leur propos avec ses étudiants.
Langage, activités et ordre social. Faire de la sociologie avec Harvey Sacks est le fruit d’un travail collectif qui a réuni six chercheurs : Alain Bovet, Esther González-Martínez, Sara Keel, Fabienne Malbois, David Rossé et Philippe Sormani. Ce travail a commencé par la lecture systématique des cours de Sacks et leur discussion lors de séances mensuelles, qui se sont déroulées pendant plusieurs années. Les échanges se sont poursuivis tout au long du processus qui a abouti à la traduction et à la rédaction des textes réunis ici. ← 4 | 5 →
Notre ouvrage reproduit tout d’abord quatre textes de Sacks dont nous avons assuré la traduction en français. Les trois premiers textes sont issus des Lectures. Le premier, « Un ‹ mal-entendu › ; un tabou sur l’écoute », porte sur un extrait d’une séance de thérapie de groupe pour des adolescents. Il offre un exemple d’analyse conversationnelle, mais également une belle entrée en matière dans les données qui constituent la charpente des Lectures. Au long des deux volumes, Sacks revient en effet à de très nombreuses reprises sur la transcription de cette séance de thérapie, en se focalisant sur l’un ou l’autre passage, et en proposant même parfois plusieurs analyses d’un même extrait, en fonction du phénomène qu’il soumet à examen. Le deuxième texte, « ‹ Hotrodder ›, une catégorie révolutionnaire », puis le troisième, « Voir une ‹ imitation › », donnent quant à eux une excellente illustration de la façon dont Sacks envisage l’analyse des catégorisations. Celle-ci, comme on le verra, se montre tout particulièrement attentive aux relations qui peuvent se nouer entre les différentes catégories (noir, femme, enfant, hébreu, névrosé, adolescent, parent, etc.) auxquelles appartiennent les membres de la société. Elle le fait en considérant, d’une part, la façon dont certaines catégories – et du coup les personnes qui occupent ces catégories – ont une sorte de droit de propriété sur les activités qui leur sont liées et, d’autre part, la façon dont la question « qui administre le nom de la catégorie ? » se conjugue avec celle de la capacité qu’ont certains groupes de personnes à prescrire ou à modifier une description de la réalité. Le quatrième texte, « De la possibilité d’analyser des récits d’enfants », est quant à lui la traduction d’un article de Sacks paru en 1972. Dans ce texte, l’auteur synthétise les axes majeurs de l’analyse des catégorisations à partir de l’analyse d’une brève histoire « Le bébé pleurait. La maman l’a pris dans ses bras » racontée par un enfant de près de 3 ans. Article programmatique, il fournit et déploie l’ensemble des outils indispensables à quiconque souhaite s’initier à ce type d’analyse.
L’ouvrage présente ensuite cinq textes rédigés par le groupe de chercheurs à l’origine du projet. Les auteurs invitent le lecteur à aborder l’œuvre de Sacks selon un parcours ponctué par trois étapes, qui cherche à montrer comment, à partir d’échanges de parole, l’auteur révèle des phénomènes sociaux et pas seulement linguistiques, développant ainsi une véritable sociologie. La première étape met en ← 5 | 6 → évidence le traitement original que Sacks réserve au rapport qui lie le langage et la réalité sociale, et qui le conduit à trouver la société dans la conversation (Malbois). La deuxième étape retrace quant à elle le déploiement de son raisonnement dans l’étude de l’organisation de la conversation (González-Martínez), puis des interactions entre enfants, et entre enfants et adultes (Keel), et, enfin, dans celui des pronoms, des proverbes et des paradoxes (Bovet). Ces trois textes soulignent par ailleurs les apports inédits de Sacks s’agissant de questionnements sociologiques fondamentaux : les structures sociales, la socialisation, la formation des collectifs. La troisième étape, pour finir, s’attache à expliciter ce que Sacks entend quand il affirme que l’ordre social est par nature observable (Sormani, Rossé). S’emparant de cette question essentielle, ce texte synthétise les éléments principaux de la démarche sociologique de Sacks.
Langage, activités et ordre social. Faire de la sociologie avec Harvey Sacks s’achève avec une brève conclusion qui vient souligner les apports parmi les plus fondamentaux de l’analyse de conversation et de l’analyse des catégorisations. Elle invite par ailleurs le lecteur à poursuivre l’enquête et à aborder, à partir de la voie ouverte par Sacks, ce qui fait société aujourd’hui.
Références
Ackermann, W. et al. (1985), Décrire : un impératif ? Description, explication, interprétation en sciences sociales, Paris, EHESS.
Berger, P., T. Luckmann (1986 [1966]), La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens Klincksieck.
Barthélémy, M. (2002), « Exclusion ou intégration ? Aide publique et conflit d’identité catégorielle des destinataires », Quaderni, 48, pp. 23–40.
Barthélémy M., B. Bonu, L. Mondada, M. Relieu (eds.) (1999), Ethnométhodologie et analyse conversationnelle (n° spécial), Langage et société, 89. ← 6 | 7 →
Boltanski, L. (1990), L’amour et la justice comme compétences. Trois essais de sociologie de l’action, Paris, Métailié.
Bonu, B., L. Mondada, M. Relieu (1994), « Catégorisation. L’approche de Sacks », pp. 129–148 in B. Fradin, L. Quéré, J. Widmer (eds.), L’enquête sur les catégories. De Durkheim à Sacks (Raisons pratiques n° 5), Paris, Editions de l’EHESS.
Cefaï, D. (2002), « Qu’est-ce qu’une arène publique ? Quelques pistes pour une approche pragmatiste », pp. 51–82 in D. Cefaï, I. Joseph (eds.), L’Héritage du pragmatisme, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube.
Conein, B. (ed.) (1987), « Lexique et faits sociaux (n° spécial) », Lexique, (5).
Coulter, J. (1976), « Harvey Sacks. A preliminary appreciation », Sociology, 10, pp. 507–512.
Dewey, J. (1993 [1938]), Logique. La théorie de l’enquête, Paris, PUF.
Fornel, M. de., A. Ogien, L. Quéré (eds.) (2001), L’ethnométhodologie. Une sociologie radicale, Paris, La découverte.
Fradin, B., L. Quéré, J. Widmer (eds.) (1994), L’enquête sur les catégories. De Durkheim à Sacks (Raisons pratiques n° 5), Paris, Editions de l’EHESS.
Garfinkel, H. (2007 [1967]), Recherches en ethnométhodologie, Paris, PUF.
Garfinkel, H., H. Sacks (2007 [1970]), « Les structures formelles des actions pratiques », pp. 429–474 in H. Garfinkel, Recherches en ethnométhodologie, Paris, PUF.
Résumé des informations
- Pages
- XII, 224
- Année de publication
- 2014
- ISBN (MOBI)
- 9783035197464
- ISBN (ePUB)
- 9783035197471
- ISBN (PDF)
- 9783035202649
- ISBN (Broché)
- 9783034314756
- DOI
- 10.3726/978-3-0352-0264-9
- Langue
- français
- Date de parution
- 2014 (Juillet)
- Mots clés
- Ethnométhodologie Catégorisation Échanges langagiers Pratique sociale Identité
- Page::Commons::BibliographicRemarkPublished
- Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2014. 224 p.