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Decolonization and the Struggle for National Liberation in India (1909–1971)

Historical, Political, Economic, Religious and Architectural Aspects

by Thierry Di Costanzo (Volume editor) Guillaume Ducœur (Volume editor)
©2015 Edited Collection 256 Pages

Summary

At the end of the First World War, the Raj remained economically or even strategically more central than ever in the general colonial architecture of the British Empire. Yet, between the two World Wars, the colonial regime hung only by a thread when confronted with the rising popularity of the nationalist movements. As a result, independence was granted in 1947 to this major component of the Empire, a truly cataclysmic event for the remainder of the world. This reality conflicts with the idea that a well-managed, peaceful decolonization process was launched by the British authorities. The independence of British India proceeded at the same speed as the Partition of British India which had both immediate and distant, but surely terrible, consequences like the 1971 war with Pakistan over Bangladesh.

Table Of Contents

  • Cover
  • Title
  • Copyright
  • About the author
  • About the book
  • This eBook can be cited
  • Contents
  • Acknowledgments
  • Le débat sur l’indépendance de l’Inde : entre décolonisation orchestrée et débâcle britannique
  • Decolonization or the Last Phase of Colonialism?
  • Arthur Griffith’s Sinn Féin and Non-Violent Resistance in India
  • Les princes et le Raj britannique ou les aléas du système d’administration indirecte dans l’Empire des Indes
  • Images of Empire: Re-Use in the Architecture and City Planning of British India
  • Histoire comparée des religions et construction identitaire nationaliste dans le processus d’indépendance de l’Inde
  • Emotions in Politics and Politics of Emotions: the Making of Pakistan and the Decolonization of British India, 1937–46
  • Unanticipated Catastrophe: Bengal in the 1940’s
  • Towards Freedom: the Making of a History
  • Punjab’s New Capital City Chandigarh: Aims and Reality
  • The Long-Term Effects of Decolonization of the British Empire in South Asia: the 1971 Secession of Bangladesh and its International Consequences
  • Bibliography

Acknowledgments

We would like to thank the following people for having contributed in one way or another to this collection of articles:

Professor Michelguglielmo Torri, from the University of Turin, was a great help in critically checking our introduction. Professor Nupur Chaudhuri, from Texas Southern University, is to be thanked for her moral support she gave during summer 2013 when carefully selecting among many submitted articles and checking three of the articles appearing in this book. Also, Professor Geetha Ganapathy-Doré from the University of Paris enthusiastically supported this project from the outset, together with our colleagues from the Department of English or at the Institute of Political Studies of the University of Strasbourg, Professor Ghislain Potriquet, Professor Hélène Ibata and Professor Virginie Roiron, who checked the remaining articles.

Professor Marc Cluet gave us wonderful friendly support and encouragements; Professor Julia Hegewald, Dr Sonia Cordera and Dr Ingrid Sankey had unshakable confidence in the project; colleagues encountered during Dr Di Costanzo’s 2013-Fellowship at JNIAS (Jawaharlal Nehru Institute of Advanced Studies) proved solid in their promise to provide a piece for this projected collection of articles: Professor Sucheta Mahajan, Dr. Agnes Maillot, Professor Salil Misra, Professor Aditya Mukherjee and Professor Saradindu Mukherji. Our many special thanks to Professor Aditya Mukherjee who made JNIAS happen, the result being this book and our discovery of Bipan Chandra’s works. Bless him and his wonderful family!

We must also profusely thank Professor Dr. Dr. h.c. Ruediger Ahrens, OBE, from the University of Würzburg in Franconia, who selected our manuscript to appear in the collection that he directs at Peter Lang. His tremendous support has indeed made it possible for us to complete the long-term project that had actually started in May 2012. ← 7 | 8 →

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Thierry Di Costanzo
Université de Strasbourg

Le débat sur l’indépendance de l’Inde : entre décolonisation orchestrée et débâcle britannique

Introduction

La décolonisation politique de l’Empire des Indes britanniques est l’un des événements historiques les plus marquants du XXe siècle. Les Indes1 ne représentent qu’une petite partie de la superficie de l’Empire britannique, équivalent tout de même à la moitié de la superficie des États-Unis d’Amérique2, mais leur population rassemble les trois-quarts de la population impériale, soit un peu moins de quatre-cent millions d’habitants à la date du retrait britannique en 1947. Si le terme de « décolonisation » apparaît bien après la crise de 1929, ce sont toutefois les termes de « transfert de pouvoir » et de « fin d’Empire » qui s’imposent dans le contexte indien. Le phénomène indien a ainsi un caractère exceptionnel, la plupart des pays de l’Afrique et de l’Asie colonisée devant patienter encore une dizaine d’années pour obtenir leur indépendance retardée par la Guerre froide3.

