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Histoires de dire 3

Petit glossaire des marqueurs formés sur le verbe «dire»

de Laurence Rouanne (Éditeur de volume) Jean-Claude Anscombre (Éditeur de volume) Georges Kleiber (Éditeur de volume)
©2023 Collections 290 Pages
Série: Sciences pour la communication, Volume 133

Résumé

Cet ouvrage fait suite à deux volumes déjà publiés en 2016 et 2020. Ces trois volumes constituent un véritable dictionnaire consacré à une sous-classe de marqueurs discursifs, ceux formés sur le verbe dire. Ces marqueurs discursifs, actuellement objets de nombreuses études linguistiques, sont ces ‘petits mots’ qui nous servent à articuler notre parole, à l’organiser, à la structurer, ainsi c’est vite dit, comme tu dis, je me disais aussi ou dis voir, pour ne citer que quelques cas parmi la liste recensée de 226 marqueurs en dire. D’un fonctionnement souvent complexe, ils instaurent une véritable mise en scène à l’intérieur du discours, et tout traducteur sait à quel point il est difficile parfois d’en fournir une équivalence dans d’autres langues, même proches.
Ce troisième volume en examine dix-huit, ce qui, sur l’ensemble des trois volumes, porte le nombre des entrées à quatre-vingt-sept. L’étude propose pour chaque marqueur une présentation des différentes valeurs identifiées et une analyse linguistique abordant ses propriétés syntaxiques, sémantiques, pragmatiques et, dans une moindre mesure, intonatives. La partie descriptive vise surtout les étudiants de langue de niveau supérieur (Écoles d’interprétariat et/ou de langues), alors que les linguistes confirmés pourront consulter la partie proprement théorique.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos de l’auteur
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Table des matières
  • Liste des contributeurs
  • Introduction
  • Ce disant, que dit-on ?
  • Les marqueurs cela dit, ceci dit et quoi qu’on dise : anaphore, polyphonie et concession
  • Décider, douter, contester ? : quels rôles pour c’est dit et c’est pas dit ?
  • C’est pour moi que tu dis ça ? Entendre une voix en sourdine et contester
  • Le marqueur c’est vite dit : retour évaluatif et critique sur un dit antérieur
  • Un caméléon parmi les marqueurs en dire : comme tu dis/comme vous dites
  • Dis voir : étude d’un marqueur entre le dire et le faire
  • Je me dis, je me suis dit : l’intérêt de se dire à soi-même
  • Description distributionnelle et sémantico-pragmatique de la locution je me disais aussi
  • Je me suis laissé dire, tu ne vas pas me dire, on ne dirait pas : les mots de l’autre. Énonciation préalable et non prise en charge
  • Histoire de dire merci aux éditeurs avec un dernier article d’Histoires de dire… n’est-ce pas le cas de le dire ?
  • Quelque chose me dit que et l’indication du recours à l’intuition, une nouvelle catégorie évidentielle
  • Les marqueurs en dire : liste
  • Comité scientifique

Laurence Rouanne
Jean-Claude Anscombre
Georges Kleiber

Introduction

1. Le but du projet

Ce troisième tome des Histoires de dire s’inscrit, rappelons-le, dans un courant linguistique important aujourd’hui, et qui concerne l’étude des marqueurs discursifs, dénomination sur laquelle nous reviendrons en détail un peu plus loin. Il est habituel d’y distinguer – de façon plus intuitive qu’opératoire – de nombreuses sous-classes, dont les plus célèbres sont les connecteurs, les particules (pragmatiques), les adverbes d’énonciation, certaines interjections, etc. Nous n’entrerons pas dans le débat qu’ouvre un foisonnement terminologique dont le bien-fondé n’apparaît pas à première vue. Même si nous sommes encore loin de pouvoir associer à chacun de ces termes des catégories linguistiques stables, ils n’en possèdent pas moins le mérite d’avoir permis d’ouvrir de nouveaux chapitres dans les études linguistiques, face à une tradition grammaticale qui les avait relégués au rang d’épiphénomènes, et ne leur consacre généralement que quelques pages, voire quelques lignes1.

