Chronomania
Littérature et pensée du Temps au XIXe siècle
Résumé
Extrait
Table des matières
- Couverture
- French Titre
- Copyright
- À propos de l’auteur
- À propos du livre
- Pour référencer cet eBook
- TABLE DES MATIÈRES
- INTRODUCTION
- PREMIÈRE PARTIE : NOUVEAUX GENRES, NOUVEAUX CADRAGES
- 1. La fragmentation
- 1.1. L’instant
- 1.2. L’impression
- 1.3. L’éphémère
- 2. Les hauts et les bas
- 2.1. Au jour le jour
- 2.2. La crise
- 2.3. L’exil
- 3. La chronique du jour
- 3.1. Temps linéaire
- 3.2. En zigzag
- 3.3. Cycles
- DEUXIÈME PARTIE : LA DÉCONSTRUCTION DU RÉCIT
- 1. Retour du passé
- 1.1. Hérédité
- 1.2. Héritage
- 1.3. Horloge séculaire
- 2. Compréhension du présent
- 2.1. Mode
- 2.2. Spectacle
- 2.3. Accélération
- 3. Imagination de l’avenir
- 3.1. Utopie
- 3.2. Échanges
- 3.3. Progrès
- TROISIÈME PARTIE : LE TEMPS RÉCUSÉ
- 1. Vocations du hors-temps
- 1.1. Hors mode
- 1.2. Hors quotidien
- 1.3. À l’écart des mondanités
- 2. Les interdits du temps
- 2.1. Le condamné
- 2.2. Le convalescent
- 2.3. Le fautif
- 3. Au-delà du temps
- 3.1. Contemplations à bord du train
- 3.2. Méditations en bateau
- 3.3. Itinéraires sur l’île
- QUATRIÈME PARTIE : VERS UNE FIN DU SIÈCLE
- 1. La fin du monde
- 1.1. Une prédiction astronomique
- 1.2. Histoire de la fin
- 1.3. Les étapes de l’avenir
- 2. Un autre monde
- 2.1. Les symptômes
- 2.2. Une atmosphère étrange
- 2.3. Des forces inconnues
- 3. Un monde infini
- 3.1. Entre rêve et réalité
- 3.2. Voyage à travers le temps
- 3.3. Espace céleste et éternité
- CONCLUSION
- ANNEXE I : « Mélanges. Le temps vrai et le temps moyen », Journal pour tous, n° 22, 1er septembre 1855, p. 350–351, signé « H. Malo ».
- ANNEXE II : « Physique appliquée », Journal pour tous, n° 49, 8 mars 1856, p. 782, signé « H. MALOT ».
- ANNEXE III : « Sciences appliquées. Derniers progrès de la télégraphie électrique », Journal pour tous, n° 14, 7 juillet 1855, p. 222–223, signé « Victor Bois ».
- BIBLIOGRAPHIE
- INDEX NOMINUM
- REMERCIEMENTS
- Chronomania. Littérature et pensée du Temps au XIXe siècle
- Titres de la collection
INTRODUCTION
Grande époque de la poésie lyrique obsédée par la fuite du temps (Lamartine, Baudelaire), grande période de l’Histoire et des historiens (Michelet, Thierry, Taine)1, du roman historique (Walter Scott) et des romans réalistes cycliques (Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire de Zola), le XIXe siècle témoigne d’une prise de conscience tragique de l’essence du Temps et d’une « dialectique de la durée2 ». La récurrence des Révolutions, les bouleversements politiques, le développement des transports, l’accélération des cycles de la mode, ainsi que l’invention de la presse et du cinéma font entrer les penseurs dans une ère en pleine mutation caractérisée par la vitesse et l’urgence3. Après les philosophes antiques4, Kant et Hegel croient que le temps représente « une condition subjective de notre (humaine) intuition5 », avant que Freud ne propose l’inconscient comme moyen d’ignorer la chronologie6. L’« homme des foules » de Baudelaire symbolise aussi ce paradoxe du siècle écartelé entre la mémoire du passé (l’obsession patrimoniale) et la confrontation avec l’élément « transitif » ou « fugitif » de la modernité7. La capitale des signes de Walter Benjamin et Georg Simmel devient d’une part le cadre d’une société de consommation qui remplace le modèle ancien8. D’autre part, nous entrons avec Arthur Schopenhauer dans une « ère du soupçon9 » vis-à-vis de chronos. Aux yeux des écrivains fin-de-siècle comme Camille Flammarion et Rosny Aîné10, celui-ci demeure finalement incontrôlable, puisqu’il ressemble à un « courant irrésistible » ou à un « cercle sans fin »11. Pour maîtriser conceptuellement cette « étoffe dont est faite la vie12 », différentes sciences émergentes au XIXe siècle s’efforcent de distinguer entre le temps historique (cyclique, linéaire), le temps scientifique (biologique, physique, météorologique), le temps social (les rituels collectifs et individuels), le temps psychologique (les souvenirs inconscients) et le temps métaphysique (philosophique ou théologique).
