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Poétiques et politiques du témoignage dans la fiction contemporaine

de Alain Ekorong (Éditeur de volume) Christophe Premat (Éditeur de volume) Armel Jovensel Ngamaleu (Éditeur de volume)
©2023 Collections 386 Pages

Résumé

Le présent ouvrage a pour ambition de contribuer à une meilleure articulation des liens entre fiction et témoignage. Il présuppose que l’oeuvre littéraire, lorsqu’elle est lue autrement, constitue un lieu efficace de restitution de la vérité. En effet, les contributions de l’ouvrage partent toutes de la volonté d’une lecture de l’inéligible, une lecture de l’inexprimable, de l’indémontrable vérité, celle qui ne peut être affirmée qu’entre parenthèses, comme sous-titre, recul, pour repenser la manière dont la littérature témoigne. L’ouvrage réaffirme surtout l’idée que le témoignage déborde le cadre historique et juridique pour se constituer en tâtonnement vers l’inconnu, vers l’imprévu, vers des territoires non explorés, en quête de ce qui est vrai, et qui va au-delà de ce que nous appréhendons comme vérité. Le présent ouvrage montre que ce que la fiction fait au témoignage, c’est lui éviter de se faire doubler par une introduction – l’histoire introduit – et de réussir à parler éternellement pour ceux et celles qui ne peuvent le faire. L’ouvrage théorise avec force que la fiction littéraire libère le témoignage de l’opposition entre vérité et duplicité, car elle seule est à même de rendre obsolète la question de savoir si oui ou non le témoin dit la vérité. Nous affirmons que, peut-être, seule la fiction dit toute la vérité, permet de nous sacrifier nous-mêmes pour la vérité, jusqu’aux limites mêmes de l’innocence.

Table des matières

  • Couverture
  • Titre
  • Copyright
  • À propos des directeurs de la publication
  • À propos du livre
  • Pour référencer cet eBook
  • Avant-propos
  • Table des matières
  • Introduction (Christophe PREMAT, Alain EKORONG, Jovensel NGAMALEU)
  • PREMIÈRE PARTIE : ESTHÉTIQUES ET GRAPHISMES DU TÉMOIGNAGE
  • Témoigner au cœur de l’humanitaire : la correspondance de l’infirmière Katharine A. McFarland (1921–1925) (Joceline CHABOT, Sylvia KASPARIAN)
  • Récits d’esclavage dans la littérature pour la jeunesse : entre histoire et mémoire, les genres du témoignage (Christiane CONNAN-PINTADO)
  • Témoigner par la fiction : une étude stylistique de L’autre moitié du soleil de Chimamanda Ngozi Adichie (Yanick FEPEKAM NOUPAYIE)
  • La « simple présentation des faits ». Rodolfo Walsh et les débuts de la littérature testimoniale en Amérique latine (Victoria GARCÍA)
  • DEUXIÈME PARTIE : LE TÉMOIGNAGE, LE FAIT LITTÉRAIRE ET L’ÉVÈNEMENT
  • Mise en récit des attentats du 11 septembre 2001 dans Windows on the World de Frédéric Beigbeder : entre réalité historique et fiction romanesque (Jovensel NGAMALEU)
  • Réceptions croisées d’un témoignage fait de littérature pour dire l’Histoire traumatique contemporaine : Le Lambeau de Philippe Lançon (Marion BILLARD)
  • Témoigner du séisme de Fukushima : Michaël Ferrier et la poétique du désastre (Asako MURAISHI)
  • Rescapés du XXe siècle de Mikołaj Grynberg. Témoignages sur la Shoah et l’antisémitisme polonais (Pawel KAMIŃSKI)
  • Spillover: Writing Ruin in the Wake of Ebola (Hannah GRAYSON)
  • TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNER EN POSTCOLONIE
  • Le paratexte, l’évènement-limite et la postcolonie : à propos du témoignage collaboratif (Alain F. EKORONG)
  • Vivre au présent et présentifier le passé : Les Maquisards ou la poétique testimoniale d’une décolonisation manquée du Cameroun (Lucie KENGNE GATSING)
  • Témoigner contre l’oubli dans Le Blanc de l’Algérie d’Assia Djebar : entre la nécessité de dire et l’horreur de l’indicible (Mervette GUERROUI)
  • Roman des maquisards et maquisards du roman au Cameroun : Remember Ruben de Mongo Beti, La procession des charognards de Mutt-Lon et Les Maquisards de Hemley Boum (Tayamaou ÉGUÉ)
  • Réappropriations romanesques de l’Histoire et travail de mémoire : vers une esthétique du témoignage dans le roman camerounais contemporain (Soulémanou MEFIRE)
  • Fukushima, dix ans après – Entretien avec Michaël Ferrier (Propos recueillis par Asako MURAISHI)
  • Notices biographiques
  • Titres de la collection