Le phénomène de décolonisation des Indes représente un très court moment dans l’histoire britannique, mais il a pourtant toute son importance. Il avait fallu ← 9 | 10 → plus de trois siècles aux Britanniques pour consolider leur Empire indien4 ; mais il suffit de quelques années pour que les Indiens se libèrent. Moins de trois décennies sont nécessaires à cette possession britannique majeure, centre du monde colonisé, pièce maîtresse de la stratégie asiatique impériale, pour s’affranchir de la tutelle coloniale. Le processus est difficile à dater de façon précise ; les historiens retiennent 1947 comme date symbolique de la décolonisation indienne, mais il faudrait plutôt indiquer les multiples faits marquants de son déclenchement. Ainsi, l’histoire de cet Empire retient généralement une dizaine d’événements marquants : la première réforme constitutionnelle d’envergure menée par le ministre des Indes, celle du Libéral Edwin Montagu (1879–1924) et du vice-roi Chelmsford (1868–1933) ; la venue de la commission d’enquête dirigée par John Simon (1873–1954) sur l’application de cette loi en 1927 ; l’organisation de trois conférences de la Table ronde à Londres et la réforme des collèges électoraux par le gouvernement d’union nationale de Ramsay MacDonald (1866–1937) entre 1930 et 1932 ; la seconde réforme constitutionnelle du vice-roi Linlithgow (1887–1952) en 1935 ; les premières élections générales de 1937, la mission gouvernementale du Travailliste Stafford Cripps (1889–1952) en 1942 ; la conférence de Simla organisée par le vice-roi Wavell (1883–1950) ; les secondes élections générales de 1945 ; la seconde mission Cripps de 1946 ; l’annonce faite par le Premier ministre Travailliste Clement Attlee (1883–1967) du retrait britannique définitif en février 1947 ; l’annonce du Plan de Louis Mountbatten (1900–1979) de la partition des Indes en juin de cette même année.

Le caractère exceptionnel de la situation indienne réside aussi dans la vigueur et la longévité du mouvement anticolonial dans cette colonie. Les crises économiques à répétition fragilisent à l’extrême l’ensemble de la société indienne. Les grandes villes sont saturées de mendiants, les campagnes décimées par la famine. L’alphabétisation touche une toute petite partie des couches les mieux loties de la société colonisée. Les impôts sont lourds et les revenus engrangés par le régime colonial desservent le développement du pays. L’étude de ce mouvement est donc primordiale pour comprendre pleinement le processus final de la colonisation aux Indes.

Les colonisateurs promettent l’autonomie aux Indiens lors du premier conflit mondial, mais les réformes constitutionnelles dyarchiques de 1919 déçoivent l’opinion indienne. Le gouvernement central restant entièrement aux mains des Britanniques, le mouvement anticolonial indien mené par Mohandas Gandhi (1869–1948) se radicalise. Les autorités mènent une très sévère répression. Il faut ← 10 | 11 → retenir au moins cinq grands « moments » dans l’histoire du mouvement national indien : « non-coopération » et mouvement Khilafat au début des années vingt ; déclaration d’indépendance unilatérale, marche du sel et opposition aux réformes concernant les collèges électoraux séparés entre 1930 et 1932 ; opposition à l’entrée en guerre sans consultation ; mouvement Quit India de 1942 ; mouvements de grèves et campagne électorale à la fin de la guerre. Puis en 1947, ce sont deux nouvelles nations qui acquièrent leur indépendance politique : l’Union indienne et le Pakistan5.