Par ailleurs, l’industrialisation impose un nouveau rythme, comme en témoigne la découverte d’objets et de machines reflétant le temps (horloges, montres, chronomètres)13. Suite à la mécanisation du travail, on remplace progressivement les petits artisans pour démocratiser par exemple l’usage des montres. Dès les années 1830, l’horlogerie se développe en France, avant que les chronographes [inventés par le Français Louis Monet (1768–1853)] se généralisent. La montre-bracelet créée par Abraham-Louis Breguet en 1810 et celle à remontoir d’Adrien Philippe en 1842 illustrent l’accès universel à ces objets qui rythment le quotidien. En 1867, Georges-Frédéric Roskopf fabrique quant à lui « la Prolétaire », destinée aux ouvriers et vendue à un prix très bas de 20 francs. Enfin, les manifestations publiques représentent un espace publicitaire propice à l’expansion des horloges14. À l’Exposition universelle de 1876 qui se déroule en Pennsylvanie (à Philadelphie), les productions américaines l’emportent sur les modèles suisses. Waltham Watch Company fondée en 1850 par Aaron Lufkin Dennison, première manufacture industrielle horlogère mondiale, attire l’attention des spectateurs. Le catalogue de l’Exposition de Londres en 1855 nous en fournit un autre exemple. On y trouve plusieurs références, notamment celles présentées par la célèbre maison Detouche de Paris15. Ayant obtenu la Légion d’Honneur en France en 1853, Detouche est nommé horloger de Paris et de l’Empereur Napoléon III. En touchant la Croix de Dannebrog au Danemark pour son engin électrique, l’inventeur connaît un succès énorme dans le monde entier ; il subventionne même la publication du Traité d’Horlogerie Moderne Théorique et Pratique de Claude Saunier (1816–1896), appelée l’édition C. Detouche. Par la suite, d’autres créations célèbres de Detouche et Houdin illustrent l’engouement du siècle pour les instruments de mesure. On peut par exemple citer un régulateur astronomique indiquant mois, jours, date, heures, minutes et secondes. Celui-ci fournit des informations sur l’heure du lever et du coucher du soleil ou encore les variations barométriques et thermométriques. Detouche tente également d’y mentionner le temps dans quatorze villes du monde, ce qui prouve l’esprit cosmopolite des populations16.
Enfin, la création de ces objets spécifiques oblige les citoyens à respecter un temps universel. Grâce à la révolution scientifique du chemin de fer, les voyageurs et les chefs de train sont contraints de se soumettre à une planification fixe assurant la rapidité des déplacements17. Ce problème a une dimension internationale. En Angleterre, l’heure unique s’impose en 1847 ; elle se réfère à celle de Londres. Aux États-Unis, le territoire américain est fractionné en 1876 en cinq fuseaux horaires distincts, afin de garantir les transferts à longue distance. Ce n’est qu’en 1883 que le Congrès de Rome décide que la circonférence terrestre soit divisée en vingt-quatre fuseaux égaux espacés chacun de quinze degrés à partir du méridien de Greenwich en Angleterre. Le besoin de se fixer à une heure unique sur le globe s’impose dans le monde entier.
