Les enseignes traditionnelles, partie intégrante du patrimoine culturel immatériel de Pékin
Résumé
Extrait
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- Table des matières
- Liste d’illustrations
- Liste de tableaux
- Remerciements
- Liste d’abréviations
- Chapitre Un : Introduction
- Chapitre Deux : Le patrimoine culturel immatériel et son évolution en Chine
- Chapitre Trois : Vieilles enseignes, témoins vivants de Pékin, ville d’histoire et de culture
- Chapitre Quatre : La dénomination des vieilles enseignes pékinoises
- Chapitre Cinq : Le patrimoine oral des vieilles enseignes pékinoises
- Chapitre Six : L’art de l’enseigne des vieux commerces pékinois
- Chapitre Sept : Les commerçants confucéens et l’application des valeurs confucéennes dans la gestion des vieilles enseignes pékinoises
- Chapitre Huit : La transmission des vieilles enseignes pékinoises
- Chapitre Neuf : Conclusion
- Annexes
- Bibliographie
Lili DU
Les enseignes traditionnelles,
partie intégrante du
patrimoine culturel
immatériel de Pékin
PETER LANG
New York • Bern • Berlin
Brussels • Vienna • Oxford • Warsaw
Library of Congress Control Number: 2019947843
Bibliographic information published by Die Deutsche Nationalbibliothek. Die Deutsche Nationalbibliothek lists this publication in the “Deutsche Nationalbibliografie”; detailed bibliographic data are available on the Internet at http://dnb.d-nb.de/.
ISBN 978-1-4331-7001-0 (hardcover)
ISBN 978-1-4331-7002-7 (ebook pdf)
ISBN 978-1-4331-7003-4 (epub)
ISBN 978-1-4331-7004-1 (mobi)
DOI 10.3726/b15704
Copyright © 2019 by Dr. DU Lili
French edition copyright © 2019 by Peter Lang Publishing Inc. by arrangement with Dr. DU Lili c/o China Renmin University Press.
Peter Lang Publishing, Inc., New York
29 Broadway, 18th floor, New York, NY 10006
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À propos du livre
Depuis son adoption de la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » en 2003, la Chine a lancé au niveau national, le répertoire de son patrimoine culturel immatériel, et a élaboré, mis en action des mesures pour sa sauvegarde. Pékin, ancienne capitale des cinq dynasties, possède une source abondante du patrimoine culturel immatériel. Les vieilles enseignes pékinoises représentent un vecteur particulier du patrimoine oral, l’art de la dénomination, l’art de l’enseigne, la culture traditionnelle à travers le Confucianisme ainsi que des savoir-faire. Cependant, par rapport à la valorisation économique, la valorisation culturelle de ces entreprises a été longtemps négligée. En recourant à la formulation du patrimoine culturel immatériel, le présent travail a voulu explorer et étudier la pluralité du patrimoine immatériel des vieilles enseignes pékinoises, afi n de montrer son enjeu dans le développement et la pérennité de ces enseignes ainsi que pour la préservation de la culture locale de Pékin.
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Table des matières
Chapitre Deux : Le patrimoine culturel immatériel et son évolution en Chine
Chapitre Trois : Vieilles enseignes, témoins vivants de Pékin, ville d’histoire et de culture
Chapitre Quatre : La dénomination des vieilles enseignes pékinoises
Chapitre Cinq : Le patrimoine oral des vieilles enseignes pékinoises
Chapitre Six : L’art de l’enseigne des vieux commerces pékinois
Chapitre Sept : Les commerçants confucéens et l’application des valeurs confucéennes dans la gestion des vieilles enseignes pékinoises
Chapitre Huit : La transmission des vieilles enseignes pékinoises
Bibliographie←vii | viii→ ←viii | ix→
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Illustration 1.1 : Système de la politique culturelle extérieure de la France
Illustration 5.1 : Décomposition du caractère De 德
Illustration 6.1 : Devanture de l’établissement Neiliansheng 内联升
Illustration 6.2 : Bannières commerciales au quartier Qianmen 前门
Illustration 6.3 : Quanjude 全聚德, calligraphié par Qian Zilong 钱子龙 ( ?– ?)
Illustration 6.4 : Duyichu 都一处, calligraphié par l’empereur Qianlong ?
Illustration 6.5 : Tongrentang 同仁堂, calligraphié par Qi Gong
Illustration 6.6 : Yueshengzhai 月盛斋[1], calligraphié par Wu Shouceng 吴寿曾
Illustration 6.7 : Yueshengzhai 月盛斋[2], calligraphié par Chen Guangyuan 陈广元
Illustration 6.8 : Hongbinlou 鸿宾楼, calligraphié par Guo Moruo 郭沫若 (1892–1978)
Illustration 6.9 : Différents styles du caractère 书 en écriture complexe 書/shū/livre←ix | x→ ←x | xi→
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Tableau 3.1 : Les « Vieilles Enseignes de Chine » à Pékin datant des Ming (1368-1644)
Tableau 3.2 : Les « Vieilles Enseignes de Chine » à Pékin des Qing (1644-1911)
Tableau 4.1 : Dix chengyu portant le sinogramme 名 dont le sens est positif
Tableau 4.2 : Dix chengyu portant le sinogramme 名 dont le sens est péjoratif
Tableau 4.3 : Les vieilles enseignes pékinoises reconnues comme le PCI dont l’appellation se termine par un terme architectural
Tableau 4.4 : Les vieilles enseignes pékinoises reconnues comme le PCI qui optent pour un nom nouveau
Tableau 7.1 : Pères-fondateurs de quelques secteurs en Chine
Annexe 1 : Les vieilles enseignes inscrites sur la liste du pci de Pékin en 2006 et 2007
Annexe 2 : Changement de nom des vieilles enseignes pékinoises inscrites sur la liste municipale du pci pékinois de 2006 et 2007 pendant la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne←xi | xii→ ←xii | xiii→
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Ce projet de publication remonte à mes études doctorales effectuées à l’Université Paul-Valéry Montpellier III, qui se sont achevées en novembre 2012. Je tiens à remercier mon directeur de recherche, M. Patrick Doan, sans qui ce travail n’aurait pas été possible, et M. Christophe Comentale, M. Noël Dutrait, M. Guy Dugas, d’avoir accepté de lire et de juger la qualité de ce travail.