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Introduction

Christophe PREMAT
(Université de Stockholm)
Alain EKORONG
(Université de Douala)
Jovensel NGAMALEU
(Université de Douala)

Assumer l’écart incommensurable entre poétique et politique du témoignage

J’ai passé ma première nuit de voyage à reconstruire dans ma mémoire le côté de chez Swann et c’était un excellent exercice d’abstraction. Moi aussi, je me suis longtemps couché de bonne heure, il faut dire. J’ai imaginé ce bruit ferrugineux de la sonnette, dans le jardin, les soirs où Swann venait dîner. J’ai revu dans la mémoire les couleurs du vitrail, dans l’église du village. Et cette haie d’aubépines, seigneur, cette haie d’aubépines était aussi mon enfance. J’ai passé la première nuit de ce voyage à reconstruire dans ma mémoire le côté de chez Swann et à me rappeler mon enfance (Semprun, 1963 : 42).

Et voilà l’essentiel du message testimonial qui passe dans le sang de la réalité à travers l’épiderme de la fiction (Derrida, 1998)

Dans le premier extrait, Jorge Semprun, survivant de l’Holocauste, réécrit cette première phrase de Proust pour évoquer le destin du souvenir. Le livre porte ainsi sur un narrateur se souvenant, l’effet de mise en abyme permettant d’installer le lecteur à la place du témoin de ce récit autobiographique. En effet, il s’agit bien ici de témoigner de l’indicible à partir de l’insertion de références littéraires accompagnant ce récit. Comme le rappelait Jorge Semprun dans un entretien, « quand j’ai écrit Le Grand Voyage, je l’ai fait avec l’innocence des déportés qui ont vécu le camp nazi » (Alliès, 1994 : 28). On sent bien ici la manière dont le témoignage individuel est relié à une mémoire collective, celle ←13 | 14→des déportés qui sont revenus et dont le défi immense était de rapporter les horreurs innommables qu’ils avaient vécues (Halbwachs, 1994). Le choix de la fiction est moins dû à une volonté d’esthétiser cette narration historique, qu’à un souci d’efficacité dans le montage de cette écriture. Dans cet ouvrage, Jorge Semprun utilise le futur du passé de manière systématique, car comme il l’écrivait, la génération de la Shoah avait pour mission d’être l’avenir d’une mémoire (Premat, 2018 : 194). Il s’agissait d’effectuer un choix entre l’écriture comme possibilité de relayer des témoignages individuels et collectifs et la vie comme disposition à l’oubli.

