« Tout le talent d'écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots »
Mélanges d'études pour Giuseppe Bernardelli
Edited By Enrica Galazzi, Marisa Verna and Maria Teresa Zanola
L’itération dans Jusqu’à l’Yser de Max Deauville
Extract
MARIACRISTINA PEDRAZZINI
L’itération dans Jusqu’à l’Yser1 de Max Deauville
« Ce canon ne se taira-t-il jamais ? Depuis des jours nous n’entendons que lui. Et pourtant le silence revient. C’est à ne pas croire que ce soit vrai. La nuque fait mal encore, l’oreille reste inquiète… Que veut dire ce merveilleux silence. Mais alors ? Alors, l’assaut a réussi ! […] L’assaut ? Mais il a été décommandé. […] Toutes les après-midi l’action recommence, encore, toujours. » (247)2
1.Introduction
En cette année 2014 commémorant le centenaire de la Grande Guerre, nous avons choisi le Docteur Maurice Duwez (1881-1966)3, connu sous le pseudonyme de Max Deauville, comme témoin exemplaire de son époque.
Il a travaillé comme secrétaire particulier d’abord et comme médecin ensuite de l’érudit Charles Spoelberch de Lovenjoul, inaugurant ainsi sa double carrière médicale et littéraire. Avant la guerre il a publié des pièces comme Amour et Métamorphose (1905), Oh ! Littérature (1906), Les Utilités (1908), Un Confident (1910) et des romans comme La Fausse Route (1907), Le Fils de ma Femme (1909), L’Amour dans les Ruines (1910), Le Métier d'Homme (1914). Il n’a pas été appelé sous les drapeaux mais, étant ← 67 | 68 → médecin de son état, c’est en tant que médecin de bataillon qu’il s’est engagé dès la déclaration de la guerre.
Il a donc fait l’expérience directe du front...
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