J’exprime ma profonde gratitude à M. Philippe Régeard du Cormier, Mlle. Florence Valenduc et M. Alexandre Espinet pour leur relecture de qualité et leur amitié.
Ma sincère gratitude va aussi à Mme. LIU Yehua aux Presses de l’Université Renmin de Chine dont le soutien a été indispensable pour l’aboutissement de ce projet de publication.
Je remercie enfin ma famille pour ses encouragements, son soutien total et sans condition.←xiii | xiv→ ←xiv | xv→
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Patrimoine culturel immatériel (PCI)
United Nations Educational Scientific and Cultural Organization (UNESCO)←xv | xvi→ ←xvi | 1→
En entrant dans le xxie siècle, l’expression patrimoine culturel immatériel (le pci) devient un mot-clé de la presse mondiale. Cela va de pair avec la mise en place en 2003, par l’unesco, de la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » et l’engagement vigoureux des pays membres dans la cause de la sauvegarde de ce patrimoine qui alors nous était encore méconnu. En 2011, la Chine, pays signataire de la « Convention » est le pays qui possède le plus d’éléments reconnus par le pci dans le cadre d’un établissement de la liste de sauvegarde de l’unesco. La Chine a fait un parcours tâtonnant mais responsable en se réappropriant la « Convention » et en l’adaptant au contexte national quant à la sauvegarde de son patrimoine. Pékin, capitale politique, économique et culturelle de la Chine depuis les trois dernières dynasties impériales, de façon successive à partir de 1272,1 sans compter son histoire depuis l’origine, abrite le siège du Centre de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de Chine (Zhōngguó fēi wùzhí wénhuà yíchǎn bǎohù zhōngxīn 中国非物质文化遗产保护中心) depuis 2006. C’est depuis Pékin que la campagne de la sauvegarde de ce patrimoine a pris élan et s’est ensuite étendue au reste du pays.
Pékin dispose d’une source incroyablement abondante en patrimoine immatériel. Cela est dû à sa longue histoire, sa diversité démographique, sa particularité locale, et sa supériorité sur d’autres villes chinoises. Les habitants de Pékin dans l’histoire, qu’ils doivent travailler dur pour mener une existence minimum comme←1 | 2→ la classe défavorisée, qu’ils flânent et s’amusent en vivant dans l’opulence comme la noblesse, qu’ils s’affairent dans la gestion de l’État comme les lettrés ou encore la famille impériale représentée par l’empereur dont la souveraineté est incontestable, ont contribué ensemble à la construction d’un patrimoine culturel tant matériel qu’immatériel. Sur le plan matériel, Pékin représente la ville en Chine qui possède le plus de sites classés par l’unesco comme patrimoine mondial ; sur le plan immatériel, jusqu’en juin 2012, sur les 36 éléments chinois2 inclus par la « Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » de l’unesco, Pékin en possède 9.3 Ces chiffres traduisent bien la grande richesse en patrimoine matériel et immatériel de cette ville.
Au cours de cette campagne très enthousiaste du répertoire du patrimoine culturel immatériel et, par la suite, de sa sauvegarde à Pékin, ont refait surface les vieilles enseignes, lesquelles ont beaucoup retenu l’attention. Attachées à l’histoire, à la culture et aux coutumes autochtones de Pékin, elles représentent un phénomène non seulement économique mais aussi culturel. Souvent vieilles de plusieurs siècles, elles ont survécu jusqu’à nos jours malgré le changement de régimes, et notamment le choc de plusieurs mouvements sociaux après la fondation de la Chine communiste. La cible d’attaque politique d’hier est redevenue le centre de protection et de promotion au niveau gouvernemental, cette fois grâce à la campagne de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Cela nous incite à poser des questions comme : pourquoi et comment sauvegarder les vieilles enseignes afin d’évaluer leur avenir. Avant de commencer nos recherches sur ces points-là, il semble d’abord nécessaire de nous placer dans le grand environnement international et le contexte historique de la Chine au sujet de la culture afin de comprendre l’enjeu du patrimoine culturel immatériel ainsi que sa sauvegarde à travers l’exemple des vieilles enseignes pékinoises.
La mondialisation et son impact sur la diversité culturelle
Résumé des informations
- Pages
- XVI, 256
- Année de publication
- 2019
- ISBN (PDF)
- 9781433170027
- ISBN (ePUB)
- 9781433170034
- ISBN (MOBI)
- 9781433170041
- ISBN (Relié)
- 9781433170010
- DOI
- 10.3726/b15704
- Langue
- français
- Date de parution
- 2019 (Septembre)
- Publié
- New York, Bern, Berlin, Bruxelles, Oxford, Wien, 2019. XVI, 256 p., 11 ill. n/b, 9 tabl.
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