L’idée de départ est de fournir une étude linguistique de la sous-classe des marqueurs discursifs (du français) formés sur le verbe dire. Citons à titre d’exemples : c’est vite dit, c’est le cas de le dire, comme tu dis, dis voir, je me dis, je me suis laissé dire, etc. Nous en avons recensé plus de cent trente. Le présent ouvrage fait suite à deux volumes déjà parus de ces Histoires de dire2 et s’inscrit dans la même lignée. Y sont traités dix-huit nouveaux marqueurs. On y trouvera également, à la fin, la liste des marqueurs en dire établie par nos soins, chaque marqueur étant accompagné du nom de l’auteur lui ayant consacré une étude dans ce volume ou dans les précédents.

Nous ne pouvons pas clore cette présentation sans rendre hommage à notre collègue Cristina Fernández Bernárdez (Universidade da Coruña) pour l’ouvrage (tiré de sa thèse) Expresiones metalinguísticas con el verbo decir3, où elle réunit et étudie 154 marqueurs espagnols formés sur le verbe decir, ‘dire’, et qui fait figure de précurseur.

Cet ouvrage a en fait été conçu pour un double usage.

  1. a) Un dictionnaire d’une part : il comporte une présentation des différentes valeurs identifiées pour chaque marqueur, au travers d’exemples attestés relevés dans divers corpus oraux et écrits, ainsi qu’un exposé de ses principales propriétés distributionnelles.
  2. b) Un ouvrage théorique d’autre part : pour chaque marqueur figurera également une analyse théorique, destinée à en faire ressortir le fonctionnement ainsi que les principales caractéristiques, entre autres sémantiques et pragmatiques. Certains auteurs complètent cette étude par une notice diachronique, destinée à éclairer la formation des marqueurs étudiés en retraçant leur évolution au cours des siècles.

Un tel volume peut donc à la fois être utilisé par des étudiants de langue de niveau supérieur (écoles d’interprétariat et/ou de langues) – qui trouveront d’utiles renseignements dans la partie descriptive – et par des linguistes confirmés qui pourront se pencher sur la partie proprement théorique. L’ensemble est complété par la présente introduction d’une part, et d’autre part, par la liste alphabétique, mentionnée plus haut, des marqueurs formés sur le verbe dire en français contemporain.