L’écriture ramène l’auteur à la mémoire de ce qu’il a subi, ce choix étant en fait impossible à réaliser, car le survivant n’a pas d’autre destin que de chercher à raconter. « Sans doute savais-je, du fond le plus archaïque d’un savoir viscéral, que j’allais revivre, reprendre le cours d’une vie possible […] Mais ce savoir impatient, avide, cette sagesse du corps, ne m’occultait pas la certitude fondamentale de mon expérience. De mes liens avec la mémoire de la mort, à jamais » (Semprun, 1994 : 161). Le témoignage n’est pas seulement de l’ordre de l’objectivation d’une réalité passée, il est également tentative d’éveiller une empathie avec une série de traumatismes passés. L’écriture littéraire a cette possibilité de revenir sur certains détails afin de réinterroger le scandale de cette extermination collective. « Le mourir comme évènement : passer, finir, terminer. Pour une part, mon mourir de demain est du même côté que mon être-déjà-mort de demain. Du côté du futur antérieur » (Ricœur, 2007 : 41). La littérature serait peut-être alors le cadre idéal pour mettre en situation certaines tragédies et affronter leur réalité. Témoigner, pour un survivant d’une tragédie collective, c’est également exiger une forme de questionnement à défaut d’avoir une réponse. Comme le pensait le philosophe Hans Jonas, il n’est plus possible de se référer au concept de Dieu de la même manière après la tragédie de la Shoah (Jonas, 1994). Il faut supposer que les dogmes religieux doivent être envisagés d’une autre façon. Par exemple, les idées de toute-puissance de Dieu et de liberté doivent être repensées pour concéder que Dieu a en fait abandonné sa toute-puissance pour la liberté de l’homme. L’expérience du mal radical affecte dans cette perspective les conceptions théologiques.

Dans le second extrait de Demeure, un essai que Derrida offre à la mémoire de Maurice Blanchot, il apparaît que la littérature de témoignage peut sauver des « cendres » des documents précieux pour la suite même si la reconstruction du témoignage exige de recouper des informations. Jacques Derrida (2004) envisageait la relation de la cendre ←14 | 15→à la disparition possible du témoignage : « La cendre, c’est aussi le nom de ce qui annihile ou menace de détruire jusqu’à la possibilité de témoigner de l’anéantissement même. C’est la figure de l’anéantissement sans reste, sans mémoire, sans archive lisible ou déchiffrable » (523). Le témoignage résiste donc à son effacement grâce à la mobilisation de la littérature ; c’est en interprétant un poème de Celan portant sur les cendres que Derrida envisage ce qui met en lumière une zone oubliée (536). Le poète ou l’écrivain, faisant preuve d’une attention à l’inédit, gardent jalousement le secret de leurs écrits, comme si toute interprétation était fatalement impossible, voire incommunicable. Le présent ouvrage part de la nécessité, posée par Derrida, de sortir le témoignage des limites de la dichotomie entre vérité et mensonge.

Dans Adieu à Emmanuel Lévinas, Derrida maintient qu’il n’existe aucun serment sans possibilité de parjure, que serment et parjure impliquent l’un et l’autre, et que cette co-implication serait quasi transcendantale (1997 : 67). Cela l’amène à proposer, dans Demeure, l’analyse suivante. Citons-le dans sa totalité :

Dans notre tradition juridique européenne, un témoignage devrait rester étranger à la littérature, à ce qui se donne comme fiction, simulation ou simulacre, et qui n’est pas toute la littérature. Un témoin témoignant, explicitement ou non sous serment, là où sans pouvoir ni devoir prouver, il fait appel à la foi de l’autre en s’engageant à dire la vérité, aucun juge n’acceptera qu’il se décharge ironiquement de sa responsabilité en déclarant ou en insinuant : ce que je vous dis là garde le statut d’une fiction littéraire. Et pourtant, si le testimonial est en droit irréductible au fictionnel, il n’est pas de témoignage qui n’implique structurellement en lui-même la possibilité de la fiction, du simulacre, de la dissimulation, du mensonge et du parjure – c’est-à-dire aussi de la littérature, de l’innocente ou perverse littérature qui joue innocemment à pervertir toutes ces distinctions. Si cette possibilité qu’il semble interdire était effectivement exclue, si le témoignage, dès lors, devenait preuve, information, certitude ou archive, il perdrait sa fonction de témoignage. Pour rester témoignage, il doit donc se laisser hanter. Il doit se laisser parasiter par cela même qu’il exclut de son for intérieur, la possibilité, au moins, de la littérature (Derrida, 1998 : 30–31).

