L’art de la fugue en littérature de jeunesse
Giono, Bosco, Le Clézio, maîtres d’école buissonnière- Préface de Jean Perrot
©2004
Monographies
346 Pages
Série:
Recherches en littérature et spiritualité, Volume 5
Résumé
La figure de la fugue est incontestablement l’un des motifs centraux de nombreux romans jeunesse. Elle est aussi souvent employée comme métaphore de la lecture des jeunes. Mais ne peut-elle pas également être considérée comme stratégie narrative et source de créativité d’une certaine forme de création littéraire?
S’interrogeant d’abord sur la réception de la littérature destinée à la jeunesse, cet ouvrage tente de cerner aussi une manière d’écrire pour ce lectorat. Les premiers livres destinés à la jeunesse étaient des récits pour adultes récrits pour les enfants dans un but didactique visant à édifier les jeunes esprits. Cependant, délaissant, par exemple, la morale des contes au profit de la trame narrative, s’attachant aux exploits d’un héros sans se soucier des leçons que l’on peut en tirer, les jeunes lecteurs dessinent leurs goûts et révèlent bientôt leur capacité de «détourner» un ouvrage de son but premier.
Le présent essai a d’abord envisagé ces modes de lecture des jeunes, fondés sur la pratique du «détournement» et du «bricolage» – au sens où l’entend Lévi Strauss dans La Pensée sauvage – par l’intermédiaire de l’étude de grands succès de littérature de jeunesse. Puis, en analysant les ouvrages-jeunesse de Giono, Bosco et Le Clézio, il montre que chacun de ces écrivains, à sa manière, entretenant ses souvenirs d’enfance au moyen de la création littéraire, prolonge et/ou répond à ce comportement déviant de son lectorat et à son goût pour les chemins buissonniers.
Cette étude propose une piste de réflexion étayée par l’analyse de nombreux ouvrages ayant rencontré le succès auprès des publics enfantins de différents pays.
S’interrogeant d’abord sur la réception de la littérature destinée à la jeunesse, cet ouvrage tente de cerner aussi une manière d’écrire pour ce lectorat. Les premiers livres destinés à la jeunesse étaient des récits pour adultes récrits pour les enfants dans un but didactique visant à édifier les jeunes esprits. Cependant, délaissant, par exemple, la morale des contes au profit de la trame narrative, s’attachant aux exploits d’un héros sans se soucier des leçons que l’on peut en tirer, les jeunes lecteurs dessinent leurs goûts et révèlent bientôt leur capacité de «détourner» un ouvrage de son but premier.
Le présent essai a d’abord envisagé ces modes de lecture des jeunes, fondés sur la pratique du «détournement» et du «bricolage» – au sens où l’entend Lévi Strauss dans La Pensée sauvage – par l’intermédiaire de l’étude de grands succès de littérature de jeunesse. Puis, en analysant les ouvrages-jeunesse de Giono, Bosco et Le Clézio, il montre que chacun de ces écrivains, à sa manière, entretenant ses souvenirs d’enfance au moyen de la création littéraire, prolonge et/ou répond à ce comportement déviant de son lectorat et à son goût pour les chemins buissonniers.
Cette étude propose une piste de réflexion étayée par l’analyse de nombreux ouvrages ayant rencontré le succès auprès des publics enfantins de différents pays.
Résumé des informations
- Pages
- 346
- Année de publication
- 2004
- ISBN (Broché)
- 9783039102365
- Langue
- français
- Mots clés
- Giono, Jean Jugendliteratur Erzähltechnik Lectures destinées à la jeunesse Pédagogie et créativité Bricolages et détournements Structures de l'imaginaire Fugue co Spécificités de la lecture des jeunes Spécificité des ouvrages pour la jeunesse
- Publié
- Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2004. XIX, 346 p.
- Sécurité des produits
- Peter Lang Group AG