2. Quelques aperçus théoriques

Si l’idée de marqueur ne semble pas a priori dénuée de sens ou d’intérêt, mettre en place un concept opératoire ne va pas de soi, et mobilise bien d’autres choses que la structure de surface et/ou l’intuition que nous pouvons avoir de son fonctionnement, comme cela semble être le cas dans certaines approches. Nous tiendrons donc à nous éloigner d’une grammaire dont l’enseignement précoce fait passer certaines notions pour le reflet de la nature des choses. Or, une des caractéristiques et de la grammaire traditionnelle, et de certaines approches linguistiques, est l’opposition mot plein (ou mot lexical)/mot vide (ou mot grammatical)4, laquelle repose à son tour sur l’opposition paradigmatique/syntagmatique. En effet, les mots lexicaux ont une fonction notionnelle, outre une possible fonction référentielle, et sont habituellement vus comme situés sur un axe paradigmatique : dans Aujourd’hui, j’ai aperçu (une mésange + une hirondelle), mésange s’oppose à hirondelle en ce que les deux sont susceptibles de permuter dans la chaîne envisagée. Notons que cette opposition est virtuelle : non seulement seul l’un des deux figure effectivement, mais le sens d’un terme ne fait pas directement intervenir le sens des autres termes. La définition de chaise ne fait pas intervenir celle de fauteuil, même si ces définitions s’opposent paradigmatiquement parlant. Les mots grammaticaux en revanche fonctionnent sur l’axe syntagmatique, et servent à combiner des termes en principe réellement présents (et non virtuellement présents, comme dans le cas précédent), ou, en tout cas, dont l’existence ne peut être mise en doute. Répondre parce que, sans plus, ne signifie pas que le membre de droite n’existe pas, mais simplement qu’il n’est pas explicité. La grammaire traditionnelle (et scolaire) nous ayant familiarisé avec la notion de conjonction, c’est cette notion qui a servi de modèle en linguistique à la notion de connecteur, l’influence de la logique formelle n’étant sans doute pas étrangère à ce choix terminologique. C’est fondamentalement donc l’idée de relateur, qui devait, dès les années soixante-dix, et dans le cadre de l’argumentation dans la langue, voir certaines unités comme instruisant des opérations sémantiques et/ou pragmatiques en vue de construire le sens de l’énoncé ou du texte, ainsi que son insertion dans le discours. L’étude de mais de Anscombre et Ducrot (1977) est la parfaite illustration de cette optique. Cette idée de relateur a rapidement été étendue aux cas où le lien est fait non entre deux énoncés mais entre, par exemple, un énoncé et son contexte, comme le font alors et donc en français parlé, selon Hansen (1997). Le développement des études consacrées à ce type de phénomènes a vite obscurci l’idée de départ, et on en est venu à y inclure toutes sortes d’unités disparates, à commencer par toutes celles ayant un rôle de commentaire (au sens large) à propos d’un énoncé particulier, ainsi les incises modales comme je pense ou encore des ‘mots d’ouverture’ comme dis donc. L’idée de base d’un lien entre deux ou plus de deux énoncés n’est alors plus centrale, les connecteurs devenant de ce fait une simple sous-classe d’une classe plus générale, classe dont la définition est loin d’être claire au vu de l’hétérogénéité des divers éléments qu’on y met5. C’est ce que reflète d’ailleurs une terminologie particulièrement foisonnante : particules pragmatiques /discursives /conversationnelles, marqueurs, marqueurs linguistiques / discursifs / pragmatiques, connecteurs, opérateurs discursifs, etc., pour ne citer que les plus courants6. Voici quelques exemples d’utilisation de cette terminologie : marqueurs (Anscombre 1977 ; hélas, heureusement, malheureusement), connecteur (Anscombre et Ducrot 1977 ; mais), connecteurs pragmatiques (Gülich et Kotschi 1983 ; c’est-à-dire, autrement dit, je veux dire), discourse particles (Schourup 1985), discourse markers (Schiffrin 1987, Fraser 1988), opérateurs syntaxiques (Nølke 1988), marcadores del discurso (Portolés 1998), etc., pour ne citer qu’une toute petite partie de la liste complète. L’ensemble des unités concernées comprend en particulier les modalités, au sens de l’ « [ …] expression de l’attitude du locuteur par rapport au contenu propositionnel de son énoncé […] » (Le Querler 2004 : 646), dont les adverbes d’énonciation7. L’examen des recherches récentes sur ces sujets montre une nette tendance à réserver le terme de marqueur discursif aux modalités dont le sens est spécifié ci-dessus. Il convient cependant d’ajouter un bémol à cette affirmation : en effet, le rôle de modalité joué par une unité peut n’être qu’une des fonctions qu’elle assume. Ainsi bien sûr que, tout en marquant une attitude du locuteur, possède également une fonction dialogale (Anscombre 2013), de forme générale A : —p ; B : —Bien sûr que q, qui relie un cotexte gauche et un cotexte droit, et l’apparente donc à un type de relateur. Parmi les adverbes d’énonciation comme sincèrement, certains, tout en assumant une fonction de modalité, agissent aussi comme des sortes de connecteurs/relateurs : ainsi décidément (Nølke 1993), franchement (Donaire 2006) ou encore carrément (Rouanne 2013). Il serait sans doute plus juste d’établir le classement des opérateurs selon les agencements particuliers –les stratégies discursives– que chaque unité instaure dans le discours où elle apparaît et qui concernent la distribution des rôles discursifs. On pourrait ainsi établir des similitudes et des différences, fournissant la base de regroupements possibles, bien éloignés de ceux que propose une tradition qui ne se fonde que sur une seule fonction, dans l’ignorance donc du caractère polyfonctionnel de nombreux opérateurs.