Le processus de décolonisation ne s’arrête toutefois pas en 1947, date de l’indépendance de l’Inde et du Pakistan, États-nations successeurs du Raj britannique ou Empire des Indes. La complexité de la domination coloniale nous échappe si nous nous arrêtons seulement à ces années de « transfert du pouvoir »6. Un simple exemple : les « décolonisés » prennent en main les rênes du pouvoir tout en acceptant le tracé des frontières hérités de la conquête coloniale et de la partition des Indes qui a lieu au même moment que l’indépendance ; de nombreux contentieux en résultent au Cachemire, au Bengale oriental et dans les régions du nord-est de l’Inde. Notre chronologie se terminera donc avec la mort du « premier » Pakistan, nation se projetant exclusivement comme le pays de tous les musulmans de l’Inde. La sécession du Bangladesh reconnue par la communauté internationale en pleine Guerre froide va contredire l’idéal panislamique indien sur lequel se fonde le Pakistan formé de deux « ailes », géographiquement et culturellement très éloignées l’une de l’autre.

Le nouveau gouvernement pakistanais hérite de structures étatiques coloniales inadaptées et n’a, au départ, aucune tradition de gestion du pouvoir. Ses élites ont, certes, un solide passé militaire, mais la terre est aux mains de notables conservateurs latifundiaires, et les industriels ou les bureaucrates, principalement originaires du Punjab ou de Karachi, contrôlent le reste de l’économie. L’Ouest du Pakistan, conservateur, rejette tout changement et déclare la loi martiale en 1958. La politique autoritaire des militaires génère corruption et instabilité. La Ligue Awami devient le principal parti au Pakistan oriental. En 1966, son chef, Sheikh Mujibur Rahman, préconise l’autonomie pour le Pakistan oriental. Et en 1970, lorsque le pays organise les premières élections de son histoire, c’est ce parti régionaliste qui remporte la majorité absolue au niveau national. Les troupes du gouvernement central répriment durement la province rebelle tandis que la Ligue Awami déclare l’indépendance du Pakistan oriental (Bangladesh), contre l’avis ← 11 | 12 → des États-Unis7. C’est finalement l’armée indienne qui libère le Bangladesh, après une troisième guerre avec son voisin pakistanais. L’Inde acquiert ainsi le statut de puissance régionale8.

Le phénomène de décolonisation des Indes a évidemment donné lieu à d’abondants commentaires fortement teintés d’idéologie. Aucune école historique n’est absolument homogène ou figée dans ses certitudes. Il existe de nombreuses versions de l’histoire de la décolonisation. Si certaines font l’apologie des décisions prises lors du « transfert de pouvoir » aux Indiens ou aux Pakistanais, d’autres vont jusqu’à mythifier la lutte anticoloniale. Il existe toutefois des versions de l’histoire plus nuancées. La brève enquête à laquelle nous nous livrons dans cet ouvrage se limitera ainsi à donner quelques exemples parmi les approches les plus connues9.

L’école nationaliste hagiographique

Pourquoi les autres nations colonisées par les Britanniques n’ont-elles pas produit de grands récits nationalistes à l’exemple de l’Inde ? Il y a probablement quelque raison à cela : les Indes ont déjà une vieille tradition historiographique à l’époque coloniale. Les universités indiennes possèdent des départements d’histoire et de nombreux intellectuels indiens ont pu étudier l’histoire dans les meilleures universités britanniques ou américaines. Il y a donc en Inde (et au Pakistan), après l’indépendance, un milieu bien formé, acquis aux méthodes les plus modernes de l’expertise historique. Cette tradition n’existe pas encore dans le reste de l’Empire où, en l’absence d’historiens, ce sont souvent des poètes, des romanciers et des intellectuels qui tenteront de projeter leur conception de l’histoire nationale ← 12 | 13 → ou de la reconstruire10. Les historiens originaires de l’ancien Empire des Indes donnent une version assez bien documentée de la lutte pour l’indépendance. Peu de temps après l’indépendance, le gouvernement indien charge d’ailleurs une poignée d’entre eux de rédiger une histoire nationale à partir des années 1950.