Dans cet extrait, Derrida affirme explicitement la co-implication structurale – et par ricochet, non-empirique, non-contingente – du serment et du parjure, de la vérité et du mensonge évoqués dans Adieu. Par-dessus tout, il pointe clairement vers la ligne à suivre : reconnaître la structure de la co-implication suppose accéder aux conditions de ←15 | 16→possibilité – de l’essentielle compossibilité – à la fois du témoignage et de la littérature.

Le présent ouvrage se nourrit des problèmes ainsi posés par la compossibilité de la littérature et du témoignage. Le problème central à partir duquel il s’organise est le suivant : le témoignage n’appartient pas à l’ordre du savoir, de la preuve objective, documentable et ostensible. Là où on trouve une preuve objective, documentable et ostensible, il n’y a pas témoignage. L’acte testimonial est exigé précisément là où il y a absence de ces preuves. Cette condition structurale de base – l’étrangeté de l’ordre du savoir – inscrit le témoignage à l’intérieur de l’horizon des autres modalités de l’attestation du partage de cette condition : mensonge, parjure, simulation, fiction et, par-dessus tout, littérature, qui puise sa source de toutes ces modalités et de leurs combinaisons. Cette condition de base autorise ainsi l’émergence de la structure ultime du témoignage : le témoignage devient l’attestation d’une présence singulière et irremplaçable dans un présent déterminé. Citons encore Derrida, dans sa totalité :

Car témoigner, c’est toujours d’une part le faire présentement – le témoin doit être présent à la barre lui-même, sans interposition technique. Dans notre droit, le testimonial tend, sans y parvenir, à exclure toute instance technique. On ne peut pas envoyer une cassette pour témoigner à sa place. Il faut être présent soi-même, lever la main, parler à la première personne et au présent, et cela pour témoigner d’un présent, d’un moment indivisible, c’est-à-dire à un certain point d’un moment rassemblé à la pointe d’une instantanéité qui doit résister à la division. Si dont je témoigne est divisible, si le moment où je témoigne est divisible, si mon attestation est divisible, à ce moment-là elle n’est plus fiable, elle n’a plus cette valeur de vérité, de fiabilité ou de véracité à laquelle elle prétend absolument. Par conséquent, il faut l’instant pour le témoignage (Derrida, 1998 : 35–36).

Le moins que l’on puisse dire est que les termes de la description sont naturellement phénoménologiques, ils nous renvoient à la question husserlienne du « présent vivant » en tant que source intuitive originaire de tout acte intentionnel rempli de sens et, par ricochet, à la genèse des objets idéaux qui, selon Husserl (2010 [1962] : 46), ne peuvent être considérés que comme vrais s’ils renvoient à la source du « présent vivant », s’ils sont capables d’attester, à travers leur structure idéale, ce « présent vivant » comme leur source originale.

En réalité, témoigner dans ce contexte présuppose l’absolue identité d’un présent temporel ponctuel absolu, lié à l’absolue identité de la ←16 | 17→présence elle-même, elle-même ponctuelle, c’est-à-dire, la possibilité du « présent vivant » et de « la conscience intentionnelle ». Mais en même temps, l’acte testimonial est un acte mémoriel. Témoigner implique la possibilité d’attester la présence de quelqu’un à soi-même dans un présent déterminé qui n’est par ailleurs plus présent et vivant au moment de l’attestation. Bien plus, on doit pouvoir répéter cette attestation dans un présent qui serait différent du présent d’attestation. De la sorte, le témoignage implique nécessairement la possibilité de passer à travers sa genèse pour retourner au présent vivant constituant sa source originale. Seule la possibilité d’une synthèse temporelle entre la constitution d’un présent vivant et l’objet idéal constitué autorise l’attestation de la vérité. En termes plus clairs, le témoignage n’est vrai que lorsqu’il se rappelle la rétention primaire du présent vivant par le biais d’un objet idéal constitué. On le voit, pour Derrida, le témoignage rentre à cet instant dans des eaux troubles. Pour cela, il faut se rappeler les résultats de la déconstruction husserlienne du « présent vivant » (2010 [1962] : 46) et de la genèse des objets idéaux : il est impossible de retourner à la source intuitive originelle du présent vivant, car la rétention primaire a déjà été de l’ordre de la re-présentation (Vergegenwärtigung), et non de l’ordre de la présentation intuitive (Darstellung). Afin d’opérer une synthèse temporelle par laquelle elle se constitue comme telle, l’expérience doit nécessairement inscrire le présent ponctuel dans la trace itérable, une trace structurellement différente du présent ponctuel auquel il ne peut que référer sans jamais le présenter, sinon il serait impossible de renvoyer à un tel présent dans un autre moment de l’expérience. On sait que dès l’origine, la mémoire a toujours fonctionné comme écriture, bien avant l’usage de tous les systèmes graphiques de notation. L’archi-écriture est de ce fait une structure universelle, l’irréductible condition de l’expérience et par ricochet de la conscience. Cela pousse Derrida à appréhender ainsi le témoignage :