Quoi qu’il en soit, c’est à partir de la notion de modalité telle que définie ci-dessus qu’a été posée celle de marqueur discursif. On s’entend en effet à considérer qu’un marqueur discursif : a) est une entité non notionnelle dans son fonctionnement comme tel ; b) que sa valeur sémantico-pragmatique inclut systématiquement une certaine attitude du locuteur au moment où il utilise le marqueur. Cette attitude est présente sur le mode de la monstration : utiliser le marqueur revient à ‘prendre’ cette attitude par rapport à l’un des contenus présents ; c) bénéficie d’une autonomie syntaxique par rapport au texte dans lequel il apparaît. Il est donc souvent déplaçable, même si les possibilités de déplacement peuvent varier selon la nature et la fonction des marqueurs. Alors que tu sais est relativement libre, et peut figurer entre autres en position frontale (Tu sais, p), le tu penses interrogatif ne le peut et figure essentiellement en position finale (Il viendra, tu penses ? /*Tu penses, il viendra ?). C’est le problème de la parenthétisation et/ou de la mise en incise d’un marqueur ; d) possède une large autonomie prosodique par rapport à son environnement textuel, ce qui est un phénomène général dans le cas des incises et des parenthétiques ; e) se caractérise par la perte du caractère référentiel de certains de ses composants, très généralement les pronoms personnels, les marques de personne et les anaphoriques – voire même la perte de ces composants lors de la parenthétisation ou la mise en incise. Cette perte du caractère pronominal fait de je sais une modalité épistémique dans Il viendra, je sais, face à une simple lecture anaphorique et médiative dans Il viendra, je le sais. Et dans Vas-y, tire, le pronom y a perdu la quasi-totalité de son caractère déictique ; f) acquiert une autonomie sémantique plus ou moins complète par rapport aux emplois non parenthétiques, très souvent ceux comportant une complétive en que. Il y a par exemple une nette différence de sens entre tu sais que c’est difficile et c’est difficile, tu sais8 ; g) est très généralement non-compositionnel, au moins partiellement. Ainsi, même une excellente connaissance du lexique français de base ne suffit pas à comprendre le sens d’une expression comme tu m’en diras tant ou comme va savoir. Il convient cependant d’être prudent à l’heure de conclure ipso facto à un figement sous une forme ou une autre, l’hypothèse inverse d’un emploi parfaitement régulier n’étant la plupart du temps guère plus soutenable, au vu en particulier des données diachroniques.

3. Les contributions : organisation et contenu

C’est dans la perspective de ces quelques précisions théoriques qu’il faut envisager la lecture des douze contributions qui forment ce volume. Nous l’avons dit plus haut, le lecteur intéressé n’y trouvera pas que des considérations théoriques. Nous avons en effet demandé aux auteurs que la première partie de chaque contribution concerne les données recueillies dans divers corpus et la mise en évidence des principales propriétés distributionnelles des marqueurs qui y figurent. Cet ouvrage pourra donc, comme nous l’avons indiqué – être utilisé par les professeurs et étudiants en langue. Chaque auteur a eu enfin le libre choix de l’angle théorique d’attaque pour les unités qu’il a choisi d’étudier, et le lecteur aura ainsi un panorama de diverses approches.

Les différentes contributions, classées selon l’ordre alphabétique des marqueurs étudiés, sont les suivantes :

Ce disant, l’analogue en dire de ce faisant, est analysé de façon détaillée par Georges Kleiber (Université de Strasbourg, LiLPA), tant en ce qui concerne les propriétés qu’il partage avec le gérondif correspondant en disant cela que celles qui lui sont propres et en font un marqueur discursif tout à fait particulier. Son fonctionnement articule en fait l’amont du marqueur d’une part, et le prédicat de la phrase-hôte d’autre part.

Cela dit/ceci dit/quoi qu’on dise font l’objet du travail de Emma Álvarez Prendes (Universidad de Oviedo). Tous trois bâtis sur des formes du verbe dire, ces marqueurs partagent la possibilité d’instruire une interprétation contre-argumentative – de type concessif direct ou ternaire – des énoncés dans lesquels ils s’inscrivent. Par ailleurs, les trois marqueurs ont un sujet sous-déterminé (cela dit ou ceci dit) ou indéfini (quoi qu’on dise), qui trouve son référent dans le contexte linguistique antérieur explicite (cela dit, ceci dit) ou implicite (quoi qu’on dise). Il s’agit soit d’une reprise de contenus ayant déjà été énoncés (ceci dit, cela dit), soit d’une reprise de contenus attribués à une voix communautaire, un on-locuteur.