Cette version officielle ou semi-officielle de l’histoire indienne propose une vision de l’Inde marchant de manière inexorable vers la libération nationale et le progrès social ou la démocratie parlementaire ; elle affirme que les héros de la lutte anticoloniale, moralement supérieurs aux colonisateurs, ne peuvent que vaincre la puissance britannique ou leurs « alliés » séparatistes musulmans fondateurs du Pakistan, adversaires de la paix et de la laïcité.

Ramesh Chandra Majumdar (1888–1980), parfois appelé le doyen des historiens indiens, écrit un tel récit sur la lutte anticoloniale qui fait la part belle à la classe moyenne anglicisée du Bengale qui se révolte contre la décision du Vice-Roi Curzon de réorganiser les frontières administratives de la colonie en 1905 et lance un mouvement de boycott des produits britanniques. Majumdar défend deux thèses fondamentales dans son ouvrage sur la lutte anticoloniale : la première est que le gouvernement de l’Inde indépendante aurait largement exagéré le rôle de Gandhi ; la seconde, que les dirigeants indo-musulmans se préoccupent plus des problèmes du monde musulman que de la question indienne. À titre d’exemple, Majumdar cite l’épisode où Gandhi défend les frères Jauhar et Shaukat Ali, les leaders du mouvement Khilafat lorsque ceux-ci affirment qu’il vaut mieux une domination musulmane de l’Inde qu’une domination des Britanniques. Majumdar défend aussi les apports de l’hindouisme politique face à la colonisation britannique, si bien que ses idées déplaisent tellement à ses sponsors du ministère de l’éducation que tout soutien financier après 1955 lui est retiré. Majumdar parvient tout de même, au début des années 1960, à publier ses thèses en trois épais ouvrages intitulés History of the Freedom Movement in India11.

Le gouvernement, par l’intermédiaire de l’Indian Historical Records Commission transmet alors le projet de rédaction de grand manuel d’histoire/récit officiel à un éminent archéologue, Tara Chand (1888–1973). Cet ancien ambassadeur de l’Inde en Iran, quant à lui, s’intéresse de près aux apports de la culture indo-musulmane. Entre 1965 et 1983, Chand produit quatre volumes sur le mouvement ← 13 | 14 → anticolonial12 en accordant une attention toute particulière aux ressemblances culturelles entre hindous et musulmans ou autres minorités de l’Inde. Certes, Chand insiste sur les méfaits de la colonisation britannique, mais aussi sur le caractère composite et pluraliste de la nation indienne : il met ainsi à l’honneur les nationalistes indiens d’origine musulmane que Majumdar avait négligé. Toutefois, il est possible d’affirmer, à l’instar de Bipan Chandra, que ces grands récits, celui de Majumdar et celui de Chand, défendent une sorte de saga nationaliste, sorte de vision « whiggish »13 de l’histoire de la libération de l’Inde. Nous reviendrons plus loin sur ce point de vue.

L’école de Cambridge : « métropolitains », « périphériques » et « relations internationales »

Au contraire de ces deux érudits indiens, d’autres historiens, en général originaires de Grande-Bretagne, pensent que l’initiative de décoloniser revient à la puissance impériale plutôt qu’aux colonisés, et que Westminster est à l’origine de réformes constitutionnelles complexes mises en place dans le but de transférer le pouvoir aux Indiens de façon tout à fait pacifique14. C’est souvent le point de vue d’historiens utilisant les archives de l’India Office ou celles de politiciens impliqués dans ce long processus.

L’Empire des Indes est la première colonie à s’émanciper, mais ce n’est qu’une fois le retrait terminé en Afrique que les autorités britanniques permettent et encouragent la publication des archives de l’India Office, l’ancien ministère chargé des affaires indiennes, sur le transfert du pouvoir aux Indes. En 1967, Harold Wilson (1916–1995) nomme Nicholas Mansergh (1869–1979), un spécialiste de l’Irlande, à la tête d’une équipe d’historiens chargée de réunir une documentation conséquente sur la question15. Mansergh choisit la date d’août 1940 comme point de départ de la décolonisation des Indes (lorsque Londres invite les dirigeants nationalistes à former un gouvernement d’union nationale local, ce qu’ils refusent), les colonisateurs britanniques rejetant toute idée d’indépendance tant que dure le conflit mondial. Pour Mansergh, le transfert définitif du pouvoir advient à partir de ce moment-là, de façon inévitable, dans la douleur ; et la Partition sera encore bien plus tragique, vu la complexité de la situation indienne, que dans l’Irlande de 1920. ← 14 | 15 →