Dans ce contexte de modernisation, de bouleversements, de montée des individualismes et des sciences psychologiques, il est intéressant de voir comment la littérature réagit à cette manie. Va-t-elle suivre le temps progressif de Jules Michelet ? S’inspire-t-elle de la conception cyclique de Giambattista Vico, qui croit que chaque nation doit passer par les « corsi » et les « ricorsi18 » de l’histoire, à savoir les trois âges (le divin, l’héroïque, l’humain) ? Ou les fantasmes chroniques orientent-ils les artistes vers l’apocalypse ?
La littérature du XIXe siècle semble particulièrement illustrer chronos de nombreuses manières. L’époque romantique et la poésie lyrique décrivent le « désenchantement », le spleen et la nostalgie. La pendule, le parapluie et le baromètre apparaissent en tant qu’accessoires dans les caricatures et les physiologies des années 40 ou dans d’innombrables descriptions d’intérieurs dans les romans de Balzac, de Flaubert et de Maupassant19. Baudelaire (dans sa préface aux Petits poèmes en prose) et les écrivains réalistes férus d’instantanés et de détails cherchent à « éviter le récit ». Les artistes mettent en scène une société caricaturale, dans laquelle les discussions stéréotypées sur la météorologie (Les Bourgeois de Molinchart de Champfleury) traduisent la pensée de la bourgeoisie. Ensuite, à l’instar des peintres, les auteurs s’intéressent aux saisons, au temps du travail, aux passions ou aux divers rituels qui rythment la vie collective ; les évocations d’un même paysage à des moments différents de l’année ou de la journée assimilent ces extraits à des tableaux impressionnistes. Le titre de la grande série de Zola pourrait résumer ce rapport au temps de tout un siècle (Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire). Dans Une page d’amour, par exemple, chaque chapitre se termine par un panorama sur la ville de Paris présenté dans un style artiste à travers des touches rapides. Ces prises de vue instantanées accompagnent la psychologie des personnages et s’inscrivent dans la dynamique de l’intrigue. Donner à ressentir les saisons, décrire l’horloge interne des êtres ou dessiner l’accélération de la vie dans les capitales devient ainsi l’un des objectifs des écrivains réalistes-naturalistes soucieux d’offrir au lecteur un miroir de la réalité contemporaine. Après l’uchronie de Charles Renouvier20, de nombreux auteurs critiquent finalement toute notion d’un temps orienté dans une marche continue vers le progrès (le titre À Rebours de Huysmans est significatif) ou plongent symétriquement les personnages dans un espace hallucinatoire (La Tentation de saint Antoine de Flaubert) et extraordinaire (Le Horla de Maupassant). Comme dans « Spleen » de Baudelaire, l’être humain constate que l’excès de souvenirs rangés dans un « gros meuble » entraîne une métamorphose du cerveau assimilé à un « immense caveau »21 : l’ennui des « boiteuses journées » le plonge dans « un Sahara brumeux » « oublié sur la carte »22. Se mettre en marge du temps (« hors-temps ») ou au contraire se laisser dissoudre dans l’impression fugitive permet de ne pas devenir l’esclave de l’horloge et va promouvoir une littérature de nouveaux genres.
À la suite du célèbre essai intitulé Temps et récit de Paul Ricœur, notre corpus portera sur différentes catégories de textes (la poésie, la chronique, le journal intime et le roman). Cela nous permettra de nous concentrer sur ce soupçon propre au XIXe siècle qui encourage les gens de lettres à vouloir expérimenter un nouveau rapport au Temps23. Comment la littérature va-t-elle proposer de nouveaux genres et sous-genres, des formes et des thèmes novateurs pour échapper à ce qui « mange la vie » et nous « ronge le cœur »24 ? Comment va-t-elle ruser avec le calendrier, l’horloge, la mode et la prison pour inventer un hors-temps ?