C’est dit et c’est pas dit sont étudiés par Laurence Rouanne (Universidad Complutense de Madrid). Également présents dans les registres écrits et oraux, ces marqueurs peuvent être contrastés par la mise en évidence de critères distinctifs, qui montrent en particulier que c’est pas dit n’est pas la version négative de c’est dit. Enfin, les différentes valeurs qu’ils peuvent assumer ne sont pas directement liées à leur éventuelle autonomie syntaxique.

C’est pour moi que tu dis ça ? est, selon Christiane Marque-Pucheu (Sorbonne Université – STIH, EA 4509) et Takuya Nakamura (Université Gustave Eiffel-Est, LIGM (UMR 8049), CNRS) un signe d’inférence contextuelle qui dénonce et conteste une allusion négative à l’encontre du locuteur du marqueur qu’il croit entendre comme une voix masquée sous un énoncé d’un autre locuteur. Le marqueur introduit un argument co-orienté avec un énoncé assertant le contraire de ce qui est inféré, et invite l’interlocuteur à passer outre l’intention allusive.

C’est vite dit, expression relevant du registre oral, opère selon Camino Álvarez Castro (Universidad de Oviedo), un retour critique et exclamatif sur un dit antérieur, et exprimant donc une attitude de contestation ou de non adhésion du locuteur. Elle peut concerner la non-adéquation de la forme choisie à la représentation dont elle est la forme, d’un côté ; la non-faisabilité de l’action désignée, de l’autre.

Comme tu dis/comme vous dites renvoie, selon Flor Ma Bango de la Campa (Universidad de Oviedo), à une instance discursive qui met en relation un je locuteur égocentrique et un tu/vous allocutaire. L’étude menée met en évidence que ce marqueur enclenche une stratégie discursive où le locuteur reprend un énoncé préalable, dont il n’est pas la source, pour le prendre en charge et montrer son accord ou son désaccord. Il devient de la sorte un marqueur de médiativité.

Résumé des informations

Pages
290
Année
2023
ISBN (PDF)
9783034346856
ISBN (ePUB)
9783034346924
ISBN (Broché)
9783034345941
DOI
10.3726/b20610
Langue
français
Date de parution
2023 (Juillet)
Mots clés
Marqueurs discursifs Études linguistiques Équivalence des marqueurs dans d’autres langues
Published
Bern, Berlin, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2023. 290 p., 1 ill. n/b, 8 tabl.

Notes biographiques

Laurence Rouanne (Éditeur de volume) Jean-Claude Anscombre (Éditeur de volume) Georges Kleiber (Éditeur de volume)

Laurence Rouanne est Maître de conférences à l’Université Complutense de Madrid. Ses travaux s’inscrivent dans l’interface entre sémantique et syntaxe. Elle s’intéresse spécialement aux adverbes en -ment et aux marqueurs discursifs. Elle a également travaillé dans le domaine de la linguistique appliquée à la victimologie. Jean-Claude Anscombre est Directeur de recherche émérite au CNRS, rattaché à l’Université de Cergy-Pontoise (Laboratoire LT2D-EA7518). Ses travaux s’inscrivent dans l’interface entre morphologie, sémantique et pragmatique. Outre les marqueurs de discours, il s’intéresse à la morphosémantique, à la médiativité et à la parémiologie. Il a également travaillé dans le domaine de la sémantique-pragmatique appliquée à la victimologie. Georges Kleiber est Professeur émérite à l’Université de Strasbourg. Il est membre du Laboratoire LiLPA et de l’Institut d’Etudes Avancées de l’Université de Strasbourg (USIAS). Ses recherches portent essentiellement sur le sens langagier saisi dans ses différents déploiements. Elles ont donné lieu à une quinzaine d’ouvrages dont La sémantique du prototype, traduit en plu sieurs langues.

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