Bien que Londres rechigne à diviser les Indes en deux, Mansergh soutient que le contexte de quasi guerre civile oblige la Couronne à une partition hâtive, son but étant louable : rétablir l’ordre au plus vite16. Mansergh documente d’ailleurs en détail les multiples efforts déployés de toute part pour éviter la Partition. Les documents présentés sont presque tous les produits du niveau le plus élevé de la hiérarchie politique, c’est-à-dire qu’ils incluent la correspondance entre le Gouvernement britannique et le Gouvernement des Indes ainsi qu’occasionnellement la correspondance entre le vice-roi et les gouverneurs des provinces indiennes. Les actions des dirigeants indiens comme Jawaharlal Nehru (1889–1964), Mohandas Gandhi, Vallabhai Patel (1875–1950) ou Muhammad Ali Jinnah (1876–1948) n’apparaissent toutefois que dans la mesure où elles sont consignées dans la correspondance officielle.

L’approche métropolitaine fournit un aperçu plutôt clair de la nature des intérêts de la puissance impériale qui vont bien au-delà des limites de l’Empire des Indes. Toutefois, le travail des historiens se basant uniquement sur ces sources en reflète trop souvent la partialité, même s’ils sont peu nombreux à écarter totalement le mouvement nationaliste indien dans le processus de décolonisation. Toutefois, le point de vue des nationalistes indiens n’apparaît qu’en filigrane de tous ces documents reflétant la version officielle britannique de la décolonisation des Indes17.

Si certains historiens métropolitains attribuent le pilotage de la décolonisation aux dirigeants métropolitains (c’est bien ce qu’affirme l’école de Transfer of Power de Mansergh), d’autres en Grande-Bretagne, après 1968, adoptent un point de vue différent dit « ex-centré » ou « périphérique ». Ils soulignent le rôle primordial, non pas des dirigeants britanniques, mais de l’administration locale (les collaborateurs indiens du régime) dans le phénomène. Encouragé par John Andrew Gallagher (1919–1980) et Ronald Robinson (1920–1999), cette thèse, ← 15 | 16 → renforcée par Anil Seal après 1973, défend l’idée que le régime colonial aux Indes fait preuve de profondes discriminations envers ses collaborateurs locaux et précipite sa propre chute à la fin de la Deuxième guerre18. L’historien italien Michelguglielmo Torri souligne que c’est en 1973, avec la monographie publiée par Modern Asian Studies que commence véritablement la propagation des thèses de l’école périphérique19. Lorsque Seal écrit le chapitre introductif de Modern Asian Studies, il se base moins sur ses travaux antérieurs, d’orientation nationaliste, que sur celui de ses étudiants et sur celui de son collègue John Gallagher20.

Details

Pages
256
Year
2015
ISBN (PDF)
9783653047141
ISBN (ePUB)
9783653980882
ISBN (MOBI)
9783653980875
ISBN (Hardcover)
9783631654668
DOI
10.3726/978-3-653-04714-1
Language
English
Publication date
2014 (September)
Keywords
Dekolonisierung indischer Nationalkongress Empire Imperialismus Unabhängigkeit
Published
Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Wien, 2014. 256 pp., 3 tables

Biographical notes

Thierry Di Costanzo (Volume editor) Guillaume Ducœur (Volume editor)

Thierry Di Costanzo is a lecturer in English Studies at the University of Strasbourg (France). He is a specialist of British India and the idea of Pakistan and has lived and worked in Algeria, France, the UK, New Zealand and Bangladesh. He was also a JNIAS Fellow at the history department of Jawaharlal Nehru University in Delhi. Guillaume Ducœur is a lecturer in Historical Studies at the University of Strasbourg (France). He is a specialist of Sanskrit and History of Religions and has published on Vedism and Ancient Indian Buddhism. He is a member of the editing committee of the Revue de l’Histoire des Religions at the Collège de France.

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