« Ô Dieu jusques à quand ? »

Table des matières

• Couverture
• Titre
• Copyright
• À propos de l’auteur
• À propos du livre
• Pour référencer cet eBook
• Remerciements
• Avertissement
• Introduction
• PREMIÈRE PARTIE — LE TRAUMATISME, UN NOUVEAU LANGAGE DE L’ÉVÉNEMENT ?
• CHAPITRE 1 : Trauma, mémoire et témoignage : une « histoire impossible » ?
• 1. De l’indicibilité du Mal
• 1.1. Impossibilité de dire ou « interdit de la représentation »?
• 1.2 Mémoire déclarative vs mémoire implicite
• 2. Spectres de la mémoire suppliciée. Le traumatisme comme hantologie
• 2.1 Effraction
• 2.2 Possession
• 2.3 Contagion
• 3. Témoignages malgré tout. L’acte testimonial à l’épreuve des théories du traumatisme
• 3.1 « La nécessité de dire »
• 3.2 « Bonnes gens, n’oubliez pas, bonnes gens, racontez, bonnes gens, écrivez ! ». Transmettre et témoigner
• CHAPITRE 2 : Le traumatisme collectif, un terreau mémoriel pour la construction d’un monde d’après ?
• CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE
• DEUXIÈME PARTIE — « QUOI ? L’HORREUR, LA FRAYEUR, LE SANG, LA GUERRE/ SERONT-ILS À JAMAIS HÔTES DE NOS TERRES ? ». UN THÉÂTRE DU TRAUMATISME ?
• CHAPITRE 1 : Les textes liminaires et la France-échafaud : la mémoire de la catastrophe, au seuil de la tragédie
• 1. Les tragédies de détour, sans détour. La contamination des textes liminaires des pièces mythologiques par l’actualité incontournable : les débuts des guerres et la peur de la violence
• 2. Guerres, morts et spectralité dans les textes liminaires : au cœur de la catastrophe, la hantise
• 3. À la fin de la guerre, l’effraction de la mémoire suppliciée: « ne varier jamais et ne plus retourner en arrière », ou « dire à nos fils ce que nos pères ont souffert jadis pour en éviter l’offense »?
• CHAPITRE 2 : La cité divisée : un imaginaire théâtral de la fragmentation, de la discorde, du deuil
• 1. La tragédie de vengeance, ou la compulsion de violence
• 1.1 Parents contre enfants/ enfants contre parents : Jean-Édouard Du Monin, L’Orbecc-Oronte (1585)
• 1.2. Citoyen contre citoyen : Pierard Poullet, Charite (1595)
• 1.3 Femme contre époux : Nicolas Chrétien des Croix, Rosemonde ou Albouin ou la vengeance (1603–1608)
• 1.4. L’ombre dans la tragédie de vengeance, ou la tyrannie d’un passé qui ne passe pas
• 2. « Jusques à quand ? ». Trouver un sens à l’histoire
• 2.1. Une tragédie du contrecoup. Pendant la guerre, une tragédie déploratoire pour consoler. Robert Garnier, La Troade (1579): une cérémonie des larmes, mais l’espoir d’une reconstruction
• 2.2. Une tragédie de l’après-coup. Après la guerre, penser l’Histoire, penser la mémoire du conflit
• a. Au commencement était (déjà) l’horreur. La réécriture des mythes nationaux au service d’une vision sanglante de l’histoire
• b. Pierre de Nancel, Le Théâtre sacré (1607). Un volume qui, « en un petit tour d’oeil, réveille la mémoire »
• CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
• TROISIÈME PARTIE — LA TRAGÉDIE D’ACTUALITÉ DES ANNÉES 1562–1610, UN LIEU DE MÉMOIRE VICTIMAIRE ?
• CHAPITRE 1 : « Comme le sang des faons rouille les dents du piège ». Naissance et construction d’une conscience victimaire protestante
• 1. Les débuts des guerres et la systématisation des répressions de masse. La Tragédie du sac de Cabrières (1566–1568), un fait hors humanité. « Bâtir un récit collectif » ?
• 1.1 « Vous n’êtes spectateurs, vous êtes personnages ». De l’injonction à comparaître à l’appel à la résistance
• 1.2 Le sac de Cabrières, ou la formation/ consolidation d’une conscience communautaire autour d’un passé traumatique commun
• 2. Tristes lendemains de la Saint-Barthélemy : construire un événement fondateur négatif
• 3. Après la catastrophe. Richard Jean de Nérée, Le Triomphe de la Ligue (1607). Oubli prescrit, mémoire inscrite
• 3.1 Le récit des vaincus : « dresser un mémorial de papier »
• 3.2 De la remémoration à la commémoration : Post Tenebras Lux
• CHAPITRE 2 : Le théâtre catholique à l’épreuve des tueries
• 1. « Ce qui advint le 24 août 1572 ». La mémoire catholique à l’épreuve du massacre, entre raison d’État et édulcoration (traumatique ?) des faits
• 1.1 « Mais à quoi bon toucher cette plaie […] ! Plaise au Ciel que tous nos malheurs soient plongés dans un éternel oubli ! ». La Lettre à Elvide : justifier, oublier
• 1.2 François de Chantelouve, La Tragédie de feu Gaspard de Coligny jadis Amiral de France, contenant ce qui advint à Paris le 24 d’août 1572 (1575)
• 2. « Le sang épars à Blois d’un et d’autre côté, / Crie sans cesse à Dieu, requérant sa bonté,/ De venger eux et nous de telles tyrannies ». L’assassinat de Blois : entre oblivionnisme étatique et hypermnésie catholique. Impact traumatique et construction mémorielle de l’événement
• 2.1 Pierre Matthieu, La Guisiade (1589). Consacrer l’assassinat de Blois en deuil collectif
• 2.2 Simon Belyard, Le Guisien (1592). Rallumer le traumatisme afin d’« enflammer davantage le peuple à la conservation et défense de la foi »
• CONCLUSION DE LA TROISIÈME PARTIE
• Bibliographie
• Table des matières
• Titres de la collection