Nous envisagerons une étude en quatre volets. La première partie portera sur les nouveaux cadrages du temps. Nous nous y intéresserons à la conceptualisation de la notion dans des textes empruntés à des genres différents, comme le poème, le poème en prose, le roman, la nouvelle, le conte, la lettre et la chronique. La deuxième partie abordera la déconstruction du récit dans l’œuvre de trois auteurs contemporains, tels que Zola, Malot et Robida. Elle offrira au lectorat la possibilité de comparer les intrigues d’écrivains d’ailleurs convaincus par le progrès du XIXe siècle. La troisième partie portera sur le refus du temps et s’appuiera sur la psychologie du personnage auquel le temps de l’horloge est interdit. Le dandy vivant hors mode, l’artiste demeurant retranché dans sa mansarde, le croyant se retirant des mondanités, le prisonnier, le convalescent, le fautif ou encore les voyageurs (en train, en bateau, sur l’île) symboliseront cette quête d’une mise hors-temps ou la recherche d’un Éden. La quatrième partie réfléchira enfin sur le problème d’une éventuelle fin du monde, imaginé notamment par Flammarion et Rosny Aîné. Comment la littérature va-t-elle essayer de penser, de maîtriser et d’apprivoiser cet ennemiindomptable, le temps linéaire et orienté qui nous emprisonne ?
1 Fr. Hartog, Régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps, Paris, Éditions du Seuil, 2003 ; id., Chronos. L’Occident aux prises avec le Temps, Paris, Gallimard, 2020 ; H. Bergson, L’Idée de temps, Paris, PUF, 2020, p. 57 et L’Évolution créatrice, Paris, PUF, 2019, p. 11. Sur le lien entre passé et futur voir R. Koselleck, Le Futur passé. Contribution à la sémantique des temps historiques (1979), Paris, Éditions de l’EHSS, 2016.
2 G. Bachelard, Dialectique de la durée, Paris, PUF, 1963, chap. VII, p. 126.
3 M. Frizot, « Temps. Sur la temporalité annulée de la photographie » et É. Bullot, « Vue », in Enfin le cinéma !, s. dir. D Païni et alii, Paris, RMN, 2022, p. 272–275 et p. 292–293 ; L. Servan-Schreiber, Trop vite !, Paris, Albin Michel, 2010 ; P. Virilio, Le Grand Accélérateur, Paris, Éditions Galilée, 2010 ; G. Finchelstein, La Dictature de l’urgence, Paris, Fayard, 2011 ; H. Rosa, Accélération. Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte, 2010.
4 Aristote, Physique IV, 218b–219b, trad. P. Pellegrin, Paris, GF Flammarion, 2000, p. 249–253, cité par A. Gonord, Le Temps, Paris, GF Flammarion, 2001, p. 149 ; Platon, Timée, 37 c–d, cité par L. Brisson et J.-Fr. Pradeau, Dictionnaire Platon, Paris, Ellipses, 2007, p. 149.
5 E. Kant, Critique de la raison pure, trad. A. Renaut, Paris, Aubier, 1997, p. 126–130, cité par A. Gonord, Le Temps, éd. cit., p. 99. Voir aussi A. François, « Temps et causalité chez Kant et Schopenhauer », Les Études philosophiques, n° 102, 2012/3, p. 367–387 ; Fr. Hegel, préface de La Phénoménologie de l’esprit, Paris, GF Flammarion, 1991, p. 61.
6 A. Green, Le Temps éclaté, Paris, Les Éditions de Minuit, 2000, p. 147–185.
7 Ch. Baudelaire, III « L’Artiste, homme du monde, homme des foules et enfant » et IV « La Modernité », Le Peintre de la vie moderne, Œuvres complètes, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2011, p. 793 et p. 797.
8 W. Benjamin, Paris capitale du XIXe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 1997 ; G. Simmel, Les Grandes villes et la vie de l’esprit suivi de Sociologie des sens, Paris, Payot, 1989.
9 Titre du roman de N. Sarraute, L’Ère du soupçon, Paris, Gallimard, 1956.
10 Ph. Clermont, « J.-H. Rosny Aîné ou un évolutionnisme pessimiste », in Darwinsime et littérature de science-fiction, Paris, L’Harmattan, 2011, p. 89–103.
11 A. Schopenhauer, Vom Lauf der Zeit, dem wahren Wesen der Dinge, dem Pessimismus, dem Tod und der Lebenskunst, Zürich, Diogenes, 2007, 122–123.