Ce que je dis pour la première fois, si c’est un témoignage, c’est déjà une répétition, du moins une répétabilité ; c’est déjà une itérabilité, plus d’une fois en une fois, plus d’un instant dans un instant, en même temps ; et l’instant dès lors se divise toujours en sa pointe même, à la pointe de son écriture. Il est toujours en instance de se diviser, d’où le problème de l’idéalisation. L’instant singulier, dans la mesure où il est répétable devient un instant idéal. Là se trouve la racine du problème testimonial de la tekhnè. La technique, la reproductibilité technique, est exclue du témoignage qui en appelle toujours à la présence de la vive voix en première personne. Mais dès lors que le témoignage doit pouvoir se répéter, la tekhnè est admise, elle est introduite ←17 | 18→là où elle est exclue… Et là s’insinue peut-être, avec le technologique, à la fois comme idéalité et comme itérabilité prothétique, la possibilité de la fiction et du mensonge, du simulacre et de la littérature, du droit à la littérature, à l’origine même du témoignage vérace, de l’autobiographie de bonne foi, de la confession sincère, comme leur compossibilité essentielle (Derrida, 1998 : 48–49).

Résumé des informations

Pages
386
Année
2023
ISBN (PDF)
9782875744821
ISBN (ePUB)
9782875744838
ISBN (Broché)
9782875744814
DOI
10.3726/b20239
Langue
français
Date de parution
2023 (Février)
Published
Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2023. 386 p., 4 ill. en couleurs, 6 ill. n/b.

Notes biographiques

Alain Ekorong (Éditeur de volume) Christophe Premat (Éditeur de volume) Armel Jovensel Ngamaleu (Éditeur de volume)

Alain Fleury Ekorong est maître de conférences en Études Culturelles formé à l’Université d’Oregon aux États-Unis. Après un contrat de six années au département de Modern Languages and Literatures de Depauw University dans l’Indiana, il rentre au Cameroun pour animer le département de Français et Études Francophones de l’Université de Douala. Il coordonne depuis plusieurs années les activités du Centre de Réflexion sur les Imaginaires Africains (CRIA) et a publié de nombreux travaux sur les questions d’Identité, de Genre et d’Immigration. Armel Jovensel Ngamaleu s’intéresse aux littératures française (XXe-XXIe siècles) et francophone de l’Afrique subsaharienne. Ses recherches et publications portent principalement sur les formes d’écriture testimoniale et leurs enjeux sociaux, politiques, (post)mémoriels, éthiques et écologiques. Christophe Premat est maître de conférences en études culturelles (HDR) au département de langues romanes de l’Université de Stockholm. Il a publié en 2018 l’ouvrage Pour une généalogie critique de la Francophonie. Il est co-rédacteur en chef de la Revue nordique des études francophones depuis 2017 et est directeur du centre d’études canadiennes de l’Université de Stockholm.

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