12 Franklin cité par W. Blum, La Découverte du temps, Paris, Éditions Place des Victoires, 2017, p. 21.
13 Voir Annexes I et II.
14 Au sujet de l’Histoire de l’Horlogerie, voir p.ex. https://www.ohselection.com/guides/histoire-horlogerie/horlogerie-xix-siecle/ consulté le 21 février 2022.
15 Voir p.ex. https://www.lapendulerie.com/artistes/constantin-louis-detouche/ consulté le 21 février 2022 et le catalogue de 1851 The Great Exhibition, New York, Random House/Gramercy Books, 1995: « Bennett London. Ornamental clock », p. 213, « Detouche Paris. Ornamental bronze clocks », p. 152, « Hux London. Ornamental clock », p. 251, « Walker London. Ornamental clocks », p. 141.
16 Ce régulateur se trouve aujourd’hui à Genève, dans la Manufacture François-Paul Journe SA. Il était situé auparavant à l’angle de la rue Saint-Martin et la rue de Rivoli à Paris.
17 Voir Annexe III.
18 J. Azoulai, « Temps évolutionniste et temps révolutionnaire (Michelet, Flaubert, Zola) », Arts et Savoirs [En ligne], n° 7, 2016, p. 1–15. Voir aussi J. Michelet : « Je ne suis pas de ces pleureurs qui croient à chaque siècle que la fin du monde est venue.» dans Histoire du XIXe siècle, Œuvres complètes, Paris, Flammarion, 1989, t. XXI, p. 57–58 et 463–464 cité par E. Fureix et Fr. Jarrige, La Modernité désenchantée, Paris, La Découverte, 2020, p. 25.
19 Ph. Hamon et A. Viboud, Dictionnaire thématique du roman de mœurs en France, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2008, t. II, p. 339–342 : G. de Maupassant, « Le Parapluie », Le Gaulois, 10 février 1884 ; Champfleury (Jules Husson), « Surtout n’oublie pas ton parapluie », Contes de bonne humeur, Paris, E. Dentu, 1881 ; J. Dubois, Romanciers français de l’instantané au XIXe siècle, Bruxelles, Palais des Académies, 1963 ; L. Dufour, Les Écrivains français et la météorologie, Bruxelles, Institut royal météorologique de Belgique, 1966 ; Ph. Hamon, « Le Parapluie, une icône dix-neuviémiste », in Imageries, Paris, J. Corti, 2007 ; J. Mainzer, « Le Marchand de parapluies », in Les Français peints par eux-mêmes, Paris, Curmer, 1840–1842, p. 879–884.
20 Ch. Renouvier, Uchronie. L’Utopie dans l’histoire, Paris, Bureau de la critique philosophique/PRNG, 1876/2013.
21 Ch. Baudelaire, « Spleen », Spleen et Idéal, Les Fleurs du mal, Paris, Gallimard, 1996, p. 111–112.
22 Ibid., p. 111–112.
23 E. Huzar, Fin du monde par la science, Paris, E. Dentu, 1855, p. 2. Au sujet des configurations temporelles dans le roman réaliste, voir V. Samson, Après la fin. Gustave Flaubert et le temps du roman, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, 2021 et J.-D. Ebgy, « Après la fin de Véronique Samson : La “sur-vie” du roman », Romantisme, n° 196, 2022/2, p. 155–175.
24 Ch. Baudelaire, « L’Ennemi », Spleen et Idéal, Les Fleurs du mal, Paris, Gallimard, coll. Poésie, 1996, p. 46.
Résumé des informations
- Pages
- 370
- Année de publication
- 2023
- ISBN (PDF)
- 9782875747617
- ISBN (ePUB)
- 9782875747624
- ISBN (Broché)
- 9782875747600
- DOI
- 10.3726/b20364
- Langue
- français
- Date de parution
- 2023 (Août)
- Mots clés
- un fantasme chronique le souvenir l'heritage l'histoire
- Published
- Bruxelles, Berlin, Bern, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2023. 370 p.